Forum de FilmDeCulte

Je voulais dire que l'embarras me venait de l'impossibilité de savoir où était la vérité entre ces deux extrêmes.

Ah, Baptiste, tu me donnes vraiment envie de me le refaire, ce Eyes Wide Shut.

Tu dis :



Et le désir féminin ? J'ai beaucoup de mal à cerner ce que Kubrick essaie de dire au travers du personnage de Kidman, qui est pour moi la grande énigme du film.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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Encore ça ?

Plus sérieusement, je n'ai pas du tout souvenir d'un personnage hystérique, mais plutôt tiraillé entre sa frustration et les apparences à respecter.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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Au fil des revisions j'avais pourtant remarqué de nombreuses failles et fragilités dans ce personnage de Kidman, et son leadership final s'explique juste parce qu'elle est un personnage plus lucide et courageux que son mari, pas nécessairement dominateur (la domination est une conséquence, pas un but recherché).

Après je conçois ce que tu dis sur les confrontations Kidman-Cruise et le semblant bergmanien qu'elles ont vocation à apporter. Il faudrait que j'y fasse plus attention la prochaine fois.

@Jerzy : Bon, j'ai attendu un petit quart d'heure pour voir si j'aurais la version finale de ton message. Je pense qu'on y est presque, excuse-moi si je ne réponds pas sur des points que tu auras rajoutés pendant que j'écris.

Je ne sais pas trop quoi te dire en ce qui concerne le personnage de Kidman, qui m'a toujours un peu gêné dans EWS. Ce que tu avances se tient, je le garderai en tête lors d'une prochaine vision.

Par contre, là où je ne te suis pas, c'est que pour moi, "le couple", ce n'est absolument pas ce dont Kubrick parle. A la limite, il parle de sexualité, de celle du personnage de Cruise en particulier (ce que décrit très bien Baptiste), et le film est une plongée métaphorique (il est presque un songe, à mes yeux) dans l'inconscient masculin. Ces masques, ces délires homo-érotiques, ces rituels, ces couloirs, c'est là le sujet du film, et non pas le couple, et encore moins la vie de couple, qui ne servent qu'a décrire une normalité labile. Que Kubrick filme tout ça presque comme un film d'horreur me semble assez parlant.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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Mais justement, j'ai l'impression qu'il y a un jeu de miroir entre les scènes horrifiques des déambulations de Cruise, ses visions fantasmatiques kitsch, et les séquences très lounge de la vie de couple (ce cul aux couleurs lumineuses, bon chic bon genre, haut de gamme, très upper middle class). Kubrick nous raconte quelque chose, et ce quelque chose tient à mon sens dans le personnage de Kidman, que je n'arrive pas à complètement saisir.

J'aime vraiment ce film car il m'intrigue profondément.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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