Forum de FilmDeCulte

Cruise and Kidman "had their way with him", ça ne veut pas dire du tout qu'ils "ont tout gâché". Qu'ils ont pris le contrôle, à la limite, ou qu'ils ont manipulé Kubrick.

Le wikipedia français n'est vraiment pas rigoureux, ce sont souvent des traducteurs du dimanche qui traduisent mal des articles américains au lieu de faire leurs propres recherches.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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Oui, bien sûr, mais tu cites souvent le Wikipedia français, alors que dans le meilleur des cas (sur le cinéma américain en tout cas), ce n'est qu'une mauvaise traduction.

Pour le reste, je suis dans un café à Dublin, je n'ai pas trop la possibilité de te répondre, là, tout de suite.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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Pfff, toi et tes attaques sur le boulot des gens, t'es lourd. C'était pas du tout mon intention, j'ai juste réagi vite fait sur un détail de ton texte, parce que le wikipedia français est souvent cité alors qu'il ne le mérite pas.
Et c'est pas une question de temps, mais je ne peux pas réagir à ce que tu décris avec du reggae à fond dans les oreilles, désolé.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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J'ai plutôt l'impression que c'est Eyes Wide Shut qu'il est interdit de mettre en doute.

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There is no such thing in life as normal

Je t'aime plus

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C'est pas exactement à ça que je faisais référence, mais à l'institutionnalisation ("meilleur film de tous les temps"), et à la difficulté, du coup, de se l'approprier. Un peu comme quant tu débarques face à Citizen Kane, quoi.

Et ce n'était qu'une piste pour justifier le fait que je ne le considère pas comme un des dix meilleurs films de tout les temps (scandale, visiblement), et dont on me demandait de m'expliquer. J'ai rien contre 2001, loin de là.

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Ben quoi, c'est pas moi qui choisis la musique jouée par le bar.

@Péridurale : je te ferai la même remarque débile, la prochaine fois que tu citeras un philosophe.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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Non, mon cher Jerzy, je pense qu'en écologie, contrairement à la philosophie, c'est toi qui n'y connais strictement rien.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je ne connaissais pas ces propos de Lee Ermey, qui me mettent dans l'embarras tant j'étais resté sur l'opinion supposée de Kubrick lui-même selon laquelle EWS serait son meilleur film.

Personnellement, je reconnais dans les réserves de Jerzy tout ce que je pensais du film avant d'avoir un déclic énorme à la 2 ou 3ème vision, après laquelle j'ai regardé le film en boucle quasiment tout un week-end (Kubrick est d'ailleurs le seul réalisateur qui pour chacun de ses films, m'ait fait sentir le besoin irrépressible après un déclic marqué, de me plonger dans ledit film jusqu'à m'y noyer: Shining, Barry Lyndon et 2001 ont tous été l'objet de "week-ends" de ce type).

La partie centrale dans le manoir est évidemment sublime et impressionnante, elle se donne immédiatement au spectateur. Le reste du film est beaucoup plus hermétique tout en donnant l'illusion de l'accessibilité (les parenthèses "vulgaires" dont parle Jerzy, certaines insistances dans les dialogues, l'impression que l'on me survend un scénario pourtant plus limpide qu'il n'y paraît, etc.). Mais il y a une vraie jouissance à profiter du regard de Kubrick sur un univers dont il s'était jusque-là tenu à l'écart: son goût pour le film de genre fait que finalement, EWS est le seul drame contemporain de la filmo de Kubrick. Le découpage du film en trois parties est redoublé par une fragmentation à l'intérieur des deux parties extérieures (avant et après le manoir), qui se répondent. Chaque étape du médecin Cruise dans la recherche de la vérité est une parodie d'aventure, et tout le regard du spectateur doit s'adapter à cette intention de Kubrick pour en apprécier toutes les subtilités qui, comme dans toute parodie, passent extérieurement pour de la vulgarité.

La magie incroyable de ce film, celle qui fait qu'il m'arrive de penser qu'EWS est peut-être bien le meilleur film de Kubrick, c'est que sous cette couche parodique sommeille une description incroyablement tendre du désir masculin, qu'il ait pour objet la quête de vérité, la transgression ou la séduction. La crudité de la fin ne se veut pas une conclusion moralisante, mais est là pour créer un décalage entre les fantasmagories étalées précédemment et la réalité concrète de ce qui fait un couple, c'est-à-dire avant tout un lit.

Pas de quoi se mettre dans l'embarras que Kubrick ait pu trouver son film raté...Fritz Lang n'aimait pas Moonfleet par exemple.