Forum de FilmDeCulte

Zad je suis pas surpris mais Léo ...

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CroqAnimement votre

Comme tout le monde j'ai beaucoup aimé, et surtout les ruptures de tons qui piquent en permanence sur le vif. J'ai adoré également l'aspect science fiction assez simple, qui se concentre d'abord sur les personnages.

Parcontre je commence à avoir un problème récurrent avec les films de Spike Jonze. La direction artistique hipster de partout qui fait mine de sourire d'elle même. Tous les personnages s'habillent pareil, qu'ils soient jeunes ou vieux (les lunettes, les couleurs pastelles, les pantalons en velour). Genre tout le monde a de bons/ les mêmes goûts dans le futur. J'ai trouvé ca assez lourd.
Meme problème avec Where the Wild Things Are, le gamin a une couronne faussement mal decoupée, un costume trop mignon (qui ne sert à rien d'ailleurs), etc .. .

5/6 quand même , alors que j'étais redescendu a 3/6 sur le précédent.

Voilà.

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Y'en a qui se font fait bannir pour moins que ça.

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Netflix les gars, Netflix.

Un combo de notes qui m'a bien refroidi à y aller, alors que si ça avait été juste l'un ou l'autre... (ceci dit Zad arrive à mettre 4,25 au Anderson)

Ta rédac chef t'a demandé de ne pas copier-coller ton texte ici ? Je pensais qu'une citation quasi intégrale ne posait pas de problème. Sur le net, ça se fait très souvent. Webzines citant quasi in extenso des articles d'autres webzines. A fortiori vers un forum.

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Tennis de Table Bordeaux

Sur le principe, d'ailleurs Puck, je condamne. Si chacun d'entre nous mettait des critiques systématiquement sur des sites extérieurs, on aurait pas fini...

Ca s'appelle du duplicate content et c'est très mauvais pour le référencement.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

sur un forum, cela me parait sans incidence, ce n'est pas créer une nouvelle page

Je sais pas trop, ça me paraît jouer le feu quand même. C'est pas la création de page qui compte mais son contenu. Ca doit surtout dépendre de la notoriété du forum en question.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Bon, je suis désolé alors, et j'efface mon message.

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Sympa sans plus. Déjà c'est trop trop long. Ensuite, mec à moustache qui joue du yukulélé, Actrice bonnasse à laquelle on a foutu une serpillière en guise de cheveux, toit d'immeuble, balade en forêt... Trop de hipster dans tout ça.

Le gros problème pour moi c'est que j'y crois pas à ce personnage artificiel : le terme OS est inapproprié, et à chaque dialogue un peu tordu je ne peux pas imaginer qu'il y ait un être synthétique derrière ça. Ça m'a sorti du film.

Marre de voir Phoenix en gros débile qui parle entre ses dents. J'ai développé une allergie à l'utilisation de ce mec dans ce registre depuis two lovers.

Malgré tout ça, ya des trucs mignons, c'est bien filmé, et c'est parfois très intéressant.

3/6

Ou alors, tu peux le reformuler ici, en gardant les idées et en coupant un peu de ci de là. Pas de duplicate content.

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Tennis de Table Bordeaux

Comme deud, je trouve ça très long...

J'ai pourtant passé le film à admirer Jonze, à me dire qu'il n'en finissait plus de prouver à quel point il était un réalisateur intelligent et solide - alors que, à cause de son premier film peut-être, ou peut-être à cause du label Charlie Kaufman, il m'avait semblé dans un premier temps devoir utiliser l'originalité hipster du postulat comme béquille. Ici, tout ce qui pourrait souligner l'originalité du pitch est tellement nié (adouci, aplani, contourné, déshystérisé) que j'en sors avec l'impression d'un réal vraiment mûr. Rien que le visage que prend la SF (jamais sur présentoir, doucement évocatrice, arrière-plan vite oublié) est un signe de maîtrise évidente.

Le problème que j'ai avec le film, il est peut-être débile mais c'est comme ça, c'est que je trouve l'OS insupportable. Cette voix de sitcom, aux émotions artificielles et affectées, dépersonnalisée dans son intonation et ses émotions, je n'arrive pas à l'aimer une seconde, et je n'arrive surtout pas à y projeter une personnalité. On peut penser que c'est volontaire, que le film travaille ce malaise-là, mais du coup l'histoire d'amour je ne la partage pas du tout, ça reste très théorique, distant (tout le passage à la montagne...), comme si le film dépliait patiemment les étapes typiques d'une histoire d'amour, plutôt que de réussir à nous projeter dedans. J'ai en fait grave envie de voir le perso nouer des relations humaines réelles tout le film (je soufflais à chaque passage avec Amy Adams), et je ne pense pas que ce soit tout à fait le but. En fait, paradoxalement, je trouve cette relation avec l'OS plus touchante au début, dans la camaraderie (le passage à trois avec le perso de jeu vidéo, par exemple).

Voilà, assez admirateur de Jonze, mais émotionnellement y a un truc qui bloque. Comme à chaque fois chez lui, d'ailleurs, à la réflexion.