Forum de FilmDeCulte

Filmographie


1951 : La Table aux crevés
1952 : Le Fruit défendu
1952 : Brelan d'as
1953 : Le Boulanger de Valorgue
1953 : Carnaval
1953 : L'Ennemi public numéro un
1954 : Le Mouton à cinq pattes
1955 : Les Amants du Tage
1955 : Des gens sans importance
1956 : Paris, Palace Hôtel
1957 : Une manche et la belle
1958 : Maxime
1959 : Le Grand Chef
1959 : La Vache et le Prisonnier
1960 : L'Affaire d'une nuit
1961 : Le Président
1961 : Les lions sont lâchés
1962 : Un singe en hiver
1963 : Mélodie en sous-sol
1963 : Cent mille dollars au soleil
1964 : Week-end à Zuydcoote
1967 : La Vingt-cinquième Heure
1967 : La Bataille de San Sebastian
1969 : Le Clan des Siciliens
1971 : Le Casse
1972 : Le Serpent
1974 : Peur sur la ville
1976 : Le Corps de mon ennemi
1979 : I... comme Icare
1982 : Mille milliards de dollars
1984 : Les Morfalous
1991 : Mayrig
1992 : 588, rue Paradis

Mec qui montre du doigt ceux qui savent pas écrire son nom.

Please meet Cooper.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je passe directement à 1955 car Fernandel comment dire...

1955 : Des gens sans importance: 4/6
1960 : L'Affaire d'une nuit: 3/6
1961 : Le Président: 4/6
1962 : Un singe en hiver: 4,5/6
1963 : Mélodie en sous-sol: 5/6
1963 : Cent mille dollars au soleil: 4,5/6
1964 : Week-end à Zuydcoote: 5,5/6
1967 : La Vingt-cinquième Heure: 3/6
1967 : La Bataille de San Sebastian: 3/6
1969 : Le Clan des Siciliens: 4/6
1971 : Le Casse: 3/6
1972 : Le Serpent: 3/6
1974 : Peur sur la ville: 5/6
1976 : Le Corps de mon ennemi: 5/6
1979 : I... comme Icare: 5/6
1982 : Mille milliards de dollars: 4/6

Un réalisateur français que j'apprécie beaucoup, qui a toujours fait des films carrés et dont le manque de thématiques et de style identifiable fait qu'encore aujourd'hui on le prive un peu du statut d'auteur qu'il mériterait.

Reste qu'il a joué avec les plus grands, s'est vu courtisés par de nombreux studios américains qui l'ont produit à de nombreuses reprises (il aura même une petite carrière international pas très glorieuse à travers deux films en 1967). Alors oui certains pourront dire qu'il a toujours été bien entouré que ce soit au niveau de ses scénaristes, dialoguistes et acteurs mais le fait est qu'il a toujours contribué à ses films autre que par le biais de la réalisation (il a cosigné de nombreuses de ses œuvres) et a su toujours prendre de l'avance sur le cinéma Français (notamment à travers le certes pas glorieux l'affaire d'une nuit qui arrive avant la nouvelle vague et qui apparait un peu comme film précurseur du genre) et a même réussi à brouiller les cartes des genres, l'exemple le plus parlant étant peur sur la ville qui mixe le Giallo et le film à la Bebel ou encore I Comme Icare.

Je citerais encore parmi mes préférés, Week-end à Zuydcoote l'un des films français sur la guerre le plus intéressant de l'époque ou encore le corps de mon ennemi, film un peu plus méconnu quand on rentre dans la carrière de Belmondo et de Verneuil mais qui est juste passionnant de par son sujet et son traitement sur la province.

Me prenez pas pour un débile, je sais écrire son nom merci, sinon j'aurais écris Vernueil, c'est juste que j'ai oublié le "R" au début...bref...

Non mais je me doute hein, je te charriais.
Par contre, Arnotte O'Russell, c'est pas sûr...

J'ai l'impression que pas mal mythifient ce gars au nom d'un "savoir faire à la française", mais ses films sont d'une platitude de ce que j'ai vu (me manque Icare quand même)... J'avoue ne pas sauver grand chose.
Ses Fernandel en fait ("Le Mouton à cinq pattes" et surtout "Le Grand Chef")

Je sais pas si le mec se voyait comme un auteur. En tout cas je trouve que ces films ont pris un coup de vieux...Revu Un singe en hiver dernièrement. Agréable et soigné mais vraiment sans plus. je me dis que ça aurait pu être réalisé par n'importe qui.

Peur sur la ville, j'ai un peu de mal à revoir ça. Encore moins les morfalous

J'avais bien aimé 100 mille dollars au soleil mais je crois que c'est tout ce que j'ai vu...

Ah si si, d'ailleurs tout le monde le charrie avec ses fautes (de frappe ou d'orthographe).

C'est quoi ce patronyme immonde que tu m'as collé, là?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne serais pas si sévère avec Verneuil.
C'est vrai qu'il a quelques films décevants (Le grand chef, par exemple) mais il reste le réalisateur de :
La vache et le prisonnier qui est un film sans prétention mais rempli de poésie et d'humanité
Des gens sans importance film mineur dans la carrière de Gabin mais qui mérite qu'on le découvre
Le superbe Président, un des rares films français de l'époque traitant de ce sujet tabou qu'est la machine politique de notre pays
Mélodie en sous-sol
Cent mille dollars au soleil
La 25ème heure
et surtout
Le clan des Siciliens
Le casse
Le corps de mon ennemi film que Cooper a parfaitement qualifié

Après, il est vrai aussi que certains de ses films peuvent apparaître comme ayant mal vieillis (Des gens sans importance, par exemple); je dirais plutôt qu'étant bien ancrés dans leur époque, on peut penser qu'ils ont pris un sacré coup de vieux. Il suffit peut-être simplement de les replacer dans leur contexte ?

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Aaah tiens, j'ai vu ça quand j'étais gosse aussi. Bon souvenir... Le "champ de marguerites"

Ca casse pas trois pattes à un canard mais ça fait partie des films qu'on regarde volontiers
Moi, ce qui m'avait surprise quand même, c'est qu'il s'agit d'une histoire vraie !
Quel scénariste aurait osé imaginer un truc pareil !!

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Cf. le topic American Hustle

J'adore la fenêtre et le ralenti sur Montand dans I... comme Icare.