Mickey Willis a écrit:
Pour le niveau d'écriture, je sais qu'on est malgré tout pas mal loti en France, par rapport au Canada en tout cas. Là bas c'est l'horreur totale, la plupart des étudiants écrivent comme des collégiens, que ce soit sur le plan de la construction de la phrase ou sur celui de l'orthographe.
Et ça concerne pas que les élèves, même les professeurs c'est une infamie là dessus, mais vraiment, ça m'a choqué... Du coup les français sont vus comme les stars de la redaction: on écrit remarquablement bien, sans faire de faute. Lors des travaux de groupe ils se réjouissaient d'avoir des français à chaque fois pour avoir une meilleure qualité de redaction, et on s'occupait toujours de relire les dossiers à la fin. Je sais que sur les travaux individuels j'avais toujours un avantage considérable sur les autres grace à la qualité de la forme (alors même que j'écris pas particulièrement bien) et même si mes idées n'étaient pas forcément meilleures...
Je ne sais pas si ça se remarque dans d'autres pays par contre, où de toutes façons on est souvent désavantagés du fait que la langue usitée n'est pas notre langue natale, donc c'est un peu compliqué de comparer à moins d'être parfaitement bilingue.
Je ne suis pas parfaitement bilingue mais j'ai l'impression qu'aux USA ça n'est pas brillant. Pour l'anecdote, un jour mon collocataire me dit qu'on a enfin le net et que nôtre mot de passe est "Jim is awesome" (mon colloc s'appelle Jim). J'ai essayé avec toutes les orthographes que je pouvais imaginer, avec ou sans capitale, etc .. . Le mec rentre le lendemain et se fout de ma gueule parceque je ne sais pas écrire 'awsome' (il croyait qu'il n'y avait pas de 'e').
Mongol. Ça arrive régulièrement.
Karloff a écrit:
Bien vu le "quali", 300 x par jour au taf (tiens d'ailleurs le mot taf a remplacé le mot travail)
Le truc qui fait froid dans le dos. Je suis bien content de ne plus être à Paris.
D'une manière générale, des que quelqu'un s'exprime en langage soutenu pour parler de banalités quotidiennes, ou même des mails professionels en fait, j'ai tendance à trouver ça lourd et chiant. L'impression que la personne en face de moi se force.