Forum de FilmDeCulte

Oui mais c'est malin: comme il n'est pas foutu de faire un beau plan, il fait une lumière dégueu avec des ombres partout et après il dit que c'est volontaire.

Tu sembles bien naïf.

Vous pensez quoi de Bozon?
Parce que j'ai vu Mods et La France, et c'est plutôt bon donc je me tâte pour celui-ci. Vu que les critiques semblent partagés et les histoires de copinages, c'est la grosse interrogation.
Son cinéma a toujours été décalé, un peu à la marge mais de qualité. Donc je ne sais pas si on est en face d'un ratage ou d'un film qui va être réévalué dans quelques années.
La bande-annonce ne donne pas trop d'indices, soit un truc loupé, soit un truc décalé et vachement réussi.

Halu de voir l'édito des Inrocks de cette semaine consacré au film d'Axelle Roppert (qui y est critique de cinéma)... Rendez-nous Audrey Pulvar!

"Ropert, elle, sort des rails, et invente autre chose que les conventions routinières. Forcément, au début, ça fait bizarre, comme le vrai goût du raisin fermenté quand on est habitué à boire du jus de bois."

"Et puis je ne savais pas que Louise Bourgoin pouvait être si intéressante." *Bah ouais Fredo elle a juste fait trois ou quatre fois la couve de ton canard*

Tu veux bien m'expliquer? Parce que j'imagine bien Bozon prendre Kiberlain séduit par son "visage préraphaélite"; ça m'étonnerait pas que la référence, ou une autre du même genre ait été faite au moment de faire le plan. "Tiens profitons de son visage diaphane pour faire un plan où le personnage profiterait du silence; vous avez remarqué comme le cinéma est généralement bruyant, qu'il ne laisse aucune place silence, eh bien faisons cette pause où le personnage baigne dans un silence regénérateur."
Mais je veux savoir les vraies raisons du casting de Kiberlain!

Kiberlain, c'est quelqu'un qui est toujours simple comme personne, ce n'est pas compliqué de travailleravec elle. Ce que je voulais d'elle, c'est une certaine limpidité, comme chez une actrice américaine. J'adore la scène où elle va à la rencontre de Samy Nacéri, dans l'hôtel : là elle est, plus que diaphane, elle a une espèce de timidité extrême, on dirait qu'elle va s'envoler. Elle est vraiment très forte, parce que son rôle est assez ingrat au début, c'est une vraie godiche, elle n'a rien à dire, elle est habillée d'une manière qui ne la met pas en valeur. Et elle en fait quelque chose d'aérien, de gracieux, de très dessiné, de très simple, sans effort.