Forum de FilmDeCulte

Son prochain.

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I think we're gonna need a helmet.

A ta place je m'attendrais plutôt à la rencontre entre Miami Vice et The Insider, soit un éloge de la vitesse avec du DOSSIER.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Je dirais plutôt entre Miami Vice (couleur, vitesse) et Public Enemies (film d'époque, HD). La scène d'ouverture de la version longue de Miami Vice est sans doute le meilleur indice de ce que pourrait être le film (la course de bateaux Mojo). Grosse attente de voir comment il va moderniser Le Mans.

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I think we're gonna need a helmet.

Nan mais la HD c'est le point de non-retour hein, évidemment.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Ouaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis.

Allez, je suis sûr que je ne suis pas tout seul à kiffer la HD granulée de Mike.

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I think we're gonna need a helmet.

Bien sûr que non!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Donc moins bon que ses meilleurs...j'espère pas.

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Je le vois de plus en plus se passer de dialogues, en fait. Avec sa HD, il a tendance à devenir autiste. Là, s'il doit filmer des courses de bagnoles, y a fort à parier qu'il y aura des grosses plages de 5 à 20 minutes avec juste le bruit des moteurs à donf. S'il arrive à faire le Any Given Sunday de l'automobile...

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I think we're gonna need a helmet.

Sauf qu'Any Given Sunday, ça parle, ça discours, c'est bouillant à ce niveau...tu parles au mec dont le Mann préféré est The Insider...et depuis, il ne m'a jamais comblé pareil...
Je crois qu'au-delà d'un aspect formel qui me parle moins que ses précédents, ce qui freine mon adhésion à Miami Vice et Public Enemies, c'est aussi l'écriture, moins aboutie que sur le doublé inégalable Heat/Insider...

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Heat et The Insider sont très bien écrits certes, mais on y reviendra plus à mon avis. Il a changé de façon de filmer, d'écrire, depuis Ali. Il évolue quoi. Ce que j'espère, c'est que pour chaque période, il ponde un ou plusieurs films étalons, comme il a toujours su le faire. Pour moi, Miami Vice en est clairement un sur la dernière période. Les dialogues sont rêches, le scénario est balafré au cutter, mais d'un point de vue mise en scène, ambiance, c'est le top. C'est rugueux à mort. Peut-il revenir à une forme aussi dialoguée que Any Given Sunday ou The Insider ? Sûrement, comme ça a été le cas avec Collateral. Mais je voterai volontiers pour un AGS aussi rugueux que Miami Vice, parce que le Stone est hyper didactique, même si très bien fait. Y a moyen de faire dans le très épuré. C'est d'ailleurs ce qui m'a bien plu à la revision de Public Enemies, c'est épuré, alors ça me gêne beaucoup moins que lorsque c'est raté et bavard.

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I think we're gonna need a helmet.

L'écriture de "Public Enemies" est mons aboutie mais celle de "Miami Vice" est juste différente pour moi. Elle repose moins sur les dialogues, elle est moins dans l'explication, mais le film reste à mon sens très précis. Ca reste un film fait pour la HD, pas loin de l'exercice de style, mais cet exercice de style ne repose pas sur rien et reste soutenu par le scénario (contrairement à "Public Enemies", l'échec du style Mann, où le manque d'alchimie entre la forme et le fond se fait cruellement sentir)

Déjà-vu, tu parle d'un éloge de la vitesse avec du dossier, je suis plutôt d'accord, mais j'estime que le dossier ne sera pas seulement raconté par les dialogues, comme c'est surtout le cas dans "Révélations", mais aussi avec les images, les sons. Mann doit sûrement cogiter sur la bonne approche à adopter pour mettre en images cette histoire de duel automobile. J'imagine qu'il va s'inspirer de sa série sur les courses hippiques d'ailleurs.

Sinon, je ne sais pas si c'est le fait que "Speed Racer" soit aussi un film de courses (sûrement, à vrai dire) mais j'imagine déjà un film réaliste du même genre, avec dialogues et courses qui se percutent dans un film lancé à 200 à l'heure.
Enfin bon, je m'enflamme !

Quoi qu'il en soit je suis chaud bouillant.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Oui enfin c'est avant tout un exercice de style (que j'apprécie donc pour la forme) mais au scénario pas très intéressant (vide dans le fond).

J'aime bien hein...mais c'est pas Heat. Et faut que je revois Public Enemies aussi.

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Pareil.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

A la deuxième vision (en BR, ça aide), j'ai eu un gain d'intérêt pour le "fond" qui m'avait déçu lors de la première vision. Maitenant, je souhaite pas partir sur le débat fond/forme mais dans le cas de Mann sur ces films (Miami Vice en tête je trouve), il y a une distinction peu évidente à faire. Pour moi il fait des films de forme (exercice de style si l'on veut) et les personnages, leur évolution, leurs dialogues et contextes évoluent dans un maelström visuel qui englobe et recrache tout d'un coup plutot que de départager scène formelle/histoire. Je pense par exemple à l'incarnation de Purvis lors de sa première scène, qui tire à 80 mètres sur un mec de dos. C'est autant (dans sa conception et surtout dans sa réalisation) de la forme que du fond. Là je prends pas du tout le meilleur exemple, d'une part parce que le film a plein de faiblesse et d'autre part car je pense qu'il faudrait étaler ça sur bien plus qu'une séquence, mais il y a à l'évidence dans les derniers films de Mann (Collateral aussi beaucoup) une notion que je ne saurai exactement définir qui entremêle la puissance de feu de la mise en scène avec la caractérisation de ses personnages. C'est pas à proprement parler nouveau au cinéma, mais la HD et le talent narratif de Mann (et de ses collaborateurs j'imagine) en font quelque chose d'assez unique dans le cinéma "d'action". C'est un peu une révolution du genre de celle de McTiernan et son cinéma intellectualisant ludiquement l'action à la fin des 80's quoi.