Forum de FilmDeCulte

A la deuxième vision (en BR, ça aide), j'ai eu un gain d'intérêt pour le "fond" qui m'avait déçu lors de la première vision. Maitenant, je souhaite pas partir sur le débat fond/forme mais dans le cas de Mann sur ces films (Miami Vice en tête je trouve), il y a une distinction peu évidente à faire. Pour moi il fait des films de forme (exercice de style si l'on veut) et les personnages, leur évolution, leurs dialogues et contextes évoluent dans un maelström visuel qui englobe et recrache tout d'un coup plutot que de départager scène formelle/histoire. Je pense par exemple à l'incarnation de Purvis lors de sa première scène, qui tire à 80 mètres sur un mec de dos. C'est autant (dans sa conception et surtout dans sa réalisation) de la forme que du fond. Là je prends pas du tout le meilleur exemple, d'une part parce que le film a plein de faiblesse et d'autre part car je pense qu'il faudrait étaler ça sur bien plus qu'une séquence, mais il y a à l'évidence dans les derniers films de Mann (Collateral aussi beaucoup) une notion que je ne saurai exactement définir qui entremêle la puissance de feu de la mise en scène avec la caractérisation de ses personnages. C'est pas à proprement parler nouveau au cinéma, mais la HD et le talent narratif de Mann (et de ses collaborateurs j'imagine) en font quelque chose d'assez unique dans le cinéma "d'action". C'est un peu une révolution du genre de celle de McTiernan et son cinéma intellectualisant ludiquement l'action à la fin des 80's quoi.

il y a à l'évidence dans les derniers films de Mann (Collateral aussi beaucoup) une notion que je ne saurai exactement définir qui entremêle la puissance de feu de la mise en scène avec la caractérisation de ses personnages

C'est le fond Peckinpah, qui est là depuis Thief.

C'est aussi un peu à mettre en relation avec certains films HK, des vieux ou des plus récents comme Time and Tide.

C'est aussi un peu à mettre en relation avec certains films HK, des vieux ou des plus récents comme Time and Tide.