Forum de FilmDeCulte

On lui pose une question sur ses origines allemandes qu'il a appris tardivement.

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CroqAnimement votre

Non plus précisément la question au départ venait d'une journaliste qui citait une interview de Lars dans laquelle il disait s'intéresser à l'esthétique nazie (et en particulier à l'architecte Albert Speer)

Sinon la conférence de presse est disponible sur le site du festival,..

Si le jury lui remet un prix, est-ce qu'on va dire que c'est juste pour contester le bannissement?

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Mauvais point pour le festival de refourguer les vieilles lunettes 3D hyper lourdes qu on trouvait au début chez UGC qui assombrissent particulièrement l image. Du coup j ai passé tout le Miike à les enlever et les remettre, préférant voir parfois un peu flou qu à travers une lorgnette pleine de suie.

Ce serait dommage, ça a déjà été fait :

bannissement-andrei-zviaguintsev-2007-t6889.html?hilit=bannissement

http://tops.plan-sequence.com/filmdetai ... ilmid=1251

De toute façon Thierry Frémeaux à dit que la femme de Von Trier était juive,..(et les deux enfants de Lars aussi de fait), comment peut-on au-dela de ses excuses encore le soupçonner d'être antisémite? C'était de l'humour (très) noir mais c'était de l'humour, et s'il avait dit que "L'iran fait chier" on lui aurait remis "le prix spécial de la liberté d'expression", au lieu de l'exclure au nom de la liberté d'expression,.. Cette décision est absurde et je pense qu'elle sert plus l'antisémitisme qu'elle ne le discrédite.

Bien sur ce qui choque (même si le second degré me parait évident) c'est l'association des deux, je ne pense évidemment pas du tout qu'il y'a un lobby sioniste qui à fait pression sur le festival. Et je ne vois pas ce qu'il y'a d'antisémite dans ma phrase ; c'est un autre débat, mais c'est bien le problème en France , on catalogue les gens comme étant antisémite pour tout et n'importe quoi, ce qui est réellement dangereux car certaines personnes finissent vraiment par le devenir à force d’exaspération.

Je pense que Kirsten aura le prix - pour son jeu et sa saine réaction lors de la conférence de presse.

Sinon il a quand même dit qu'il était nazi (et il y a eu des juifs qui ont collaboré avec le nazisme) lors d'une conférence de presse publique lors du festival de cannes, manifestation organisée par l'Etat.

Donc c'était prévisible, je pense que Frémaux a tout fait pour que cela ne se produise pas.

Le gros problème, c'est quand même de prendre pour une déclaration solennelle le "je suis nazi". C'est quand même d'une connerie pas possible... On dirait que les journalistes, leur lecteurs, absolument tout le monde a retiré son cerveau, envoyé la déclaration à un analyseur de texte, qui a repéré les mots "JE" "SUIS" "NAZI", et qui a déclenché l'alerte rouge.

C'est même plus une histoire de second ou de premier degré, c'est juste retirer sciemment et très consciemment la phrase de son contexte de la manière la plus manipulatrice qui soit.


Sinon, lol pour ça...

(perdu au milieu du rapport cannois annuel toujours aussi détestable de Chronicart).

On peut savoir pourquoi ?

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Le côté "ça je l'ai pas vu / ça j'ai dormi / ça je vais pas me l'infliger, mais voilà, je sais de toute façon que c'est quand même de la merde" + l'habituel "je comprend pourquoi les gens pensent ça du film, les cons, moi j'ai compris mieux que tous les autres" me sort par les trous de nez. C'est moins pire que d'autres années sur ce plan-là, mais disons que tout ce qui peut-être irritant dans leurs critiques (que j'aime plutôt, on a déjà parlé ici) se retrouve concentré dans le blog cannois.

"Un truc au sujet de Cannes, et des conditions dans lesquelles on voit les films ici : on sait bien que ce sont des conditions un peu absurdes, d'abord parce qu'on voit trop de films (c'est le propre des festivals), surtout parce qu'on les voit un peu n'importe comment, à travers un brouillard plus ou moins épais selon les jours, en tout cas dans une forme, disons, relative. J'avais toujours mis ça jusqu'ici sur le compte de la fatigue bien légitime qui s'accumule vite, des nuits trop courtes, de l'effet de saturation permanente qu'implique un pareil barnum et qui fait qu'en bout de course on finit purement et simplement par halluciner les films. En fait non, pas seulement, cet espèce de vertige est là d'emblée, dès les premières projos, et pour une raison très simple : Cannes est probablement le seul endroit au monde où voir un film est un privilège qui s'arrache au prix d'une intense dépense physique, une sorte d'exercice militaire insensé dont on s'accommode sans broncher – courir en jouant des épaules dans la foule compacte, rôtir au soleil en file indienne pendant une demie heure, décliner son identité d'accrédité, passer ensuite au détecteur de métaux, rejouer des coudes pour trouver un siège et finalement s'y laisser tomber, rincé. Arrivé à ce stade, un être humain normalement constitué n'a pas besoin d'un film. Il a besoin d'une douche. Il y a peut-être une règle générale à en tirer : les bons films, à Cannes, sont ceux qui font l'effet d'une bonne douche. Quand on ressort d'une projection aussi fourbu qu'on y est rentré, en général, ce n'est pas bon signe."



"Je filais il y a quelque jour une hasardeuse métaphore de la douche au sujet des films vus à Cannes (un bon film = une bonne douche). Il en est une autre plus vraie, et qui est particulièrement adaptée ici : un bon film fait toujours l'effet d'une maison, c'est un refuge, un endroit qu'on veut habiter à nouveau une fois passé le temps de la projection. J'en suis là avec Tree of life, qui pourtant ce matin m'avait laissé un peu indécis : j'ai envie d'y retourner, d'y reposer mes valises."


Tu fais bien de le dire, parce que je me demandais pourquoi tu le lisais du coup.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Lol, t'es de Chronicart, Déjà-vu ? Le cross-over de la mort...

Wow, t'es un nazi en fait.