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MessagePosté: 17 Mai 2009, 17:53 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Basé sur un fait divers, La journée du jeune Peping , élève policier la journée, qui le soir venu travaille pour un gang, pour faire vivre sa famille. Le jour même de son mariage, le gang emmène Peping kidnapper une prostituée, une "mission" qui tourne vite à la descente aux enfers.


Cauchemar en apnée d'une noirceur absolue (et d'ailleurs tourné de nuit aux 3/4), Brillante Mendoza change encore avec brio de registre avec un film entre polar et horreur. Anxiogène, d'une violence choquante et brute qui n'hésite pas à asphyxier le malaise en étirant les scènes jusqu'à la nausée (le kidnapping et la traversée en voiture, quasi muette, dure le tiers du film), Kinatay n'a aucune chance de figurer au palmarès et a bien fait claquer les sièges du festival. Un choc magistral, un exercice de style inouï.
5/6

Impossible d'enchaîner avec un Guediguian après ça!


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MessagePosté: 18 Mai 2009, 00:50 
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Inscription: 04 Juil 2005, 14:45
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Localisation: --> ici <--
C'est un vrai sentiment de colère mélangé de haine que j'ai pour ce film.
L'impression ultime de se faire prendre pour un con avec un film d'une nullité affligeante, étiré à ne plus savoir qu'en faire et rempli de scénes plus inutiles les unes que les autres

0/6

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Captain phpBB - kikoo lol mdr !!!!!


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MessagePosté: 18 Mai 2009, 01:13 
Une noirceur radicale qui peut parfois s'avérer pénible sur la durée mais qui dévoile progressivement toute l'étendue de sa force désespérée en ne laissant pas indemne le spectateur. Cela s'appelle un grand film d'horreur.

Tarantino fait partie des rares qui ont longtemps applaudi alors que la rangée du jury était déserte.

5/6


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MessagePosté: 18 Mai 2009, 21:02 
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Inscription: 26 Jan 2008, 00:06
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En fait, Tarantino, c'est le vrai baromètre de Cannes. Celui qui court, qui applaudit et qui aimera la performance d'acteur.


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MessagePosté: 18 Mai 2009, 22:54 
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Schtroumpf sodomite
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Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
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En fait, Tarantino, il aime tout.

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N'écoutez pas Film Freak


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MessagePosté: 18 Mai 2009, 23:41 
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Inscription: 26 Jan 2008, 00:06
Messages: 5534
Et tout le monde l'aime.
En fait Tarantino c'est Tinky Winky.


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MessagePosté: 19 Mai 2009, 08:26 
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Inscription: 01 Mai 2007, 12:27
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Tetsuo a écrit:
En fait, Tarantino, il aime tout.


C'est exagéré mais il aime de tout, on est très loin du cinéaste-critique avec lui.

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MessagePosté: 19 Mai 2009, 21:58 
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En fait Tarantino c'est JC ?

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On a frôlé la fissure anale...

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MessagePosté: 20 Mai 2009, 00:19 
Pandor a écrit:
En fait Tarantino c'est JC ?

Et toi, t'es un clown?


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MessagePosté: 25 Mai 2009, 10:13 
Tarantino :

"Je l'ai trouvé extraordinaire. Pour un film qui vous place en position de témoin, j'y ai cru du début jusqu'à la fin.(...) La situation est à la fois horrible et ordinaire, presque ennuyeuse. Et c'est quand même flippant qu'un truc pareil puisse être ennuyeux. Par certains aspects, Kinatay m'a rappelé Outrages, le film de Brian de Palma. Nous sommes témoins du meurtre de cette prostituée à Manille, un être "jetable" si on se réfère au monde dans lequel elle vit. Et le film nous fait prendre conscience de son humanité en témoignant de sa douleur."

J'acquiesce.


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MessagePosté: 27 Mai 2009, 10:27 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
Messages: 12933
Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Peut-être le seul film cannois tropicanesque qui vieillit bien chez moi (pas que les autres vieillissent mal, juste qu'ils vieillissent là où ils étaient déjà posés). Le film est largement moins narratif que Foster Child ou Serbis et c'est un peu déstabilisant si tu t'attends à un bis (mon cas). Là on est davantage dans l'expérience formelle (cf la scène de la voiture) où le prétexte reste, par contre, assez proche de ses précédents films, avec cette opposition de deux mondes (Foster Child est nettement tranché en deux, Serbis, de son intro où un monde pénètre l'autre par le son, par son décor-monde, et sa fin, ne parle que de ça, Tirador où l'un infiltre l'autre aussi), où le décor de la réalité philippine reste assez voisin, mais dans une veine quasi horrifique, qui pèse encore sur l'épilogue. Je trouve que ça tourne parfois en rond par contre, sur 1h50 c'est un peu juste... mais le prix de la mise en scène, surtout pour un mec comme lui, je trouve ça audacieux et bien pensé.

3-4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 20 Nov 2009, 23:38 
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Inscription: 03 Déc 2008, 01:24
Messages: 3455
Petit aparté : Je n’avais pas aimé Serbis sans doute parce que la façon de filmer de Brillante Mendoza (caméra portée qui bouge vachement) me sortait complètement du film. Là je me suis rendu compte que ça ne marchait pas le jour mais bien la nuit. Ca tombe bien la majeure partie du film se passe la nuit et même une nuit plus précisément.

Et l’entrée véritable dans film et le processus d’identification avec le personnage démarre sur quelque chose d’absolument gonflé. Donc le personnage principal, plus ou moins bloqué dans une voiture avec des malfrats pour qui il travaille (mais juste comme ça), voit l’enlèvement d’une prostitué par les dits malfrats avec rouage de coups etc… et elle est donc embarquée dans la même voiture. Sauf que là où dans un film « normal », la séquence serait expédiée en 2 minutes Mendoza la fait durer, et durer, beaucoup trop longtemps pour un film, de telle manière qu’elle nous paraît en temps réel. Et là Mendoza commence déjà à tester nos limites de spectateur, est-ce qu’on osera penser à autre chose ? Et ça ne fait que commencer…

Au fur et à mesure de l’avancée du personnage vers le véritable enfer auquel il va assister, la mise en scène se fait de plus en plus subjective et sensuelle, captant des images, des sons. Et il y a un moment où le spectateur se trouve dans une position d’identification extrême avec le personnage lui-même spectateur. Il a le choix de fuir, ce qu’il a l’intention de faire d’ailleurs (sa « tentative » est d’ailleurs remarquablement mise en scène), mais il ne le fait pas. Et embarque le spectateur avec lui. Et Mendoza explose toutes les limites, il montre tout ce qu’on verrait, l’horreur absolue. Et il nous interroge, non pas sur ce qu’on aurait fait à la place du mec, mais ce qu’on fait là sur ce siège de cinéma, est-ce qu’on doit rire (faut vraiment être malade), pleurer, fermer les yeux, est-ce qu’on doit se casser, furieux du vilain tour que nous a joué Mendoza pour mettre un 0 à son film ensuite ? Certains auront choisi cette solution.
Le cinéaste explore les limites du cinéma en tant que divertissement, en tant qu’art, en tant que moyen d’expression. Après cette nuit, tout semble avoir changé et pris un sens différent, Peping vomi. Et nous qu’est ce qu’on va faire ? On ne vomira pas, on ne s’engagera pas dans la police pour arrêter ces criminels, on passera à autre chose. C’est terrifiant.

5+/6 Et je trouve le prix de la mise en scène assez intelligent.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur


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MessagePosté: 25 Nov 2009, 01:26 
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Inscription: 04 Juil 2005, 20:24
Messages: 1412
D'une lourdeur de sens et d'exécution inimaginable, le penchant philippin de 4 mois 3 semaines mes couilles.

Je vais pas faire un inventaire mais tout de même :
- le raccord sur le hachoir après le massacre...
- les inserts sur le pull : "école de police", "quand on a perdu 2 heures au ciné on les a perdus à jamais"...
- le cynisme dégueulasse de la fin...
- les effets sonores qui stabilossent le tout...


Fâché je suis.


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MessagePosté: 23 Fév 2015, 01:38 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24051
En route pour la joie. Bon, pas grand chose à en dire: Mendoza est très fort pour créer une ambiance, nous prendre par les tripes et nous plonger la tête la première dans l'horreur ordinaire. Après, je trouve que le film baisse en intensité quand ils arrivent dans l'appartement. Je ne suis pas trop fan du côté grossier du dernier quart d'heure.

3/6


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MessagePosté: 01 Avr 2021, 10:02 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22990
Localisation: Paris
Premier Mendoza que je vois (et je ne trouve rien d'autre de lui...), et sentiment partagé entre d'un côté cette incroyable montée en puissance dès la scène de l'enlèvement, et de l'autre quinze premières minutes qui contiennent tout ce que je déteste en terme de mise en scène. Sans compter un démarrage décousu, et des digressions auxquelles je ne comprends rien, telles que toute la scène sur la mère qui appelle son fils sur le point de se suicider...
4/6

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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