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En une nuit, Pierre va partager avec sa belle-fille Chloé, ce grand secret qui le hante depuis vingt ans, celui qui le mit face à lui-même, à ses contradictions et à ses choix, à son rôle d'homme et à ses manques. Le secret de cet amour pour Mathilde, pour lequel il n'a pas tout abandonné, choisissant une route plus sûre et plus connue. En une nuit, nous saurons la vie d'un homme qui n'osa pas.

Cette fois Zabou n'aura pas réussi à refaire prendre le dessus de la mise en scène sur le pathos. Plus dommageable encore, l'interprétation ne tient souvent que grâce à Marie-Josée Croze, évidente, face à un Daniel Auteuil qui semble s'en rabattre les glawis depuis Un coeur en hiver (la scène où il éclate en sanglots fait juste mal tant c'est surjoué) et une Florence ça se discute-bas les masques Loiret-Caille toujours dans la névrose, dans les yeux rouges et la bouche tordue à qui on voudrait lancer un caisson de Kleenex ou faire des shoots de codéine tellement c'est toujours la même chose (genre j'ai piqué les rôles d'Anne Consigny jeune).
La construction en flashbacks nuit au film qui se perd dans le drame bourgeois où on sait d'emblée que tout es joué d'avance et quand il en sort par l'intermédiaire d'un "pacte" qui redonne une vigueur à l'histoire, elle retombe dans les pièges de la surécriture à la française. Bref c'est raté.
2/6

Je comprends pas bien ce que tu dis.
Je trouve la mise en scène relativement à l'aise. Zabou tente pas mal de choses avec un montage image/son plus """"expérimental"""" que d'habitude (en fait c'est le premier film que je vois d'elle), qui n'ont pas toujours un heureux effet, mais de manière générale j'ai trouvé ça créatif.
L'ennui avec le scénario, c'est que l'on sait parfaitement où l'on va, tout est "sur des rails", comme j'ai pu le lire je sais plus où. Mais sinon j'ai trouvé ça bien écrit, bien dialogué. Beaucoup de belles scènes.


Pas d'accord. Je pense d'ailleurs l'inverse. Daniel Auteuil (qui est pour moi, en gros, le meilleur acteur Français vivant) est une fois de plus remarquable de justesse. Je suis allé voir le film pour lui et je n'ai pas été déçu. Déçu, par contre, par MJ Croze, belle certes, mais pas hyper hyper convaincante, surtout dans les scènes "fortes". On comprend sans problème l'amour de Pierre, mais l'alchimie aurait à mon avis mieux fonctionné avec une autre actrice, meilleure et peut-être moins jeune.


C'est la première fois que je voyais Florence Loiret-Caille, et je l'ai trouvée convaincante.


Ah bon? Pas du tout. C'est le but... Le mec raconte son histoire!


Pfff. J'en ai marre de cette expression, comme s'il fallait toujours reprocher aux personnages de ne pas être pauvres.


Pour moi c'est plutôt réussi. Pas génial, mais réussi. Ca m'a touché, Auteuil est grand, et ya plein de belles choses en écriture et dans des petits détails.

4/6
et donc plutôt une bonne surprise. Gavalda apparemment ça fonctionne sur moi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le début du film est une catastrophe d'une lourdeur incroyable tant dans la mise en scène que dans l'interprétation, Florence Loiret-Caille est insupportable en hystéro-timbrée limite autiste, la gamine aussi un peu.
Après le film s'en sort mieux quand il lorgne plutôt vers la légèreté des sentiments entre Auteuil et Marie-Josée Croze (belle scène avec les chinois). Mais le film retombe souvent dans la lourdeur et Auteuil devient nettement moins bon dans ces cas là (la scène où il sanglote est effectivement assez ignoble).
Les effets de mise en scène dont parle Arnotte me paraissent plutôt alourdir encore le film pas toujours aidé par les dialogues en plus (je vais paraître insistant mais là aussi les dialogues sont bien plus réussis dans la légèreté).
Un film plutôt raté donc avec néanmoins quelques bons moments.

2-3/6

Et je suis le seul à trouver que Daniel Auteuil ressemble de plus en plus à De Niro? (physiquement)

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur