Forum de FilmDeCulte

[Info modo : post en réponse à un premier message effacé]


AH ÇA TUE, HEIN !
Putain j'avais découvert ça par hasard, sans rien en savoir. Quelle baffe je me suis pris !!! Énorme.

Bon, je vais me recoucher. Putain de gastro.

Chef d'oeuvre!
découvert à l'époque en vhs,dans une copie recadrée ,mais je m'étais déjà pris une bonne grosse claque!
Le redécouvrir en dvd fut un plaisir...
A noter que le remake est présenté à Gérardmer...

_________________

Je suis très étonné Hal, tu ne connaissais pas ce film, même pas de nom ? Ben moi aussi j'avais trouvé ça très très bien.

_________________

Salut.

Je l'avais vu sur "grand" (tout est relatif) écran à sa sortie en salle, et j'avais alors beaucoup aimé. Cela ne me rajeunit pas!

Je me le suis re-procuré en DVD Zone 1 récemment, car j'avais une furieuse envie de le revoir: eh bien, pas déçu du tout! Ce film écologico-fantastique très subtil n'a pas pris une ride. Excellent du début à la fin.

Découvert dans le cadre des Journées cinématographiques 2021 (le lockdown dû au COVID a du bon, ça me permet de profiter de festivals, après celui de La Roche-sur-Yon l'année dernière, dans lesquels je n'aurais sinon pas mis les pieds). En plus ils ont eu la bonne idée de compléter la diffusion des films par des rencontres avec les réals ou des critiques. Pour celui-ci c'est V. Malausa qui s'y est collé (https://vimeo.com/519123671). 25 minutes où il se tortille, se triture les doigts, donne l'impression de prendre la parole en plein marathon, mais où il dissèque avec justesse ce qui fait la force du film, sa dimension écologique très en avance sur son temps (dès le début du film Eggleston met clairement ce sujet au cœur du film, entre la cigarette jetée par la fenêtre qui déclenche un début d'incendie au kangourou écrasé sur la route, plus tard les bouteilles de bières qui sont balancées dans les bois et la mer, il n'a de cesse de décrire ce couple comme des éléments néfastes à la nature), et l'utilisation d'un bestiaire aussi étrange que déterminé. C'est vraiment ce que j'ai préféré dans le film, ce que j'ai trouvé de mieux maîtrisé à l'écran, même si certaines séquences crient le manque de moyen (l'attaque de l'aigle que l'on croit toute droit sortie des Oiseaux d'Hitchcock). De l’opossum teigneux à l'irrépressible avancée du lamantin (dont la place dans le film rappelle celle du dieu-cerf de Princesse Mononoké), on ressent l'étau se refermer progressivement sur ce couple qui fait du camping sauvage. Et la fin est vraiment parfaite

Là où j'ai par contre une certaine retenue, c'est que j'ai eu l'impression qu'Eggleston abusait de la panoplie du film du genre, tirant toutes ses cartouches dans l'espoir de créer un certains nombres de fausses pistes , voir pire avec la passif du couple

4/6