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MessagePosté: 05 Oct 2008, 23:50 
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Inscription: 03 Fév 2008, 23:10
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
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Devenu assassin pour venger Shoko, la femme qu'il aime en secret, Wakizaka doit accepter le marché que lui propose l'unique témoin du meurtre, un fonctionnaire coupable d'avoir détourné 30 millions de yens : garder le butin jusqu'à sa sortie de prison. Mais Shoko s'est mariée avec un autre, et Wakizaka décide un jour de dépenser tout l'argent en un an, puis de se suicider.



L’un des chefs d’œuvres de l’Oshima pré Empire des sens est une superbe mise en scène du désœuvrement, une quête effrénée d’un plaisir irrattrapable parce que déjà passé, et de l’incommunicabilité. Visuellement superbe, cinglant, atteignant parfois des moments d’une splendeur incroyables, compensée à merveille par la noirceur de certains autres et la capacité à saisir l’apathie ce film touche d’autant plus par la subtilité incroyable de sa narration et de ses descriptions.
Le drame est pignant au point d’en être risible, et Oshima a réussi à poser les base d’un genre qu’il annonçait dès le début du film : Non pas une tragédie mais une comédie sinistre. Ce genre par son réalisme touche sans doute encore plus que le précédents en ce qu’il arrive à illustrer choses de la vie d’une manière jusque là impossibles.


6/6 et Oshima se retrouve dans mon cercle très fermé des réalisateurs à trois
6/6 (avec Chaplin, Visconti et Godard, en fait… je continue de chercher). Alors que j’en ai vus que 5 ou 6. Je crois que j’attends de voir contes cruels de la jeunesse pour qu’il devienne mon réalisateur culte…

_________________
C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs


Dernière édition par Bub le 14 Nov 2008, 09:20, édité 3 fois.

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MessagePosté: 06 Oct 2008, 00:11 
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Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
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Hormis Furyo ( pas un grand fan ), je n'ai vu que celui ci d'Oshima.

Et bizarrement, alors que j'avais surkiffé en salle, il ne m'en reste que très peu de souvenir, quelques scènes très forte ( comme celle en bord de mer ) et l'envie de le revoir.
Il faut vraiment que je mette la main dessus, c'était un 6/6 facile.


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MessagePosté: 15 Oct 2008, 00:12 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
Messages: 12933
Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Ca m'a autant gavé que Contes cruels de la jeunesse, avec la même absence d'empathie pour les personnages qui me donne l'impression de regarder un (très beau) train. Oshima je le trouve en fait pas mal de coudées en-dessous de ses voisins de nouvelle vague nippone, même si la comparaison peut être con vu que les univers sont assez différents (donc oublie cette phrase).

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 15 Oct 2008, 16:51 
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Petit joueur
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Inscription: 22 Sep 2008, 12:20
Messages: 33
Blissfully a écrit:
Oshima je le trouve en fait pas mal de coudées en-dessous de ses voisins de nouvelle vague nippone, même si la comparaison peut être con vu que les univers sont assez différents.


C'est encore plus flagrant avec certains de ses films de la fin des 60's, avec des expérimentations très en-dessous de ses camarades indépendants, Matsumoto ou Yoshida en tête. Bref, ça fait très wannabe-avant gardiste quoi.

(mais bon, Oshima a inventé le cinéma, on lui pardonne hein :lol: )

(non)


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MessagePosté: 30 Jan 2018, 15:13 
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Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14539
D'accord avec Bub.

J'adore la manière dont Oshima décrit les rapports amoureux-sociaux comme un cérémonial où s'invite les pulsions d'amour et de mort des différents personnages. On peut voir dans chacune des compagnes une métaphore de la société japonaise de l'époque et cette course vers la chair (triste) qui tourner vers le désespoir et la folie est fascinante. Et puis cette mise en scène très brute qui rend à la fois le film sensuel et terriblement abstrait. On se demande si l'histoire ne découle finalement pas de la sphère mental de son héros tellement on a l'impression de voir se croisées visions fantasmes et images naturalistes.

Film sulfureux (déjà que c'est trash aujourd'hui, j'imagine même pas en 1965) et à la fois terrible critique sociale du Japon, gros morceau de cinéma pour ma part.

6/6


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MessagePosté: 30 Jan 2018, 17:15 
Parmi les Oshima, "l'enterrement du soleil" et "l'Obsédé en plein Jour" font partie des rares films qui m'ont vraiment bouleversé, tant par la forme que le récit.


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MessagePosté: 30 Jan 2018, 22:37 
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Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14539
Envie de creuser cet auteur, je n'ai du en voir que 4 et que des très bons souvenirs cinématographiques.


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