Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 21 Nov 2024, 17:05

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 messages ] 
Auteur Message
MessagePosté: 05 Oct 2008, 23:50 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Fév 2008, 23:10
Messages: 4050
Localisation: bah un cimetière, tiens...
Image

Devenu assassin pour venger Shoko, la femme qu'il aime en secret, Wakizaka doit accepter le marché que lui propose l'unique témoin du meurtre, un fonctionnaire coupable d'avoir détourné 30 millions de yens : garder le butin jusqu'à sa sortie de prison. Mais Shoko s'est mariée avec un autre, et Wakizaka décide un jour de dépenser tout l'argent en un an, puis de se suicider.



L’un des chefs d’œuvres de l’Oshima pré Empire des sens est une superbe mise en scène du désœuvrement, une quête effrénée d’un plaisir irrattrapable parce que déjà passé, et de l’incommunicabilité. Visuellement superbe, cinglant, atteignant parfois des moments d’une splendeur incroyables, compensée à merveille par la noirceur de certains autres et la capacité à saisir l’apathie ce film touche d’autant plus par la subtilité incroyable de sa narration et de ses descriptions.
Le drame est pignant au point d’en être risible, et Oshima a réussi à poser les base d’un genre qu’il annonçait dès le début du film : Non pas une tragédie mais une comédie sinistre. Ce genre par son réalisme touche sans doute encore plus que le précédents en ce qu’il arrive à illustrer choses de la vie d’une manière jusque là impossibles.


6/6 et Oshima se retrouve dans mon cercle très fermé des réalisateurs à trois
6/6 (avec Chaplin, Visconti et Godard, en fait… je continue de chercher). Alors que j’en ai vus que 5 ou 6. Je crois que j’attends de voir contes cruels de la jeunesse pour qu’il devienne mon réalisateur culte…

_________________
C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs


Dernière édition par Bub le 14 Nov 2008, 09:20, édité 3 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Oct 2008, 00:11 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
Messages: 1031
Hormis Furyo ( pas un grand fan ), je n'ai vu que celui ci d'Oshima.

Et bizarrement, alors que j'avais surkiffé en salle, il ne m'en reste que très peu de souvenir, quelques scènes très forte ( comme celle en bord de mer ) et l'envie de le revoir.
Il faut vraiment que je mette la main dessus, c'était un 6/6 facile.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 15 Oct 2008, 00:12 
Hors ligne
Matou miteux
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
Messages: 12933
Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Ca m'a autant gavé que Contes cruels de la jeunesse, avec la même absence d'empathie pour les personnages qui me donne l'impression de regarder un (très beau) train. Oshima je le trouve en fait pas mal de coudées en-dessous de ses voisins de nouvelle vague nippone, même si la comparaison peut être con vu que les univers sont assez différents (donc oublie cette phrase).

2/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 15 Oct 2008, 16:51 
Hors ligne
Petit joueur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Sep 2008, 12:20
Messages: 33
Blissfully a écrit:
Oshima je le trouve en fait pas mal de coudées en-dessous de ses voisins de nouvelle vague nippone, même si la comparaison peut être con vu que les univers sont assez différents.


C'est encore plus flagrant avec certains de ses films de la fin des 60's, avec des expérimentations très en-dessous de ses camarades indépendants, Matsumoto ou Yoshida en tête. Bref, ça fait très wannabe-avant gardiste quoi.

(mais bon, Oshima a inventé le cinéma, on lui pardonne hein :lol: )

(non)


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Jan 2018, 15:13 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14461
D'accord avec Bub.

J'adore la manière dont Oshima décrit les rapports amoureux-sociaux comme un cérémonial où s'invite les pulsions d'amour et de mort des différents personnages. On peut voir dans chacune des compagnes une métaphore de la société japonaise de l'époque et cette course vers la chair (triste) qui tourner vers le désespoir et la folie est fascinante. Et puis cette mise en scène très brute qui rend à la fois le film sensuel et terriblement abstrait. On se demande si l'histoire ne découle finalement pas de la sphère mental de son héros tellement on a l'impression de voir se croisées visions fantasmes et images naturalistes.

Film sulfureux (déjà que c'est trash aujourd'hui, j'imagine même pas en 1965) et à la fois terrible critique sociale du Japon, gros morceau de cinéma pour ma part.

6/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Jan 2018, 17:15 
Parmi les Oshima, "l'enterrement du soleil" et "l'Obsédé en plein Jour" font partie des rares films qui m'ont vraiment bouleversé, tant par la forme que le récit.


Haut
  
 
MessagePosté: 30 Jan 2018, 22:37 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14461
Envie de creuser cet auteur, je n'ai du en voir que 4 et que des très bons souvenirs cinématographiques.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Tabou (Nagisa Oshima - 2000)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Blissfully

24

2967

06 Oct 2008, 09:00

the black addiction Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Petit garçon (Nagisa Oshima - 1969)

Lohmann

1

1285

29 Jan 2017, 20:30

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'Empire des sens (Nagisa Oshima - 1976)

Blissfully

8

1651

20 Aoû 2007, 19:06

Jericho Cane Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Été japonais : double suicide (Nagisa Oshima - 1967)

Blissfully

6

1372

27 Juin 2009, 14:09

Bub Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Nuit et brouillard du Japon (Nagisa Oshima - 1960)

Tom

0

1432

04 Oct 2012, 00:45

Tom Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'obsédé en plein jour (Nagisa Oshima, 1966)

Abyssin

11

835

16 Mai 2021, 22:38

Abyssin Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Contes cruels de la jeunesse (Nagisa Ōshima - 1960)

Blissfully

0

1221

02 Sep 2007, 19:46

Blissfully Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Furyo / Merry Christmas Mr. Lawrence (Nagisa Ōshima - 1983)

geL-

5

1775

18 Nov 2011, 11:13

Mufti Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. À propos des chansons paillardes au Japon (Nagisa Oshima - 1967)

Blissfully

2

1234

01 Juil 2009, 14:31

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Menus-plaisirs Les Troisgros (Frederick Wiseman, 2023)

bmntmp

0

138

20 Juin 2024, 11:08

bmntmp Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 4 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web