Forum de FilmDeCulte

lol encule!

Une belle femme fait l'objet de poncifs énervants : le mec subjugué qui l'aperçoit pour la 1° fois, elle avance au ralenti avec une expression angélique et une légère brise venue d'on ne sait où dans les cheveux. Son teint a pris l'équivalent de 30 séances d'UV. Pire, les parodies de cette scène se contentent de la reproduire à l'identique et finissent elles aussi par être cliché. Il y a aussi le panoramique qui parcourt lentement la silhouette des pieds à la tête avec la musique adéquate.
J'aimerais bien voir de temps en temps une scène sur la beauté d'un perso féminin qui soit réussie. Peut être sommes nous blasés, il y a tellement de jolies filles à l'écran. Peut être est-ce difficile à restituer. Ou alors ça n'intéresse pas les réalisateurs, ils se disent que la même scène merdique qu'on nous sert depuis 50 ans fait très bien l'affaire.

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Tennis de Table Bordeaux

La scène d'intro du Mépris ?

Oublié. Exemple ou contre exemple ?

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Contre exemple ! Ou plutôt exemple d'"une scène sur la beauté d'un perso féminin qui soit réussie", ou du moins originale par rapport au poncif que tu as cité, même si on retrouve le même mouvement des pieds à la tête, mais le fétichisme est plus poussé et puis j'imagine que Godard était un peu un précurseur.

J'en ai marre de ce type de dialogue:

Plein de gens parlent entre eux en s'interrogeant sur la réponse à une question... Genre (j'invente un exemple): "Mais comment on fait pour pénetrer dans la base ?"

Mec qu'on s'attend pas à voir là: "Réponse". Genre: "The air shaft".

Tous les autres se retournent, abasourdis de le voir là. Silence.

Mec qui vient de parler, qui continue comme s'il n'avait pas compris le sens de leur silence (ils sont étonnés de le revoir là, ils sont pas étonnés par sa proposition de réponse): "The air shaft... That's how we enter the base".

Y a ça dans LAS VEGAS 21 à un moment. Et dans un million d'autres films.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le miroir aux alouettes qui monte à la tête d'un jeune doué et le détourne de ses vrais potes, vrais potes pas rancuniers qui viendront le tirer d'affaire à la fin... voila un truc qu'on a trop vu.

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J'y jetterai un oeil.

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Le film prend même le contre pied du poncif. Ben Affleck qui dit à Matt Damon "C'est à moi que tu le dois, si t'es encore là dans 20 ans je te tue" et qui sourit quand il passe un matin et constate que son ami a pris son envol. J'ai adoré cette idée.

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Oui, tu as un bon point.

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Non, tu parles ma langue ! je t'ai possédé ! Le jour où Freak parlera comme ça j'aurais gagné.

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Je ne suis que amour.

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La progression dans la jungle. Le mec de devant ne donne que des coups de machette inutiles, il coupe des branches minuscules qui n'obstruent absolument pas leur progression. Dans les budgets moyens ou petits, on n'a quasiment droit à une jungle carrossable. Ca n'empêche pas le mec de couper énergiquement des branches dérisoires. Mais même les blockbusters n'échappent pas à ce poncif.
On imagine le réal parlant à l'acteur ahuri 'Le spectateur veut te voir couper des trucs, OK ? La jungle doit paraitre inextricable. Donnes un grand coup de machette à chaque pas.'

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En même temps des mecs qui s'arrêteraient toutes les 2 minutes pour scier des grosses branches ça me ferait bien chier.
Et la jungle sans machette, c'est pas vraiment la jungle.

J'aime ce topic.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"