Flying Padre (1951) : Pas vu
Day Of The Fight (1951) : 4/6 (dispo en streaming sur le net je crois mais je sais plus où). Documentaire sympa sur la journée d'un boxeur avant son combat. Difficile d'y voir le Kubrick de ses futurs chefs-d'oeuvre mais une bonne idée très bien réalisée.
The Seafarers (1953) : Pas vu
Fear And Desire (1953) : Pas vu
Killer's Kiss (1955) : 4.5/6. Souvenir assez lointain mais mise en scène fourmillant déjà d'idée, une sécheresse assez inhabituel (le film dure 1h07
) et un final assez grandiose. Bref un excellent film.
The Killing (1956) : 4/6. Souvenir assez flou également si ce n'est une histoire à la narration assez orginale et une fin où tout le cynisme du bonhomme explosait en grand (une belle référence à cette scène se trouve à la fin de
Panic Room).
Paths Of Glory (1957) : 5/6. Le seul film
humain de Kubrick. Humain dans tout les sens, sa simplicité, sa naïveté et son émotion. Un des plus beaux rôles de Kirk Douglas. J'avais beaucoup pleuré.
Spartacus (1960) : 4/6. Excellent péplum dont Kubrick n'a pas à rougir. Le film est certes plus ouvertement
commercial que ses autres films mais ça reste dans le haut du panier. Le film est spectaculaire, ample, épique. Une revision s'impose ceci dit.
Lolita (1962) : 4/6. J'aime beaucoup le début, le regard ironique de Kubrick sur les personnages et je trouve la fin sublime. Mais je ne suis pas passionné sur tout le film. Kubrick a me semble-t'il trop désincarné Lolita. Ca manque de sensualité.
Dr Strangelove... (1964) : 3/6. Celui que j'aime le moins. Pas super drôle (à part Sellers en Hitler, irrésistible) et le discours politique m'avait laissé de marbre. La séquence de fin est quand même bien hallucinante.
2001, A Space Odyssey (1968) : 6/6. Là énorme choc. Je continue de considérer ce film comme le plus grand film de l'histoire de cinéma. J'ai eu l'impression que Kubrick avait soudainement absolument TOUT compris au média qu'il utilise et déroule un film d'une richesse prodigieuse. Inépuisable, sublime, fou, les superlatifs me manquent pour décrire ce qu'il représente.
A Clockwork Orange (1972) : 6/6. Gros choc aussi. Film rageur et totalement décomplexé jettant un regard sur la jeunesse (et l'humain qu'elle contient en ses germes) d'une noirceur terrible. Le film est totalement jusqu'au boutiste et représente une expérience assez unique. Je suis tout petit moins fan de la deuxième partie mais non ça reste un putain de chef-d'oeuvre.
Barry Lyndon (1976) : 4.5/6. Très bien executé, des plans sublimes et un destin incroyable et pourtant je ne suis qu'assez peu touché. Je trouve ça desincarné et finir le film sur un arrêt sur image m'avait paru une faute de goût totalement impardonnable.
The Shining (1980) : 5/6. Grand film d'horreur mais j'avoue avoir un peu du mal avec la narration. Mais une ambiance de folie et des moments de pure terreur (simplement quand Danny est sur les genoux de son père et que l'on sent qu'il va péter un câble à tout moment...tétanisant
). Enorme Jack Nicholson, par contre Shelley Duvall est absolument insupportable dans le film.
Full Metal Jacket (1987) : 5.5/6. Grand film de guerre dont j'adore la construction en deux étapes totalement complémentaire purgatoire/enfer. Les acteurs sont tous géniaux et même si je trouve le début de la deuxième partie un peu bordélique (à l'image de la guerre me direz-vous) ça reste un grand moment de ciné. La fin est superbe.
Eyes Wide Shut (1999) : 5.5/6. Il m'a fallu deux visions pour apprécier le film. La première fois je n'y avais vu qu'un drame bourgeois couvert d'un érotique chic assez ringard mais la deuxième fois j'ai plus compris les personnages et leurs fêlures qui ne demandent qu'à exulter. De plus je vois de la part de Kubrick un regard assez ironique sur ses personnages comme s'il les trouvait ridicule lui-même. A ce titre la dernière réplique me fait beaucoup rire parceque Kubrick s'ose à une négation totale du film qu'il vient de faire. Le choix du casting s'inscrit à mon avis dans cette lignée d'un film réinventant une forme de parodie. Pas le plus beau film pour finir sa carrière mais une fois de plus un gros morceau de ciné.[/i]