Forum de FilmDeCulte

C'est le top.

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Netflix les gars, Netflix.

Le principal problème du film c'est probablement ses personnages et son casting. L'original avait des personnages plutôt solides, avec un cast qui n'était pas, en nombre, aussi riche que celui de La Tour infernale par exemple (qui alignait Steeve McQueen, Paul Newman, Faye Dunaway, Fred Astaire, Jennifer Jones, OJ Simpson), mais qui comptait un Gene Hackman sortant de son Oscar ou Shelley Winters dans un rôle mémorable...d'où un minimum d'implication. Ici, on reprend la recette Le Jour d'après, avec Kurt Russell à la place de Dennis Quaid, Richard Dreyfuss à la place de Ian Holm, Mike Vogel à la place de Jake Gyllenhaal, Emmy Rossum à la place de Emmy Rossum, une brochette de has been et de débutants qui prennent pas cher, histoire d'avoir de l'argent sous le pied pour les effets. Mais si Le Jour d'après joue la carte du pur spectaculaire type gamin qui joue à détruire tous ses playmobils *gnark gnark*, Poséidon c'est un film qui, une fois la catastrophe passée (un des seuls films du genre ou le climax est au début), doit tenter de maintenir sa tension le long de la fuite des personnages.

Hors ben on s'en fout un peu. Ca va vite (1h38) par peur des temps morts, mais parfois trop (alors que Petersen est habitué aux films sinistrement interminables). Dreyfuss a un rôle de pouilleux simplement caractérisé par sa sexualité et son diams, Lucas et Vogel sont fades, Russell fatigué...il reste donc le pur exercice formel, le tour de manège. Je reste un peu sur ma faim niveau sadisme - non pas que l'original marche spécialement sur ce registre (contrairement à Tremblement de terre ou La Tour infernale qui sont d'immenses et inégalés morceaux de sadisme - la mère transpercée par les morceaux de verre devant sa fille, la nana qui brûle au ralenti avec musique méga pompeuse et hurlements de la mort), mais les extraits passés ici ou là laissaient espérer plus vicieux. Malgré tout, le retournement de bateau reste très spectaculaire, et pas mal de scènes installe une certaine tension, même si encore une fois, on n'est pas spécialement bouleversé par le sort des personnages.

Ca fera un candidat idéal à la fête du ciné cela dit et ça se regarde tout seul.

3+/6

Sinon (c'est un vrai spoiler pour les curieux donc beware)

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Doll, it's a heartbreaking affair

Oui pareil... Que c'est con, mais que c'est con... Mais y'a le quota spectaculaire qui vient relever le niveau... A côté de ça, aucun personnage ne parvient à exister, Richard Dreyfuss est là pour faire le gay et c'est tout, Kurt Russel fait son perso de Backdraft devenu maire de New York... Josh Lucas on sait même pas ce qu'il fait là. Bref, c'est vraiment catastrophique de ce côté là.

Mais le reste fait bien plaisir. 3/6 au gros maxxxx

Quand j'avais vu que les 20 premières minutes, ça promettait du bon petit spectacle carré avec persos archétypaux vite cernés, le tout pour un film catastrophe calibré quoi, que tu vois une fois, c'est cool, à la limite une deuxième, plus tard, comme ça...

Le problème, c'est que niveau perso, ça dépasse jamais ce qui t'es exposé dans ces 20 premières minutes...du coup, j'ai beau apprécier les acteurs (cool de revoir Russell et Drefuss, et je crois en Josh Lucas), leurs personnages ne sont ni assez charismatiques ou attachants pour vraiment porter le film. D'ailleurs, quand quelqu'un du groupe meurt (), c'est pas très fort. La violence et la cruauté du film sont sympas mais c'est sans plus.
J'ai beau ne pas m'extasier devant Le Jour d'après, c'était peut-être LE truc qui faisait que c'était plus que Roland qui s'amusait une fois de plus à casser New York.

Après, y a des phases sympa (si je ne m'abuse, ils ne reproduisent pas scène par scène les situations de l'original et en ça, le remake ne s'avère pas complètement inutile) mais aussi un ou deux trucs ridicules qui parfois viennent gâcher une bonne idée ().

3/6

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Et plouf

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1537



LE VAISSEAU DE L’ANGOISSE

En plus d’être le méga drame oscarisé que l’on sait, Titanic s’est imposé comme un nouveau référent dans l’échelle sadique et désastreuse du film catastrophe. Wolfgang Petersen, habitué aux clapotis hostiles (Das Boot, En pleine tempête), relève un double défi: tenir la comparaison avec le glorieux naufrage de James Cameron, mais aussi avec le film original, L’Aventure du Poséidon, l’un des fleurons de l’âge d’or du genre. Mais depuis, la donne a changé. Alors que le film catastrophe 70’s, placement sûr et en vogue, se doit d’afficher des noms sur l’affiche (Gene Hackman, Shelley Winters et Ernest Borgnine), celui d’aujourd’hui, un peu anachronique, concentre davantage ses billets sur les effets, plutôt que sur le casting. Problème, si un film comme Le Jour d’après peut se permettre un cast discret (entre le Dennis Quaid déchu et le Jake Gyllenhaal encore tendre) pour jouer la carte du tout-spectaculaire, Poséidon, dont le climax se situe en début de film, doit entretenir sa tension grâce aux personnages et à leur lutte pour la survie. Or, ceux-ci sont assez faibles (l’ancêtre uniquement caractérisé par sa sexualité et son diam's au lobe) et le casting ne relèvera rien, entre les has been éteints (Kurt Russell, Richard Dreyfuss) et les plus jeunes bien fades (Josh Lucas, Mike Vogel).




SWIMMING WITH SHARKS

Il reste pourtant assez de spectacle à cette croisière pour tenir le cap. A commencer par le roulé-boulé initial qui, même s’il semble bizarrement moins violent que celui du premier film, offre un bon niveau de destruction à la manière d’un gamin qui atomise ses Playmobil en robe de soirée, son hell, upside down étant assez convaincant. Et si le film n’est pas le retour espéré au sadisme de Tremblement de terre ou de La Tour infernale (ce que L’Aventure du Poséidon n’était déjà pas), Petersen propose quelques séquences vicieuses telles que celle de l’ascenseur ou la lente mise à mort de l’un des héros sous l’eau. Le parti pris nerveux (seulement 1h38) a, lui, ses avantages et ses inconvénients: le récit va vite, les embûches s’enchaînent, sans que l’ennui ne puisse s’installer, et le réalisateur, habitué aux puddings interminables (En pleine tempête encore, mais aussi Air Force One ou Troie) semble avoir retenu la leçon. Pourtant, encore une fois, il n’y a que peu de souffle ou de répit pour faire vivre des personnages (dont un maire de New York qui doit faire face à une vague scélérate) souvent limités à des acrobates. Le divertissement, désincarné mais honnête, suit ses rails de grand huit, et postule malgré tout comme un candidat idéal à la fête du cinéma.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

en fait, c'est dommage que le scénario soit si pourri et stupide (bordel, que tout cela est con), parce que passée une première partie absolument désastreuse, laide et sans intérêt (je trouve le plan d'ouverture, censément majestueux, gravement moche), Petersen abat un boulot plutôt correct.

Notamment à partir de la remontée verticale, où on arrête d'avoir des persos inutiles (salut Matt Dilon, tu sers à quoi?) tout juste bons à crever. A partir de là, c'est un peu plus tendu et visuellement ça se met à suivre plutôt pas mal. Même si tout est ultra-convenu et clichetouille, qu'il n'y a pas l'ombre d'une idée de réa originale, y'a un truc, qui tient à la fois du sadisme, du spectaculaire et du sale gosse qui casse ses jouets, qui fait qu'on a quand même envie de savoir comment ça va finir (pas comment ça finit vraiment, ça on s'en doute, mais comment ils font pour arriver à la fin et qui, exactement, va finir par se sacrifier pour sauver tout le monde, puisqu'on a bien compris que ce serait ça, le climax).

Malheureusement, dès qu'on essaie de se passionner pour une séquence "tension", y'a un truc d'écriture qui vient tout foutre en l'air. On a déjà parlé de la "mort du phoque", mais le pire, selon moi, c'est encore

d'où l'impression de voir des playmobils, sans consistance (la bonne chose, c'est que ça nous évite un épilogue "trois ans après sur une gondole qui prend l'eau, à venise"), traversant des péripéties, et seulement des péripéties. En gros, c'est pas que c'est mal écrit, c'est juste que c'est pas écrit du tout!

pas de personnages [hide=spoilers si on veut meme si en fait on s en branle](quelqu'un croit une seconde à l'histoire du père qui ne veut pas que sa fille fricote avec un type mais qui part en croisière avec les deux malgré tout? ça intéresse qq'un de savoir que Russell a été maire? ça intéresse qq'un l'histoire de la clandestine?... pas le film en tout cas)[/hide], pas de trame, mais des vaguement chouettes péripéties, qui tirent sans cesse sur la corde du in extremis, quitte à aller dans le mur...

On peut se laisser prendre au jeu, ca ril est sans conséquence. Mais ça fait pas vraiment un film... Par contre, ça fait rêver à un éventuel jeu vidéo dans un tel contexte. Ce serait à creuser, non?

2/6

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je suis bien d'accord, Freak parle du Jour d'après au-dessus mais au moins il a des persos qu'on apprend à connaître, qui sont de "vrais gens", pas juste un casting posé là comme ça sur lequel on sait rien et dont du coup on se fout, et niveau intrigue du coup patatra

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Janet

au temps pour moi (c'est fou comme Kevin est un brouillon de Matt...)

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Catastrophe de bonne facture, je m'y suis bien amusé. Y a tous les ingrédients nécessaires, sans que ça soit pour autant le truc bouleversant mais c'est assez honnetement torché pour te prendre aux couilles (le bateau qui se retourne, :shock: ) et à la gorge (

Maintenant c'est clair que j'ai pas forcement envie de le revoir tit de suite, tit de suite.

Kevin DIllon est complètement à coté de la plaque mais ça fait plaisir de le revoir. lol.

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Sympathique. Des détails scénario très cons, mais la catastophe est impressionante, les gens meurent vicieusement, les corps s'amoncèlent. Je trouve la scène de l'ascenseur et celle du conduit très bien foutues. on reconnait l'expérience de Petersen. C'est carré, c'est un peu bête, mais très sympathique.

4/6 (merde, j'ai mis 3/6 sur le site)

autant celle du conduit est chouette (sans doute parce qu'elle met en danger un perso dont on ne s'attend pas à ce qu'il crève), autant celle de l'ascenseur m'agace. Je la trouve trop longue, totalement prévisible, de bout en bout (terrible comme ce film élimine avec aisance et naturel ses personnages "inutiles" -- ou désormais plus utiles -- "Mr. Map", comme il est surnommé -- c'est dire son utilité scénaristique -- est en fait jetable).

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pareil (sauf pour le site)...

Le fameux Mr Map on sait qu'il va mourir, et j'aime bien qu'on s'en débarasse parce qu'il faut bien survivre. Le montage est bien, l'idée du banc en métal qui glisse et de l'ascenseur qui va tomber sont bien associées, et le montage lie bien les deux. Je trouve que la scène est bien faite. Après, celle du conduit est largement supérieure.

Quand Wolfgang Petersen, cinéaste médiocre mais faiseur expérimenté, s'attarde essentiellement sur le côté spectaculaire de ses films, c'est déjà beaucoup plus digeste. Son Poseidon est un film-catastrophe bien torché et sympathique, con comme la lune, mais parfait pour le samedi soir.

3/6