Forum de FilmDeCulte

Allez, on se lance.

The Web (1956)

The Field of Red (1958 )

Journal d'un soldat inconnu (The Diary of an Unknown Soldier) (1959)

Les Visages oubliés (Forgotten Faces) (1961)

La Bataille de Culloden (Culloden) (1964)

La Bombe (The War Game) (1966)

Privilège (Privilege) (1967)

Les Gladiateurs (Gladiatorerna / The Gladiators) (1969)

Punishment Park (1971)

Edvard Munch, la danse de la vie (Edvard Munch) (1973)

The Seventies People (1975)

The Trap (Fällan) (1975)

Eveningland (Force de frappe, Aftenlandet) (1977)

Le Voyage (The Journey, Resan) (1987)

Le Libre-Penseur (The Freethinker) (1994)

La Commune (Paris, 1871) (2000)

J'en ai vu très peu en fait.

La Bombe (The War Game) (1966)
Efficace et imparable, un modèle de docufiction qui met en place un univers post-apocalyptique.


Les Gladiateurs (Gladiatorerna / The Gladiators) (1969)
J'ai le DVD...


Punishment Park (1971)
Pas de souvenir précis mais ça avait redoutablement fonctionné sur le moi de 19-20 ans.


La Commune (Paris, 1871) (2000)
Il faudrait que je taxe le DVD offert à mon père il y a quelques années...

Je crois que j'ai juste vu Punishment Park. Aucun souvenir.
C'est dans ma longue liste des trucs à rattraper.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ca fait partie des dizaines de DVD que je vais peut-être réussir à voir grâce au confinement.
La Bombe et Punishment Park sont très bien.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Vu La Bombe et Punishment Park que j'adore, c'est vraiment unique. Vu Munch aussi qui m'avait légèrement déçu (et emmerdé) vu son immense réputation. Mais il faudrait que je le revoie, le souvenir est flou.
Vraiment un réalisateur génial, très envie de voir La Commune.

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CroqAnimement votre

L'un des très rare film où j'ai vraiment lutté pour ne pas m'endormir au cinéma...

Pas vu un seul de ses films. Je ne connaissais même pas par réputation. Ni même de nom.
Voilà, voilà.
Mais un réal génial qui a réalisé un film sur la Commune de Paris, ça mérite de s'y intéresser.

J'ai le DVD de la Commune mais je n'ai pas dépassé 5 minutes, un peu rebuté par l'idée de l'équipe de journalistes télé. Mais j'ai l'impression que c'est un type de cinéma qui fonctionne mieux en salle ou à la télévision, qui est renforcé esthétiquement par le fait de le voir à plusieurs. Il y a en tout cas un décalage particulièrement important entre l'aspect troupe théâtrale et temps réel, et le fait de le voir seul et sur un support "froid" et nocturne.

Il me fait penser bizarrement aux films de groupe de Jancso, où le flux permanent et la mobilité de la caméra
constituent une stratégie politique (articulée autour de la ressemblance de la lutte avec une institution). Voir les films sur le moment en groupe devait leur donner plus de relief esthétique et de poids politique.


Punishment Park ne m'a pas particulièrement impressionnée. Je trouve Zabriskie Point plus subversif finalement. Il y a une forme de positivisme chez Watkins (la justice sociale prévaut parce qu'elle est encore plus rationnelle que l'ordre établi).

Après avoir vu la Désert Rouge : on retrouve d'ailleurs le même positivisme chez Antonioni, mais sous une forme plus à droite (la justice est un processus en cours et qui n'a lui-même pas besoin d'être reconnu : il n'y a pas de lutte, que des positions préexistantes à choisir. En tout cas celle celle-ci n'obéit pas à une logique personnelle : l'idéal est collectif, objectif: rassurant et impersonnel. Il est l'objet direct de la mise en scène, il est placé entre le réalisateur et la représentation, mais non au sein de celle-ci).

Mais comme Antonioni est un meilleurs cinéaste que Watkins, il arrive à représenter de manière particulièrement
poignante des individus dans unbten système ( l'individu existe car l'imaginaire est aliéné en même temps que la réalité). Simplement Antonioni leur impose de choisir entre comprendre les personnes ou comprendre les situations (valorisation un peu démagogique de la schizophrénie comme rapport authentique au monde,mais moins conscient de lui-même que ne l'est le social : elle révèle à la fois la nature et la matière, donc quelque chose de très différent de l'inconscient). Watkins et Antonioni se ressemblent sur ce point : seul ce qui est construit et visible travaille le réel.