Lohmann a écrit:
Réalité qui dépasse probablement le cadre états-uniens. Sinon j'ai l'impression (je ne m'avancerai pas trop parce que je suis loin de maitriser le sujet), qu'il y a un tournant de la vertu avec le code Hays, jusqu'au début des années 30 le cinéma était beaucoup plus libre et pas uniquement sur la question de la frivolité des mœurs.
Oui c'est sans doute très vrai.
Lohmann a écrit:
Pour en revenir à The Half-breed il y a des noirs, qui tiennent des rôles sensiblement équivalent à ceux des blancs, ils ne sont pas réduits à être des domestiques. Sinon sur l'homosexualité il y a toujours eu des réalisateurs homo à Hollywood (Lubistch, Murnau, Wilder...) dont je n'ai pas l'impression qu'il s'en cachait et qui n'était pour autant pas ostracisés.
C'est comme toujours, on peut trouver des contre exemples et des exceptions, mais ça reste très minoritaire. Quant à l'homosexualité, c'était pas non plus totalement assumé. Les réalisateurs en question venaient pas aux premieres de leurs films avec leur mec à leurs bras.
Gnagnagna a écrit:
J'ai trouvé la série rafraîchissante mais à partir du moment où les gentils font le film qu'ils ont envie de faire, ça perd totalement de son intérêt et ça devient complètement mièvre.
C'est tellement assumé comme tel et poussé dans le feel good absolu que ça finit par marcher chez moi alors que je suis plutôt un cynique de nature. Mais je comprend tout à fait que ça puisse laisser de côté.