Gontrand a écrit:
Je sais pas si c'est un avantage sur les immigrés économique spécialement, mais souvent des gens (par exemple des immigrés économiques français) qui sont depuis peu à Bruxelles ont de bonnes remarques sur la structure sociale de la ville qu'un habitant (dont je suis pour le coup) a tendance à refouler. De même les Parisiens intra-muros ne sont pas forcément ceux qui comprennent le mieux la Seine-Saint-Denis.
Ya pas de règles (ya ceux qui flashent sur une ville ou un local) mais un nouvel habitant qui s'adapte bien, après une vraie démarche, encore plus avec une certaine latitude sur le choix, a souvent un regard positif, si ce n'est dans l'emphase.
Le gars du cru, il peut être chauvin mais yaura aussi les blasés et les aigris. Du coup, eux, ils peuvent oublier les bons côtés d'un bled.
Paris, c'est peut-être bien un cas très particulier. Entre la densité de l'intra-muros, plus celle de la périphérie, plus celle de l'IDF (campagnes incluses qui restent denses à leurs niveaux), et toutes les différences (et donc caricatures) que ça entraîne, ça a quand même l'air d'un territoire très bancal.
Mon Colonel a écrit:
C'est évident que chacun à son propre ressenti sur son expérience personnelle, que ce soit un immigré de plus ou moins longue date (il y a beaucoup de français à Montréal qui son de "passage") ou un simple touriste. Je trouvais ça juste amusant par rapport aux détail qu'il donnait et ne correspondent pas à mon vécu, ni même mon environnement.
Je disais "voyageur" pour différencier du "touriste". Je sais pas si ya un meilleur terme mais c'est dans l'idée du gars de passage qui essaie de comprendre un lieu un peu plus en profondeur que celui qui cherche attractions, l'impression que me donne le commentaire de Gontrand.
Après je sais pas quelle part d'info, de confrontation de l'info et de ressenti il y a, n'ayant jamais foutu les pieds à Montréal (j'aurais même pas un landmark en tête, ya des coups de foudre pour Montréal ? j'ai l'image d'une ville qui séduit sur la durée). Mais c'est toujours intéressant à entendre. Quand on est bien dans une ville, ses facettes les moins séduisantes peuvent être vite occultées (ou le contraire pour les blasés).
Je réagissais parce que ton com parait sur la défensive pour la ville. Si c'est bien le cas, c'est de toute façon cool d'aimer une ville où on s'est posé. D'autant plus quand elle est à des milliers de bornes de ses origines.