Forum de FilmDeCulte

Bachir Lazhar, un Algérien de 50 ans, apprend dans le Journal de Montréal qu'une institutrice de sixième année s'est pendue dans sa classe, le soir après les cours. Il va offrir ses services de remplaçant à la directrice de l'école. Il dit avoir a été instituteur à Alger, et il est disponible sur le champ. Bachir fait alors la rencontre d'un groupe d'enfants ébranlés, mais attachants. Le fossé apparaît dès le premier jour alors que Bachir leur propose une dictée hors de leur portée, tirée de Honoré de Balzac. Personnage énigmatique qui pénètre dans un monde de femmes et de réformes pédagogiques, Bachir s'attache peu à peu à Alice et Simon, deux élèves qui se démarquent par leur charisme et qui portent leur lot de culpabilité quant à la mort de leur professeur.

Le canadien Philippe Falardeau n'a jamais confirmé l'étrangeté de son Congorama avec Olivier Gourmet et s'est réfugié dans des projets plus grands publics, celui-là étant allé jusqu'à la nomination à l'oscar pour le meilleur film étranger. Cet épisode de L'instit avec un comique un peu oublié, Fellag, rappelle forcément les films du genre Le maître d'école avec Coluche, en doux amer. La manière d'essayer d'amener une thématique de société (le suicide d'une prof dans sa classe, la difficulté de demander asile, et surtout tout le rapport au corps prof/élève, punitions corporelles...) reste effleuré sous couvert de dignité, pas assez creusé pour susciter l'émotion. Après les gosses jouent bien et on évite la mignonisation outrancière, mais ça reste un film telerama dans le mauvais sens du terme.
2/6

Ils le sortent en France pour la rentrée de Septembre

Pas grand chose à rajouter à ça.
Ca sent les bonnes intentions en permanence mais c'est juste d'une platitude quasi totale. Fellag est assez touchant dans son rôle d'instit humble mais bon ça va clairement pas très loin.

2/6

_________________
CroqAnimement votre