Forum de FilmDeCulte

Badalamenti c'est pour moi du foutage de gueule.
Carpenter, ca dépend. Je trouve que le thème d'Halloween, outre le fait qu'il est beaucoup plus intelligent musicalement que beaucoup de musiques qui utilisent plus de moyens, est un beau coup (comme peut l'être un bon riff de rock), mais c'est aussi parce que le film n'utilise que très peu de musique. Après, quand ses musiques se font plus développées, c'est ou très kitsch, ou ca rejoint le rang et ca me paraît anecdotique.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

On s'en fout, non ?

(après, je parlais de compositeurs en général, pas de musiques de film, j'en écoute quasiment jamais alors j'aurais du mal à en citer plus d'une trentaine)

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1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Non, mais ça reste intéressant qu'un musicologue nous explique quels compositeurs actuels sont dignes d'intérêt.

Clair, c'est addictif ! Je prépare moi-même une liste de "ilepourriouilepas?" de quelques 200 noms.

Menken, tu m'as pas dit pour Menken !



Sinon Hisaishi, je dois reconnaître qu'avec le temps l'écoute seule me paraît parfois un peu fade. Mais sur les films de Miyazaki ça continue à marcher du tonnerre.

Mais ça, même avec en débranchant le détecteur de soupe, ce pseudo-Chopin sauce Clayderman mêlé au cliché de la musique parisienne populiste des années 30 :
http://www.youtube.com/watch?v=2jrtXb9cT64

C'est NON.

(et celui-là est même pas le pire)

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2. Die.
3. Rot.

J'ai pas vu de Disney depuis longtemps, j'en sais rien. Ca ressemble surtout à de la comédie musicale, non ?

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2. Die.
3. Rot.

Tiens, tu peux développer un peu ça m'intéresse.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Ah my bad, je parlais du Château dans le ciel.

Je vais pas vraiment pouvoir défendre Le château ambulant et ce thème, c'est à partir de cette BO que je trouve que la collaboration Hisaishi-Miyazaki arrête de donner de belles choses (aussi parce que Miyazaki commence lui-même à battre de l'aile, mais c'est sans commune mesure). De manière générale, dès qu'il sort du lyrisme et d'une certaine gravité, Hisaishi vire à quelque chose de désagréable. Par contre il reste quelques passages bien dans cette BO, en tout cas sur le film, notamment le thème du flashback d'enfance nocturne :

http://vimeo.com/66467175 (oui, j'ai pas de version youtube...)
Bon ça a pas vraiment de sens de la voir sans l'image là.


Ça vient clairement de Broadway, mais la composition me semble plus costaude que le tout-venant (sans toutefois peut-être atteindre tes critères). Même sur des films où c'est a priori niaiseux (Pocahontas, Le bossu de notre Dame). Mais je me risquerai pas à proposer un extrait

Pour Lynch, il déroule sans fin cette espèce de soupe vague et molle au synthétiseur, sans structure et sans colonne vertébrale. A chaque fois j'ai l'impression qu'il s'est assis devant son clavier, a improvisé dans une tonalité 5 minutes et s'est dit "ok, c'est vague et indistinct, on mettra ça en fond et ca fera bizarre". Je trouve ça complètement creux et très facile, et ca ne demande aucune technique et aucun talent.
Dès qu'il sort de ça, c'est pour faire ses pseudo-chorals de cordes qui sont tous les mêmes (et découlent des impros au synthé, on sent bien qu'il ne sait pas écrire pour autre chose) ou des petits thèmes d'une banalité mélodique totale et franchement niais, ce qui pour moi rend compte du fond de ses musiques pseudo-sombres : elles sont en fait niaises et tout à fait banales. En plus, il ne sait pas orchestrer, tout sent le truc écrit au synthétiseur.
C'est de la musique d'amateur.

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C'est pas beaucoup mieux hein :
http://www.youtube.com/watch?v=229K5n_PRJA

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2. Die.
3. Rot.

D'accord. Même sur les morceaux jazz?

Après je vois très bien ce que tu veux dire. Chez Lynch on est plus dans du design sonore, dans l'enveloppement sensoriel pour chercher une réaction émotionnelle primitive, et la musique se lie organiquement à tout l'environnement sonore du film. Je me rends bien compte que ça n'a pas une grande valeur musicale.

Et y a des trucs effroyablement niais et kitsch aussi (tous les trucs chantés par Julee Cruise) mais ça marche de concert avec l'univers de Lynch qui est sans cesse dans la perversion des clichés. Je n'imagine même pas sa musique en dehors de cet univers là.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Je commence la campagne, avec deux extraits par films

Au service secret de sa majesté (John Barry)

Sans doute les deux meilleurs thèmes de la saga tout simplement (et il y en a beaucoup d'autres qui sont très bons, comme le Golden Gate Fight de A view to a kill)... puis comme c'est le film que je préfère je n'ai pas loin à chercher


La neige tombait sur les cèdres (James Newton Howard)

Le End Titles qui fait compile comme celui de The Village serait la facilité sur une Bo qui brode ses motifs-souvenirs plus que des thèmes... mais je vais mettre ces deux morceaux : Humanity goes on trial et Carl's Fishing net

Le morceau le plus connu de la Bo est sans doute Tarawa qu'on entends sur le teaser de Matrix Revolution (mais peut-être pas supra digeste hors images)

Vorace (Nyman / Albarn)

Trek to the cave, mon titre préféré de Nyman je crois (car je pense bien qu'il est seul dessus)... et sinon le End Titles avec le thème Boyd's Journey en pleine envolée


Candyman (Philip Glass)

L'un des OST de Glass les moins adaptés au cinéma à priori, qui ressemble plus à ces opéras... hormis le le final donc, It was always you helen qui reprend la ritournelle la plus mélodique de l'ensemble... Pas spécialement une BO que j'écoute facilement à part, mais sur le film elle marche du tonnerre

Dans le premier morceau de Candyman que tu as mis, les harmonies du début sont celles... du thème de James Bond.

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2. Die.
3. Rot.

Ma version préférée: http://www.youtube.com/watch?v=iAk55AhRbM0

Bon sinon, elle commence quand cette coupe ?
Quand Scythe aura fini de dégueuler sur tout ce qui se fait depuis 50 ans, ou avant ?

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Netflix les gars, Netflix.