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MARTIN SCORCESE
Faisant partie de ce cercle des plus fermé de cinéastes capable de délivrer " à la pelle" des pièces maitresse qui ont marquées des générations, Martin Scorcese est sans doute le plus fort pour parler des " gens de la rue", majoritairement ceux qui marchent du "mauvais coté du trottoir"..
Walking on the Wild side oui, mais avec une telle élégance, une telle maitrise, que ses personnages, souvent empruntés à la réalité ( ceux de Casino ou des Affranchis, et bien sur du terrassant " Raging Bull", ont bel et bien existés) sont mis en valeur avec un tel talent que Scorcese dans le genre est difficile à égaler..
Ce maestro du 7eme art, sorte de " photographe de l'Amérique du 20 éme siecle" n'aura que peu raté dans ses " clichés" : Les mauvais garçons, bandits de grand chemin, mafieux, tueurs enragés, ou simplement des paumés ( le Travis Bickle du célébrissime " Taxi Driver") Scorcese les mythifies et les fait tant briller qu'on finit par les aimer à en être comme aveuglés
Ainsi, le Joey Pesci des " Affranchis", boucher sanguinaire mais finalement presque touchant a force d'etre dans l'extréme, et qui finit toujours par périr ..Comme il a vécu...pas par " justice", mais par cohérence, car son cinéma est cohérent, tout se tient, comme sur un fil, malgré la multiplication des personnages, qui s'accumulent au gré de l'histoire...Et ce numéro d'équilibriste, Scorcese le réussit comme un danseur surdoué,funambule de l'impossible, quasiment à chacune de ses sorties..sans jamais se casser la gueule.
Chacuns et chacunes aura " son préféré" parmi son oeuvre, et il est bien difficile d'en ressortir un plutôt qu'un autre, même si "Les Affranchis" cochent souvent toutes les cases quand au fait qu'il n'a quasiment aucun défaut..
Un homme immense du cinéma, dont certains films resteront des siècles dans les mémoires collectives....
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