Forum de FilmDeCulte

En 1981, Norman, un professeur d’histoire, son épouse Lucy et leur petit garçon Bob s’installent pour 6 mois dans une maison de la Nouvelle-Angleterre près de Boston aux États-Unis. Elle a appartenu au Dr. Freudstein. Or, le prédécesseur de Norman travaillait justement à une étude sur cet inquiétant docteur avant de tuer sa maîtresse et de se suicider. En parallèle, une petite fille visible sur une ancienne photo de la maison met en garde Bob de ne pas s'y rendre. Mais cette représentation de la maison n'est visible que pour lui. Le spectateur, pour sa part, a vu que le meurtre de la première victime s’est produit précisément dans la demeure des Freudstein…

Je commence à me faire au cinéma de Lulu, de Fufu, de Lucio Fulci avec une recette à + et - assez identique: un jeu de visions cauchemardesques au fil d'un scénario assez prétexte, de l'horreur bien malsaine et perverse avec de la mort bien graphique qui tache, du sous-sol et des vers. Ici ça marche bien même si j'ai des problèmes avec l'écriture, qu'il s'agisse des personnages pantins quasi vides de toute psychologie à la rupture temporelle un peu expédiée



... mais l'atmosphère installée par la cradoditude de certaines morts (la meuf trouée où la caméra s'attarde jusque la dernière goutte éjaculatoire de geyser de sang) et le côté bien flippant de certaines scènes aux effets qui pourraient paraître kitsch mais non (l'apparition des yeux par exemple, brrr - ou alors c'est juste que j'ai regardé le film dans le noir en pleine nuit) font que j'ai trouvé ça très plaisant, avec décidément un vrai gros cachet formel.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pas mon préféré, mais un classique de papa Lucio. C'est bancal à souhait, mais on s'en branle, y a des pures scènes.

Marrant, ça, t'es plus fait pour Fulci que pour Bava...





Un gros cachet formel chez Fulci? Tiens... Merci, ça fait du bien à lire, certains psychorigides l'admettent pas...

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

LOL mais quel culot...

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Oui alors que c'est un peu la même équation que je reproche à Bava mais je trouve que chez Fulci, le récit un peu boiteux, erratique, est compensé par une atmosphère dense qui donne son unité à des films comme celui-ci ou L'Au-delà. Chez Bava je trouve qu'il n'y a jamais cette atmosphère (d'un registre différent d'ailleurs parce que Bava joue moins sur l'insistance macabre poisseuse et malsaine qu'un Fulci), à mon sens ça passe plus par vignettes mais niveau immersion, ça me paraît du coup beaucoup plus inégal.

Alors que Fulci, quand on descend les marches et que les yeux apparaissent partout, ça dure et je suis dedans.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ouais quel culot... surtout qu'on a jamais dit le contraire... et après ca fait le mec qui se sous-estime tss....

Difficile de noter un truc pareil, tant l’incohérence totale du scénario (auquel je n’ai rien compris) et la débilité profonde des personnages, sont compensées par de pures visions de l’enfer et quelques mouvements de caméra bienvenus chez le cinéaste.
Pas son pire film, donc (je réserve ça pour 2072 les mercenaires du futur, à découvrir demain)
3/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Tristesse de ce topic où je suis le seul survivant. On dirait la fin du film.

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Zob est venu nous faire un petit coucou il y a peu !