Forum de FilmDeCulte

Des jeunes femmes sont retrouvées assassinées, éventrées dans des conditions particulièrement atroces par un tueur connu pour être doté d'une voix de canard. L'inspecteur Fred Williams, secondé par un spécialiste en psychologie, mène l'enquête. Un individu prend contact avec l'inspecteur par téléphone : il prétend être l'auteur de ces meurtres.

Dans mon désir d'améliorer ma connaissance du cinéma italien, je m'étais dit après tout, après Ferreri, Risi, Sorrentino, Belloccio, Moretti, pourquoi pas Fulci ? Puis le New York du début des années 80, un tueur en série. Moi qui adore le Maniac de Lustig, auquel le film fait inévitablement penser (en plus de Frenzy)... Bien mal m'en a pris. De Fulci, je connais surtout L'Au-delà, mais j'ai souffert devant les quelques autres que j'ai pu voir (L'Enfer des zombies, L'emmurée vivante, Frayeur...). Celui-ci ne relève pas le niveau. On est donc ici face à une quantité de meurtres sanglants et de retournements devant lesquels l'inspecteur le plus long à la détente (*) et un psychiatre qui ne sert à rien, se révèlent paumés. C'est simple, ils n'y comprennent rien, et nous non plus, tellement c'est blindé d'incohérences. Alors ok, le giallo (donc chaque nouveau film découvert me laisse penser que c'est le genre le plus surestimé au monde), ok, c'est la forme qui prédomine (les couleurs, la caméra dans une bouteille, la caméra dans une blessure (!)...), ok la confrontation entre la fascination de Fulci pour le sexe et son puritanisme, ok c'est intéressant de voir Fulci troquer son habituelle poésie morbide contre un réalisme dégueulasse. Mais franchement, c'était pas possible de dessiner des personnages moins cons ? Des rebondissements plus cohérents ?
J'irai peut-être un peu plus loin (pourquoi pas découvrir Croc-Blanc avec mon fils, d'ailleurs), mais à reculons.

1/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Vu que tu n'aimes pas les Fulcis les plus réputés, tu peux tout de suite arrêter le massacre.

Il y a deux ou trois films que je souhaite voir, notamment Aegnima malgré sa réputation affreuse, mais effectivement je ne vais pas aller plus loin

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Si t'as une dernière lueur de courage pour un giallo de Fulci, tente La Longue Nuit de l'exorcisme (titre qui n'a aucun sens d'ailleurs), qui est sans doute son film qui se tient le mieux.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Je note. D’ailleurs je crois que j’ai le coffret du Chat qui fume.

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Message intéressant, mais Cosmo commence à réunir beaucoup de matériel pour un Dictionnaire des films rares à voir mais finalement pas très intéressants en deux volumes dans la collection Bouquins (peut-être plus honnête que le Tulard finalement).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Vu récemment, j'aime bien mais ça reste quand-même un cran en-dessous de ses plus connus.

Vu il y a trop longtemps L'éventreur de New-york pour en écrire plus, mais j'avais le souvenir d'un bon film de serial killer qui se démarquait finalement par son étrangeté. L'incursion de Fulci dans un territoire typiquement américain donne un mix assez atypique.

Mouais, pour avoir vu la plupart de ses films les plus connus y a pas si longtemps, y a quand même un côté nanardesque dans l'écriture, l'interprétation et la gestion du rythme qui les plombe tous un peu. J'adore L'Enfer des zombies parce qu'il y a des scènes hallucinantes (le fight zombie requin, scène qui serait impossible à tourner telle quelle aujourd'hui) mais faut outrepasser la cohérence et les vieux clichés (ce qui a l'air de gêner le plus Cosmo).
La Longue nuit de l'exorcisme échappe un peu à ces écueils, peut-être parce que c'est le plus italien de ses films, sans recherche d'exotisme, sans fausse américanité.
Y a quelque chose qui vit entre les images chocs, qui me laisse à penser qu'il y a quelque chose d'un peu plus autobiographique (notamment dans les personnages d'enfants). En tout cas ça sonne plus juste que ses intrigues habituelles dévitalisées qui ne tiennent que par quelques saillies baroques.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Ce n'est même pas Fulci qui a tourné la scène !
https://lwlies.com/articles/zombi-2-sha ... cio-fulci/

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Avec Fulci on est pas à une déception près !

Je connaissais pas du tout cette anecdote, ça en dit long sur le cinéma bis italien de l'époque.

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Ne regarde jamais Zombi 3. Jamais.