Forum de FilmDeCulte

Tout simplement le pire du pire de l'année cinéma 2006....

Mon top five films, les Noix d'or

5. Da Vinci Code de Ron Howard

Plus proche du nanar que du Nom de la Rose. L'accent de la Tautou, les phrases religieuses balancées genre "je préfère le fromage au dessert", l'absence totale de suspense...

4. Selon Charlie de Nicole Garcia...

Ah... le coup du boomerang, la scène d'adultère avec Lindon, "ce n'est pas un homme solitaire, mais un homme... de solitude". Le côté Collision du pauvre.

3. El Lobo d'un Espagnol

Si vous êtes fans des poursuites en caisse façon Derrick et des frémissements de moustache, vous avez raté votre film. Patrick Bruel en chef de l'eta est moins bluffant qu'au Poker, j'avais l'impression à chaque scène qu'il allait chanter "alors regarde"

2. 2h37 de Murali quelque chose

Heureusement 1h31 de gémissements, de gros clignotants autour de chaque personnage, la scène d'inceste en flash black bleuté postule immédiatement pour le top 10 des pires scènes jamais montrées...

1. Basic Instinct 2

La grande classe. Au comment transformer un personnage fascinant de mante religieuse en pouffe hystérique... Sharon Stone et ses faux seins me font autant d'effets qu'un poulpe mort... Le scénario est sans conteste le pire de l'année...

Les épargnés:
Le Lièvre de Vatanen que je verrais que mercredi prochain
Les Bronzés 3: j'ai accéléré comme un fou lors de mon visionnage divix...

Les Flans d'or, mon top 5 acteurs, actrices confondus

5. Jennifer Lopez (Une Vie inachevée) - magnifique performance en femme battue qui arrive à la ferme et séduit trois grizzlis. Ou pas en fait tant elle semble apprêtée comme pour un mariage à chaque apparition...

4. Chris Pine (Lucky Girl)

Rien que le nom déjà... Bon, là c'est quand même digne du rayon produits frais.. une belle gueule mais qu'il se fasse larguer, embrasser ou gagne au loto il a toujours la même expression niais qui donne envie de lui donner des coups de cabillaud façon Ordralfabétix.

3. Paul Bettany (Da Vinci Code)

A depuis qu'il a été le souffre-douleur de Lars Von Trier dans Dogville, je l'attendais au tournant. Déjà dans Wimbledon, je le trouvais nul. Dans Da Vinci Code, il est ABSOLUMENT RIDICULE, mono-expressif avec la bave aux lèvres.

2. La femme du premier court de Family Portraits

J'aurais pu choisir son mari aussi... Mais elle restera à jamais marqué en moi avec un sourire aux lèvres, son déhanché houla-hop à moitié nue avant le découpage de ses lèvres puis de ses seins... et la même expression hébétée genre ça pique un peu.

1. David Morrissey (Basic Instinct 2)

Le doublé, le doublé... Je crois qu'il pourrait rendre non sensuel la moindre séquence de coît avec cette espèce de grimace affreuse qu'il prend en bandant les muscles. Même le Baldwin de Silver avait plus de trouble. Là on encore vraiment dans la définition du flan.

Les épargnés:
Audrey Tautou (Da Vinci Code, Hors de pris)
Lindsey Lohan (Lucky Girl et le reste)

En vrac...Pour 2007, j'essaierai de ne pas perdre mon temps à aller voir des films à priori chiant/mauvais/inintéressant au cinoche. J'ai déjà commencé à être un beaucoup plus sélectif à la fin de cette d'année.
Bon, y'a toujours des accidents...

Les Bronzés 3 amis pour la vie
666 la malédiction
Mémoires d'une geisha
Da Vinci code
Bleu d'enfer
M : i : III
Le Parfum : histoire d'un meurtrier
X-Men l'affrontement final
Wu ji, la légende des cavaliers du vent
Quatre étoiles
Scary Movie 4
Wolf creek
Brick
La Colline a des yeux
Little Miss Sunshine
Tideland

Top 15 car sur mes 200 vus, il y a eu du déchet...voici les candidats au Laetitia Hubert Award:



15. Selon Charlie, Nicole Garcia

Exploration du viril pompeuse et factice, avec une chorale aux bouts reliés à coups de boomerang et scènes piquantes où Bacri fait la gueule alors qu'une queue-leu-leu démarre derrière lui. Effet comique.



14. Les Rebelles de la forêt, Jill Culton, Anthony Stacchi, Roger Allers

L'image parle d'elle-même, de l'animation abêtissante qui ne sent que la commande et le dollar.



13. Je pense à vous, Pascal Bonitzer

Le film du rien. Avec comme l'indique la photo Edouard Baer et un torchon.



12. Chokher Bali, Rituparno Ghosh

Et oui l'Inde, quand ça chante plus, on se fait bien chier.



11. The Passenger, François Rotger

La BA et l'affiche Kenzo intrigue, le reste est un impénétrable dortoir.



10. Azur et Asmar, Michel Ocelot

Laid comme un pou et niais comme Candy, surplombé par un doublage de débile profond. Je comprends pas du tout l'accueil.



9. Trust the Man, Bart Freundlich

Du Woody de caniveau aux scènes parfois embarrassantes de nullité. Julianne, te sens pas obligée parce que ton mec réalise.



8. La Rupture, Peyton Reed

Entièrement détruit par Aniston qui se croit encore dans un spot Elsève et joue la rupture comme elle envoie une vanne à Phoebe.



7. Reinas, Manuel Gomez Pereira

Une rencontre de Maguy à Madrid prête pour la rayon gay-poubelle de ta fnac.



6. Appelez-moi Kubrick, Brian W. Cook

Le pitch au broyeur pour une succession de sketch globalement navrants qui virent à une énigmatique cage aux folles sous improbable influence Kubrick. Il faut sauver le soldat Malkovich.



5. Da Vinci Code, Ron Howard

2h30 d'acteurs nuls dans le noir et rythme asthmatique sans même que ça puisse être un peu drôle.



4. Big Mamma 2, John Whitesell

Séance distraite en dvd, il y a un gag au début (le gamin se jette par terre), puis un demi autre (Mamma court) et c'est tout.



3. Scary Movie 4, David Zucker

Là contrairement à au-dessus il y a plus de gags mais généralement un seul où la parodie copiée-collée se limite à faire en sorte que le personnage se prenne un truc dans la gueule à un moment. Désopilant.



2. Les Anges exterminateurs, Jean-Claude Brisseau

Les pires actrices et les pires dialogues de l'année, réhaussés par une forme Bangladesh. Et là par contre c'est beaucoup plus drôle.

Et, assez haut la main, le Laetitia Hubert Award de la pire croute de l'année est attribué à...



*roulements de tambour*



1. Les Bronzés 3, amis pour la vie, Patrice Leconte

La seule vraie insulte de l'année avec ses personnages qui ne sont d'ailleurs devenus que des tas de morve qui se haïssent tous, étouffés par leur médiocrité, un triste spectacle où les meilleurs gags tiennent en un Jugnot qui casse sa biscotte en la beurrant et tombe dans l'eau. Tu peux pas vraiment filmer ça sans penser derrière à cracher à la gueule de ceux qui le verront. Bravo Patrice, bravo la troupe.

------------------------------------------

ACTEURS

Gad Elmaleh, La Doublure
Tom Hanks, Da Vinci Code
Keanu Reeves, Entre deux rives
Nicholas Tsé, Wu Ji
Tom Welling, Fog

Et le gagnant du Laetitia Hubert Award is



*roulements de tambour*



ACTRICES

Jennifer Aniston, La Rupture
Sandra Bullock, Entre deux rives
Cecilia Cheung, Wu Ji
Mia Farrow, La Malédiction
Géraldine Pailhas, Je pense à vous

Et la gagnante du Laetitia Hubert Award is



*roulements de tambour*



ENSEMBLE

Da Vinci Code
La Malédiction
Les Anges Exterminateurs
Le Pacte du sang
Wu Ji

Et le gagnant est:

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Merci Bliss!


Bon, difficile de se lancer après ça...


Mais go quand même: eh bien ça tombe tout pile, j'ai 15 0/6! C'est le classement qui est tendu... Pas foutu d'en faire un...


Lucy de Henner Winckler



quand le nouveau cinéma allemand s'autocaricature involontairement, ça donne... rien. Rien de rien. C'est gris, c'est sinistre... Pas de scénario, des acteurs sans rien dans le ventre, une forme inexistante... Carton plein.

Babel d'Iñarritu



creuse chose larmoyante qui se la joue (comme dirait qui-gon: allez-y, tuez-moi)

Camping d'un con & Les Bronzés 3 amis pour la vie d'un autre con




J'ai comme l'impression que le Honteniente est pire que l'autre. Mais ça se joue pas à grand chose, hein... On a eu un beau doublé ensoleillé, cette année, en tout cas...

Jean-Philippe de Tuel



Autre registre de la comédie française: rayon inoffensivité totale... Et ennui profond. La preuve éclatante qu'un "high concept", comme disait mon couillon de dirlo, ne suffit pas à fair eun bon film.
En outre, extrêmement laid et monté sans aucun rythme.

L'héritage de Gela Babluani



Oui, c'est aussi laid que ça...

Confirmation que 13 Tzameti, c'était du bluff, et film assez incroyable de nullité et de potentiel gâché. J'ai passé mon temps à me demander si les prods avaient vraiment lu le scénar' et à imaginer leurs tronches en découvrant le désastre final. A voir: l'image de fin, complètement stupide (un personnage secondaire danse devant la caméra). A noter: Sylvie Testud dans son pire rôle à ce jour. Et par extension, l'intégralité de la brochette d'acteurs français est désespérante...

Takeshis' de Kitano & Tideland de Terry je-filme-en-biais Gilliam





nan mais sérieux, qu'est-ce qui s'est passé, les mecs?


La Rupture de je sais pas qui et je m'en fous



Ah ça vaut pas celle de Chabrol, c'est sûr...

Etoile violette d'Axelle Ropert & Un couple parfait de Suwa





Films snobs, nuls, tocs et prétentieux. Le genre de film qu'on sent faits pour faire bander la critique, façon Cahiers ou Inrocks (et ça loupe pas), et qui s'oublient dans la pose.
Le Suwa ayant en plus pour lui d'être très chiant et techniquement (volontairement) à la masse. Je peux comprendre l'intention, mais sur l'écran, c'est autre chose: le son est catastrophique (on comprend pas la moitié des phrases) et je ne comprends pas où veut en venir Champetier, cette année, entre ça et la photo nulle et terne de L'Intouchable...

Sangre d'Aamat Escalante



tous les défauts de Bataille dans le ciel, sans les qualités, et en vingt fois pire. Si, si, c'est possible. Dommage, y'avait des idées côté casting.

Fauteuils d'orchestre de Thomson



Et dire que ce truc va gagner des presse-papiers tout dorés...

Massaker de Monika Borgmann et Lokman Slim



un docu dégueulasse, formellement mais pas seulement...

El Cantor de Joseph Morder



un bidule qui se voudrait burlesque mais n'est que grotesque. Des intentions de mise en scène partout, mais des concrétisations nulle part. Et sans doute la pire direction d'acteurs de l'année.

Président de Lionel Delplanque



Juste la boîte du camembert, et rien dedans. Je n'attends plus rien du tout de Delplanque.




And ze winners are...



----------------------------

Catégorie acteurs... tous les films concourent...



And ze winners are...





-----------

Catégorie actrices... tous les films concourent...







Allez, bon réveillon!

_________________

*

Ca, c'est parce que tu as pas vu La Doublure...

_________________
"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014

Hal 5 et Pingouin m'y ont salement trainé, mais après la flaque de dégueulis que constituait Tais-toi! à mes yeux, La Doublure, en dormant un peu, devient juste plutôt merdique. Ah mince j'ai oublié Gad Elmaleh dans mes nominations pourries, faut que j'édite

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Mon top noisettes, à défaut de vraies noix d'or.

Da Vinci Code



Jean-Pierre Marielle dans l’un de ses plus beaux rôles physiques *là l’espèce de chose gisante en croix* Une noix d’or de luxe. D'une grande mollesse hypnotique. Au bout de 2h de city tour et de relais et châteaux, tout est plausible. Climax : Jean-Pierre Marielle dans une séquence dionysiaque.


Basic Instinct 2



Une ode à la psychiatrie, au briquet suppo et aux bains moussants. Climax : David Morrissey décroche le téléphone cul nu.


Ma Super Ex



Ecrit avec les moufles, réalisé sans les yeux, dirigé sur répondeur. Poubelle. Climax : la rencontre a lieu dans une poubelle (la preuve en image).


Selon Charlie



La vie neurasthénique selon Charlie, le personnage le plus flan de l’année. Climax (il y en a plusieurs) : Benoît Poelvoorde jette sa télé, Jean-Pierre Bacri fait la chenille, Benoît Magimel fait sa valise, Charlie lance son boomerang.


Reeker



Massacre à la fourchette. Une bande de morveux se fait trucider par une chose floue. C’était tout, c’était déjà beaucoup. Heureusement, il y a le final twist. Climax : une morveuse va faire pipi.


Fog



Bonne nuit les petits. Du brouillard et de la friture en continu. Une grande cuvée Forum Orient Express. Climax : Selma Blair nettoie une enclume rouillée avec une brosse en plastique.


Wu Ji



La meilleure opération camouflage de l’année. Chen Kaige tente le chute libre. Climax : Bip Bip se sert de Cecilia Cheung comme cerf-volant.


Perhaps Love



Grosse choucroute garnie, de la noix d’or chantante et grandiloquente. Climax : le Jackie show. Jackie Cheung est la doublure de Patrick "Raoul Fantôme de l'opéra" Wilson, avant de se jeter d'un trapèze. Pour le coup, ça aurait fait un très beau Laetitia Hubert Award.


Mentions spéciales Flamby :

Fauteuils d’orchestre : prix Croûton, c'était pas un cadeau pour Suzanne Flon.
Vagues invisibles : le titre le moins trompeur de l’année, acteurs et intérêt invisibles, vaguement chiant.


Le Poney Club :

David Morrissey (Basic Instinct 2)
Luke Wilson (Ma Super-Ex)
Jackie Cheung (Perhaps Love)
Claude Brasseur (Fauteuils d'orchestre)


Meilleur tirage de peau :

Helen Barkin (Trust the Man) : a oublié le forfait menton.


Ce topic a été parrainé par :

Ah non Candy ce n'est pas niais ! C'est pavé de cadavres. Bon ok il y a un raton-laveur.

J'ai hésité avec Gigi et Gwendoline...

Gwendoline ça ira?

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Tu peux c'est une conne.

ah mais non, c'est super-fun reeker !

_________________

*

cars
incontrôlable
l'ivresse du pouvoir
la jeune fille de l'eau
oss 117
the devil's rejects
vol 93
world trade center
...

_________________

Cherchez l'intrus.

_________________

Il y a aussi celui de Jack Griffin qui est gratiné... enfin c'est pas nouveau chez ces gens-là.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Mince j'ai aussi oublié Suzanne à demi éteinte pour une mention spéciale Six Feet Under ou presque. Comme quoi ça se réfléchit toutes ces petites choses.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair