Forum de FilmDeCulte

Je suis sur la critique là.... Bon, pour moi, c'est simple. C'est la Palme d'Or. Esthétiquement c'est à tomber bien sûr, avec des références picturales à la pelle, sur le plan thématique c'est super fort et en même temps cela touche à l'intime. Deux personnes. Une soeur qui redoute la vie, une soeur qui redoute la mort. La dernière scène c'est juste frisson absolu.

6/6

C'est beaucoup plus apaisé que ces précédents, avec une trajectoire pour une fois pas du tout doloriste.

Hanezu no Tsuki

Hanezu no Tsuki: Les âmes errantes

Le nouveau film de Naomi Kawase («La Forêt de Mogari») est une méditation zen sur l’intemporalité des conflits sentimentaux.

A Asuka, ancienne capitale du Japon, deux hommes s’affrontent pour le cœur d’une femme sous le regard des montagnes qui entourent le village. Cette lutte à la vie à la mort pourrait provoquer des tempêtes et des éclats de voix, des crises de larmes et des scènes d’hystérie. Pas chez Naomi Kawase, réalisatrice japonaise habituée de la sélection cannoise – elle a reçu la Caméra d’or pour «Suzaku» et le Grand prix du jury pour «La Forêt de Mogari -, qui enveloppe toujours de sa douce caméra les états d’âme et le fracas des cœurs. Ici, elle place son triangle amoureux dans un récit presque cosmique, en insistant sur le caractère intemporel des rapports humains. Rien ne change, si ce n’est qu’il manque des enfants au village, et que le marketing a pris le pas sur notre mode de vie, semble nous dire la réalisatrice d’une voix sereine, il y aura toujours deux hommes qui convoiteront la même femme.

Comme à son habitude, la cinéaste de «Shara» filme les arbres comme les hommes et les hommes comme des arbres et revendique une approche presque documentaire de la mise en scène. Elle s’intéresse autant à la détresse du mari quitté qu’aux oiseaux accueillis par l’amant, laisse le temps des séquences s’écouler comme l’eau d’une rivière et rejette le spectaculaire hors champ. Le rapprochement thématique avec «The Tree of Life» est évident, tant il s’agit là encore de replacer l’Homme et le récit au cœur d’un flux temporel et divin. Mais là où Terrence Malick sublime le religieux par des séquences oniriques extatiques, Naomi Kawase le met elle en scène avec une rare économie d’effets. Et si elle filme comme personne d’autre la pluie qui tombe et la rosée qui perle, son nouveau poème n’a pas la puissance évocatrice de celle de son voisin texan.

4/6

Cool ça! Rien à voir avec Antichrist, donc (bonne nouvelle pour moi)

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Il y a un rapport esthétique, mais pas du tout la même violence.

Putain je suis chaud bouillant pour le LVT là ! 3 mois d'attente putain !

_________________
CroqAnimement votre

Justine (Kirsten Dunst) et Michael (Alexander Skarsgård) célébrent leur mariage en grande pompe dans la somptueuse demeure que possèdent sa soeur (Charlotte Gainsbourg) et son beau frère (Kiefer Sutherland). Pendant ce temps là, la planète Melancholia se dirige vers la terre… Attention chef d'oeuvre et solide prétendant pour la Palme d'Or. Deux ans après "Antichrist", Lars von Trier revient sur la Croisette avec son film le plus apaisé, portrait de deux soeurs que tout oppose, interprétées par Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg. D'une beauté formelle à couper le souffle - le réalisateur s'est inspiré des peintres allemands du courant romantique - "Melancholia" est peut-être le film le plus accessible du Danois, et pas loin d'être le plus beau.

6/6

Apparemment The Murderer du réal de The Chaser serait une petite bombe.

_________________
CroqAnimement votre

Eh ben, ça tue Cannes cette année !!

Pour l'instant c'est assez réjouissant, mais je reste très déçu par l'accueil du Moretti.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

?

L'accueil est positif, et les critiques négatives sont souvent émises pour des raisons assez idiotes (film pas assez virulent envers l’Église ; à la revision ils oublieront ça, ça n'a rien à voir avec la qualité du film, ils s'attendaient à autre chose, c'est tout)

Plus de 2h30 de pure boucherie. Certains appellent ça une bombe...

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Globalement positif, mais moi j'espérais un film niveau palmable.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ah oui c'est long j'avais pas vu. Moi j'étais pas fan de The Chaser mais le ciné coréen est toujours surprenant donc je suis curieux.

_________________
CroqAnimement votre

Malheureusement à cause de sa conférence de presse dieudonnesque (très drôle cette conférence de presse au demeurant mais vu les premiers articles que j'ai pus lire à ce sujet certains journalistes n'ont pas saisi,..l'ironie de Von trier), il n'aura sans doute pas la palme,..