Forum de FilmDeCulte

J'aime beaucoup cette BA aussi.

_________________

L'orientation des interviews par le réalisateur, le choix des lieux ou ils se font... sans parler de tout le travail formel au niveau de l'image (les cadres, la lumière etc.)

Suffit de voir bosser Zad pour le comprendre en fait

Quel compliment !

_________________
Pré Carré

dans la mesure où tu allumes une caméra, donc tu fais des choix d'écriture, de filmage, donc tu mets en scène. Enfin merde, je vais pas t'expliquer ça à toi, tets!

_________________

*

Y'a quand même une sorte d'antagonisme entre les notions de "mise en scène" et de "documentaire". M'enfin bon, je vois ce que tu veux dire et tu as certainement réfléchi plus longtemps que moi à la question...

_________________
N'écoutez pas Film Freak

j'avais même fait tout un dossier sur fdc, sur l'écriture documentaire notamment

_________________

*

Moi je comprends ce que tu veux dire et je suis même d'accord avec toi mais je trouve que (excuse moi) ça a un côté prétentieux. Que ça met le réalisateur au centre du sujet de son film. Et je ne dis pas qu'un réalisateur doit s'effacer au profit de son sujet mais considérant ton sujet par exemple (je dis ça sans avoir vu ton film), je trouve que c'est mettre l'accent ton travail de cinéaste au détriment de ce que tu racontes. Après ce n'est qu'une dénomination tu me diras.

_________________
CroqAnimement votre

Son travail de cinéaste n'est pas justement ce qu'il raconte et comment ?

_________________

Bah je peux prendre les choses différemment, Art : le film est de tout le monde, de tous ceux qui y travaillèrent et sont dedans, mais la mise en scène est de moi.

_________________

*

Mais on parle bien d'un film et pas d'un "sujet" justement. Il est précisé "Un documentaire mis en scène par Guillaume Massart".

Et c'est bien un film mis en scène par ce monsieur.

Non je suis parfaitement d'accord mais c'est juste que la dénomination en elle même a quelque chose d'un peu ostentatoire et que pour un documentaire social et à fortiori comme j'ai pu le lire "communiste" ça sonne bizarre. Mais c'est juste mon ressenti perso je précise.

_________________
CroqAnimement votre

Le vrai truc chelou c'est que "mis en scène" ça vient du théâtre, quoi, machin décor, machin acteurs qu'on place, etc.
Y a des documentaristes qui font ça, hein, mais dans Les Dragons c'est pas toujours le cas (la vente aux enchères, c'est pas "mis en scène" par toi). Bref, on s'en fout un peu.

Attention c'est une blague ça!

Je n'ai pas vu le film, mais étant donné le titre et ce que j'en sais, il semble y avoir une vraie prise de position, un vrai angle d'attaque, qui s'apparente bien à de la mise en scène. Un peu à la manière de Michael Moore (et la comparaison s'arrêtera là, j'imagine !). Disons que dans le cadre d'un film qui s'appelle Les Dragons n'existe pas, le mot "mise en scène" ne me choque pas, bien au contraire.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

On se trompe de débat là, non? Il me semble évident qu'un documentaire, quel qu'il soit, est forcément MIS EN SCENE, qu'elle soit super préparée ou non.
Ce qui fait tiquer, c'est la formule, peu courante pour un film (de fiction), encore moins pour un documentaire.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"