Puck a écrit:
Slacker, c'est bien?
Oui, enfin je me défends.
Slacker, c'est un film de rue dans lequel on se promène dans les rues d'Austin en attrapant des conversations de branleurs (d'où le nom) qui traînent dans la susdite rue. Ca fait rêver hein? Hé bien je le recommande chaudement, mais il faut aimer les films de tchatche (type
clerks, mais moins potache-cul-geek quand même). Je l'ai revu récemment avec moins de bonheur, mais ça reste un de mes films préférés pour cette ambiance de glandouille, laid-back, avec aussi quelques personnages un peu barrés dont un parano magnifique. La façon avec laquelle on suit un personnage, pour le lâcher dès qu'un autre a un truc à dire, et ainsi de suite, donne une impression d'immersion savoureuse dans cette errance de la rue. Dans ma scène préférée (la première), Linklater himself prend la tête à un chauffeur de taxi pour le moins laconique sur un délire de dimensions parallèles dans lesquelles existent toutes les choses qu'on n'a pas faites (mais qu'on aurait pu faire!). Il paraît que ce film a lancé les films indé à Austin (cf. les cahiers récemment), inspiré Kevin Smith, et arrêté la faim dans le monde.
Voyez-le, c'est quand même un peu plus audacieux que
Dazed and Confused (que j'aime bien quand même).