Forum de FilmDeCulte

Des Furbies de merde.

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J'aime bien Gans, dans ses intentions, dans son ambition, même si le résultat est jamais 100% réussi.
Crying Freeman fait un peu DTV mais c'est sympa, Le Pacte des loups est BARDE de défauts mais aussi de trucs jouissifs, Silent Hill est un peu mou mais super classe.

Et là, je retrouve tous les défauts et l'ambition de Gans.
Ca tente la fantasy épique...mais ça sent un peu la naphtaline.
Ca fait une créature en performance capture...mais le design et le rendu laissent (encore) à désirer.

Et comme d'hab, la direction d'acteurs a l'air à chier (Seydoux fade, Cassel trop doux) et y a des trucs incompréhensibles (les chiens chelous là).

Et après, comme cette histoire ne m'intéresse tellement pas...

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Il y a ceci qui circule sur Facebook, et c'est pertinent : http://www.dailymotion.com/video/xag2y5 ... e_creation

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Excellent, j'avais oublié.

La zique est énorme

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Netflix les gars, Netflix.

Pareil.





haha

C'est justement un des TRES gros soucis du film (Cf. la séquence de fin qui botte en touche sur ce sujet, ou les vannes sur "les gouines" qui vont forcément mal passer)...

Euh le plan sur les bateaux, est quand même totalement foiré... Pour le reste, je demande à voir avant d'hurler...

Alors moi je vous le dis franco : j'aime cette bande annonce.

Tu dois pas avoir l’œil habitué, alors, peut-être. Les SFX sont vraiment criards (mais pas plus que dans pas mal de films US, je suis tout à fait d'accord là-dessus).

La gueule de la Bête, je demande à voir, parce que ça fait maquillage raté là.

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Volontaire, je pense. Un peu comme certains plans de LOTR.

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J'ai beau avoir des réticences multiples concernant LOTR et le kitsch, je trouve que Jackson a au moins réfléchi à l'intégration des SFX. En en faisant un enjeu et un spectacle assumés comme tels (Gollum), en ne les détachant pas d'un travail de lumière (jamais tous nus et tout crus, mais toujours pris dans des pénombres, des bouts de soleil qui tâchent, des ciels orageux, perdu parmi les lumières parfois fluorescentes... bref, y a quelques chose qui fait l'intérmédiaire entre notre œil et la matière numériques), en créant une image prête à les accueillir (c'est en partie de lui que vient cette mode de l'image lisse et cireuse)...

C'est surtout qu'à partir du moment où on est dans une logique d'émerveillement, il faut que quelque chose émerveille ! Si le film nous ouvre la porte sur un décor qu'on est censés trouver magique, et que ce décor pue la modélisation 3D, y a un truc qui cloche dans l'adhésion. S'il n'y a rien qui vibre là-dedans, si la mise en scène ne prend pas ça en charge, si c'est juste posé là - en somme, s'il ne se passe rien dans ma rencontre avec cette image - l'effet est complètement plat. On me demande de croire à un truc qui hurle qu'il n'existe pas, mais-tu-comprends-ce-que-je-voulais-faire-hein ? Pour prendre une comparaison, c'est un peu comme si on me mettait une musique sur-lyrique sur un passage amorphe pour m'ordonner d'être ému. Dans les deux cas, on me dit ce qu'il faudrait que je ressente plutôt que de me le faire ressentir : c'est une des définitions du kitsch, je suppose.


Silent Hill, y a beaucoup des SFX, mais y a quand même une grosse base en réel retouchée, ce qui change pas mal de chose. C'est pas des décors entièrement modélisés, quoi.

Oui, si tant est qu'on peut faire quelque chose, avec la meilleure mise en scène du monde, d'effets visuels qui ont cette gueule-là (qui en soi relèvent déjà d'un projet absurde). Puisqu'il ces SFX ne disent pas grand chose d'autre que "j'essaie de figurer un univers mais j'arrive pas à en faire autre chose que du plastoc".

Est-ce qu'on peut imaginer des gens de Pathé écarter une maquette trop "effrayante" du design de la bête, et avoir leur mot là dessus, ou Gans totale carte blanche?