Forum de FilmDeCulte

Ensorcelés par le cruel et jaloux évêque d'Avila, les amants Etienne de Navarre et Isabeau d'Anjou se tranforment alternativement en loup et en faucon. Avec le secours de Philippe Gaston, jeune voleur qu'ils prennent comme messager, et du vieux moine Imperius, ils se lancent dans une quête pour combattre le diabolique homme d'église et retrouver leur forme originelle.

Oulala... le film qui me fait découvrir (car je n'ai pas vu Ferris) que même jeune, avant d'être un gros Flamby, Matthew Broderick était un petit filou tube tout flasque et mou, un peu à l'image de ce film tout mal vieilli, où il ne se passe pratiquement rien, et quand il se passe quelque chose, ce sont des bastons sur une musique qui fait plus générique de Champs Elysées que souffle médiavol-fantasy. Je suppose que ça passe mieux en le découvrant à l'âge qu'il faut, voire à l'époque, parce que là j'ai trouvé ça tout faible, même Michelle bien belle mais pour pas grand chose. Et dire que Donner faisait les Goonies la même année...

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je l'ai découvert au début des années 90, soit quelques années après sa sortie. J'avais beaucoup aimé, au point d'en faire mon Donner préféré juste après l'indétrônable Superman.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Non mais moi j'aime bien mais comment dire

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Doll, it's a heartbreaking affair

Idem. Le film a sacrément pris un coup de vieux. Mais j'aime encore. La scène où Rutger et Michelle sont dans la tranchée ainsi que celle du loup sur la glace sont pour moi culte. Sans oublier le combat final, et la transformation de Lady Hawke lorsqu'elle chute de la tour.

Sinon pas fan de Broderick, on est deux.

Pour l'avoir fait découvrir à des proches, la musique a surpris. Heureusement je les avais prévenus.

Les années 80 ont su donné à la fantasy un certain nombres de films exploitant ses sous-genre, mais bizarrement je n'ai pas grandi avec ses références que sont Legend, Willow ,L'Histoire sans fin, ou le présent film.

Ce Ladyhawke, qui se place dans un univers médiéval où la fantasy peut se résumer au sort jeté au couple de protagonistes, brille pour la beauté de ses paysages et décors en dur, et la pureté de son intrigue.

C'est sans aucun doute trop long, les pseudo péripéties rencontrées ne sont là que pour meubler, et l'évolution des personnages et de leur relations laissent à désirer, mais il y a un certain souffle, une puissance d'évocation plutôt salutaire pour un film destiné au jeune public.


Voilà, j'imagine que gamin ça doit marcher et bien rester en mémoire.

Et puis le fait de faire du méchant un évêque, véritable seigneur terrien médiéval, ne me semble pas si anodin.

La musique des premiers combats est effectivement WTF mais heureusement ça se calme par le suite.

Pas une grosse découverte mais sympa à faire découvrir à des enfants je pense, même si la surenchère d'effets des films post 2000 peut le faire pâlir (mais ca lui confère aussi son originalité).

[sifflote]
Excalibur
[sifflote]

Vague souvenir d'un Matthew Broderick, négatif du charisme, et de Rutger Hauer, specimen de charisme.
Willow, c'est quand même un gros kiff. L'Histoire sans fin, le 1er,c'est cool aussi mais c'est surtout la scène trauma du cheval que je retiens.

Non mais grave, j'y ai pensé aussi, tout comme Conan, mais les ayant vu jeune j'ai bien les références en tête.
D'ailleurs la construction en vignette d'Excalibur fait que c'est ultra marquant pour un gamin, très iconique, et en le revoyant récemment je me suis aperçu que j'en gardais pleins de souvenirs, au final assez fidèles au film.



Broderick est transparent, même si le perso veut un peu ça... Enfin bon c'est pas comme s'il avait démontré son talent par la suite no plus quoi.



Celui-là je ne l'ai inexplicablement jamais vu, alors qu'il passait tout le temps à la télé...

Oui alors faut que vos goûts grandissent avec vous hein...

Je vois pas trop comment on peut trouver ça réussi si on le découvre passé un certaine âge.

Ce n'est pas déshonorant mais la même année sortaient La Chair et le sang, pas le même terrain mais autrement plus intéressant, et même Legend, que je dois revoir parce que j'avais trouvé ça basique mais au moins extraordinairement beau.

Ici, au-delà de cette BO absolument IN-EX-PLI-CA-BLE (et j'aime bien le kitsch, j'aime la BO de La Forteresse Noire par exemple) et de cette esthétique de téléfilm qui rappelle davantage La Caverne de la rose d'or que Conan, avec ces transformations poético-cheap (faut vraiment être un enfant pour être impressionné par...un cut), ces intérieurs suréclairés (qu'est-ce qu'il a foutu Storaro?) et ses filtres en dégradés sur les extérieurs (on dirait le filtre Perpetua de Instagram), c'est aussi très mollasson dans le découpage, avec quelques belles vistas de grandes étendues désertiques et de couchers de soleil mais de l'action plate.

Jamais la mise en scène ne parvient à conférer à cette fantasy le caractère romantique et iconique à laquelle elle aspire et qu'elle mériterait.

Parce que le concept est pas trop mal mais il met une quarantaine de minutes à être révélé et enfin exploité sans que cela ne soit réellement suffisant malgré un trio de personnages plutôt attachant. Le film souffre vraiment d'une écriture laborieuse, peinant à faire vivre un récit où...il ne se passe finalement pas grand chose (ah ouais il va tomber dans l'eau glacée, super).

C'est pas une nouvelle BO qu'il faut au film, c'est un remake.

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Il est donc temps pour toi de faire ta rétro Mizoguchi !

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je serais le premier ravi de les découvrir d'un oeil nouveau...mais c'est à peu près au niveau -4000 de ma liste de priorités.

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