Forum de FilmDeCulte

Parlons de sa voix si suave et sexy et accessoirement de ses films sévèrement burnés.

The Loveless - 1982
Aux frontières de l'aube (Near Dark) - 1987
Blue steel - 1990
Point Break - 1991
Strange Days - 1995
Le Poids de l'eau (The Weight of Water) - 2000
K-19 : Le piège des profondeurs (K-19 : The Widowmaker) - 2002
The Hurt Locker - 2008

Near Dark : merveille ! Une ballade crépusculaire où la douceur côtoie la sauvagerie et la folie. Le film de vampires ultime. 6/6

Blue Steel : un polar sauvage où on retrouve l'ampleur et l'exaltation de la dame, mais assez oubliable néanmoins.4/6

Point Break : faudrait le revoir, mais souvenir d'un actioner crypto-gay généreux et plein d'adrénaline. 4,5/6

Strange Days : pouah, mal vieilli quand même. Les séquences subjectives surnagent nettement et c'est quand même assez réjouissant par sa perversité (les mecs qui revivent des viols, orgasme inclus) mais le mauvais goût visuel (costumes, décors, accessoires et pire que tout coiffures) fait bien mal. 3/6

Le Poids de l'eau : on est un peu "what's the point ?" devant ça, mais ça se laisse voir. 4/6

K-19 : belle réussite. Film entièrement du point de vue soviétique qui étonne presque par sa simplicité mais néanmoins captivant. L'atmosphère et la solidarité dans le sous-marin sont magnifiquement filmés, les Ford et Neeson sont royaux et la radioactivité c'est une belle horreur.5/6

The Hurt Locker : j'ai trop hâte.

The Loveless - 1982
Pas vu.

Aux frontières de l'aube (Near Dark) - 1987
4/6 - Daté mais assez original pour le genre (un des meilleurs d'ailleurs?).

Blue Steel - 1990
Pas tenu plus de 15 minutes un lundi soir sur M6.

Point Break - 1991
4/6 - Supra daté et basique mais fun et bien efficace pour l'époque avec le côté frais des sports extrêmes (autrefois).

Strange Days - 1995
5/6 - Une petite bombe. Le génie de Cameron au scénar, le savoir-faire de Bigelow à la caméra. Du vieux enrobé dans du neuf.

Le Poids de l'eau (The Weight of Water) - 2000
3/6 - Du vieux enrobé dans du vieux.

K-19 : Le piège des profondeurs (K-19 : The Widowmaker) - 2002
3/6 - Un genre super limité (c'est sympa les films de sub mais ils se ressemblent TOUS), un film ultra-mou. Reste le décor et les acteurs.

Démineurs (The Hurt Locker) - 2008
4/6 - Diablement efficace dans la mise en scène et la tension mais trop épisodique pour impliquer réellement.

Zero Dark Thirty - 2012
3/6 - jamais chiant mais jamais vraiment prenant pour moi à part la fin parce que trop factuel


Moyenne : 3.7/6

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The Loveless - 1982
Ah tiens, je ne savais même pas qu'il y avait un avant-Near Dark.

Aux frontières de l'aube (Near Dark) - 1987
Vu plusieurs fois lors de sa première diffusion Canal aux alentours de 1990. Film culte, un choc visuel et émotionnel. J'ai acheté le DVD il y a peu, et je redoute de le revoir.
Je reste pour le moment sur mon 6/6

Point Break - 1991
Aucun intérêt. C'est juste con, bavard, lourd, mal fichu. Ça ne décolle jamais. Mais dans le genre, ce n'est pas haïssable non plus, ce qui m'incite à une certaine tolérance.
2/6

Strange Days - 1995
Je trouve ça très surestimé. C'est plutôt bien foutu, mais surtout par rapport aux merdes sorties à peu près au même moment et abordant des sujets similaires. Ça reste un polar finalement peu original dans son déroulement.
3/6

Le Poids de l'eau (The Weight of Water) - 2000
Chiant comme la mort... Une ou deux scène vaguement bandantes, le reste est juste nul. Bon, comme d'habitude, il y a quand même un certain métier, ce n'est pas non plus le gros nanar.
1/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Au passage je signale l'existence de ce très bons recueil d'articles en anglais:



The Loveless - 1982 4/6
Aux frontières de l'aube (Near Dark) - 1987 5/6
Blue steel - 1990 4,5/6
Point Break - 1991 5/6
Strange Days - 1995 6/6
Le Poids de l'eau (The Weight of Water) - 2000 4/6
K-19 : Le piège des profondeurs (K-19 : The Widowmaker) - 2002 5/6

Une énergie rare, c'est aussi peut-être la seule qui donne au cinéma d'action une dimension aussi sensitive et physique (le terme "thriller conviendrait mieux). La plupart du temps c'est un cinéma qui néglige assez la sensation d'adrénaline, préférant le spectaculaire, l'espace et la nervosité. Pas chez Bigelow. Au delà de cette appréciation je trouve juste son travail riche et passionnant, dans ses thèmes et influences. C'est super vivant surtout.

Vu "Loveless" il n'y a pas longtemps, c'est intéressant et plutôt curieux, avec un Willem Dafoe tout jeunot.Le film annonce Near Dark sur bien des points mais c'est plus esthétique et pictural; c'est réalisé en binôme avec un futur producteur de Lynch et de "Twin Peaks" et ça se sent. Bigelow sortait alors des arts plastiques.

Aux frontières de l'aube (Near Dark) - 1987
5/6

Blue steel - 1990
4/6

Point Break - 1991
4/6

Strange Days - 1995
4/6

Le Poids de l'eau (The Weight of Water) - 2000
2/6

K-19 : Le piège des profondeurs (K-19 : The Widowmaker) - 2002
4/6

The Hurt Locker - 2008
Grosse attente

Point Break - 1991
5/6 L'origine du genre cool au cinéma. Une transition entre la figure du cool (celle des Mc Queen, notamment), et le film cool en tant qu'œuvre (remarquablement opéré dans le transfert de Bodhi dans le flic).

Strange Days - 1995
5/6 (bien foutu, quelques idées originales, un vrai univers, et un côté B un peu speculatif mais torché sur certains points qui me plait bien).

K-19 : Le piège des profondeurs (K-19 : The Widowmaker) - 2002
C'était pas bien, ça. 1/6 Lourd.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

L'origine ? Il doit bien y avoir des choses avant quand même. Déjà Spike Lee avait fait Do the right thing, c'est pas purement cool, ça ne s'arrête pas à ça, mais l'idée est clairement là. Et les films hippies des années 70, tu zappes ? Je sais que tu n'aimes pas les hippies, mais ils sont cools.

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Oui faut voir ce qu'on entend par "cool", t'as quand même toute la blaxploitation qui vient enculer de 20 ans Point Break...
Et si c'est juste dans le domaine du cinéma d'action, je parlerai de "film cool" plutôt pour ceux qui viendront, à la même époque, apporter du second degré, du recul, au genre (cf. Le Dernier Samaritain en 1991, avec un anti-héros détaché, là où Point Break reste très premier degré).

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Non, les hippies, ils sont à l'opposé du cool! Des putains d'ascétiques drogués de mes deux... Le cool est actif, il est totalement affirmatif (paix et amour mon cul retourne jouer de la guitare en te roulant dans la boue).
Mais par contre en cherchant bien là dedans, j'aurais pensé à Easy Rider. Mais la fin est uncool...

Sinon, le dernier samaritain, c'est plus porté sur une figure, non?
Par contre, la blaxploitation, même l'exploitation tout simplement, c'est vrai qu'il y a quelque chose.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Ouais les cools c'est Spike Lee et Tarantino. Enfin Point Break comme origine ça me faisait mal...

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Strange Days 6/6
Point Break 5/6
Blue Steel 5/6
Aux Frontieres de l'aube 5/6
K-19 4/6
Le Poids de l'eau 4/6

Je reviens là dessus, mais en fait, j'avais déjà répondu à ta question, non? J'ai parlé de transposition du cool incarné dans une figure au cool accolé à l'œuvre tout entière...
Je connais pas beaucoup de films qui opèrent une telle transformation.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Pareil. Enfin, je crois que c'était quand même 45 min. Et sur TF1.

J'aimerais bien voir Strange Days, quand même.

Allez bonne nuit!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La cover du blu-ray surf à peine sur un fameux succès récent