Forum de FilmDeCulte

Il a enfin trouvé le financement, ainsi qu'un scénariste, qui sera nul autre que Roger Avary, chargé d'adapter l'ouvrage co-écrit par Verhoeven.



Verhoeven’s take on the life of Jesus Christ discounts all of the miracles that inform the New Testament. That includes the immaculate conception, and the resurrection. Verhoeven doesn’t believe any of them happened. I wrote about Verhoeven’s ambitions in spring, 2011 as he and his reps at ICM first tried to find funding, no small feat given some of the theories he put forth in the book. The most controversial: that Jesus might have been the product of his mother being raped by a Roman soldier, which Verhoeven said was commonplace at the time, and that Jesus was a radical prophet who performed exorcisms and was convinced he would find the kingdom of Heaven on earth, and did not know he would be sentenced to die on the cross by Pontius Pilate. That, and the discounting of the miracles that pepper the New Testament, has made this a daunting project to set up. But while Verhoeven’s film credits include Showgirls (as well as hits like Robocop, Total Recall and Basic Instinct) he isn’t trying to tantalize here. He is fixated on Christ not for the miracles depicted in the blockbuster film The Passion Of The Christ, but rather in the enduring power of the message Christ preached which have kept him first and foremost in the minds of Christians for 2000 years. Verhoeven feels too many take Jesus’ sacrifice for our sins as a free pass to misbehave, because they think they don’t have to take responsibility for their actions. He feels that the value of Christ’s journey is the opportunity to emulate his life and the values he held dear, like forgiveness.

“If you look at the man, it’s clear you have a person who was completely innovative in the field of ethics,” Verhoeven told me last year. “My own passion for Jesus came when I started to realize that. It’s not about miracles, it’s about a new set of ethics, an openness towards the world, which was anathema in a Roman-dominated world. I believe he was crucified because they felt that politically, he was a dangerous person whose following was getting bigger and bigger. Jesus’ ideals are about the utopia of human behavior, about how we should treat each other, how we should step into the shoes of our enemy.”


Putain enfin un retour aux projets BANDANTS là!

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On t'aime Paul, putain.

6/6

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N'écoutez pas Film Freak

Si quelqu'un pouvait traduire au moins le dernier paragraphe, ce serait bien. Une news quasi intégralement en anglais de plus.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ca tue, je suis tellement content. Il faut qu'il le fasse !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Cette source vient d'ou? Tu as le lien de la page? Je veux partager la bonne nouvelle sur mon Facebook.

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"marre du retour infini de ce topic"

Ça déchire ! Mais bon tant que le film n'est pas tourné je crie pas victoire trop vite !

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CroqAnimement votre

ici
http://www.deadline.com/interstitial/?r ... t-movie%2F

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Idem.
Surtout qu'Avary, on attend encore son retour....

Cool, j'ai le bouquin depuis trois plombes... vais pouvoir m'y mettre.

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I think we're gonna need a helmet.

Il était un peu occupé quand il était en prison.

http://www.huffingtonpost.com/2009/09/3 ... 03967.html

Cool, du scandale en perspective. Impatient de voir comment il va représenté tout ça.
Qui ose financer le projet ?

Je conseille ce bouquin :



Ca vire parfois au prosélytisme, mais c'est pas inintéressant.

Ca parle de quoi ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Guillemin est un "historien de gauche chrétien anti-clérical", pour faire vite.
Il retrace la vie de ce petit charpentier juif pépère, « Ieschoua », qui a soudain une crise de foi, passe quelques jours dans le désert (plutôt 4 que 40), comme beaucoup d’autres comme lui, et en ressort avec une révélation : « le royaume de dieu est en nous ».

En confrontant les différents évangiles et des documents historiques, il essaie de retracer la vie de Ieschoua débarrassé de tout folklore rajouté ensuite au fil des siècles. Exit l’immaculée conception, la sainte trinité, l’eucharistie, etc.
La Cène, ce n’est pas Jésus qui se transsubstantie en bouffe et vin, c’est un type qui dit à ses potes : quand je ne serais plus là, faites vous des gueuletons et pensez à moi à ce moment-là, ne m’oubliez pas.
Guillemin met aussi en avant les talents d’orateur de Ieschoua, qui pour attirer les foules faisait donc des paraboles et faisait des vannes, surnommant certains de ses disciples « fils du tonnerre » à cause de leur pétulance, etc.
Ponce Pilate en avait rien à branler de cet petit charpentier mystique, il essayait de le refourguer à d’autres consuls, il a accepté de le tuer pour apaiser les tensions nées au sein de la communauté juive, etc. (le bouquin ne verse absolument pas dans l’antisémitisme, hein) Jésus crève le premier sur la croix, etc. Il n’en fait pas du tout un leader politique révolutionnaire.

Donc il retrace, autant qu’il peut, ce qu’a dû vraiment être la fin de la vie de Jésus, en désacralisant les mythes, en pointant leur invention au fil des siècles pour créer le dogme catholique qu’il rejette, en soulignant la récupération éhontée du message de Jésus par l’Eglise.

Et, malgré tout ça, il reste des mystères qui, pour Guillemin, renforcent sa foi chrétienne. Notamment celui de la résurrection. Guillemin n’y croit pas vraiment, mais il se demande : comment 12 (-1, avec l’histoire de Judas) disciples, assistant à la mort de leur gourou, qui crève comme un simple petit humain, lui qu’ils croyaient être le fils de Dieu, comment donc 11 mecs, qui se dispersent, remplis de doute, de honte, et de peur, au bout de 3 jours, se retrouvent, et décident de perpétuer la parole de Ieschoua, au risque de mourir. Guillemin cite la phrase de Pascal : « je crois les témoins qui se font tuer. » Pour Guillemin, quelque chose s'est passé là, d’un autre ordre…

Bon, je résume mal, faut le lire, c’est court (150 pages), ça se lit bien et vite, tout n’est pas à prendre mais ça vaut le détour.