Forum de FilmDeCulte

1. Ponette

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

C'est la journée top aujourd'hui.

Carrément à l'Ouest. 3,5
Ponette. 4
Le Petit criminel. 5
Pour un oui ou pour un non. 5

Il faut que j'en vois un peu plus des films du jacquot, j'aime bien.

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ben quoi j'ai vu que celui-la
mais j'ai trouve ca excellent !

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Ce serait pas mal si un ciné faisait une rétro d'envergure pour accompagner la sortie du Premier venu. Dans ces derniers, j'avais surtout aimé Raja. Quand ça tourne surtout sur des enfants ou des adolescents, ça m'ennuie plus.

RIEN VU

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

1/2 heure de La Pirate, ça m'a définitivement vacciné de Doillon

4/6 au concept marrant de L'An 01 et au touchant La drolesse. J'aimerais bien en voir d'autres.

Bon, j'ai pas vraiment de vision claire de sa filmo, tant j'ai pas vu les plus importants... Dans le paysage du cinéma naturaliste français, je trouve que c'est celui qui a le plus de "couleurs" par son plaisir évident à filmer les acteurs, que ce soit par la mise en valeur des visages, ou dans le bonheur communicatif à voir le jeu, la réplique, et la situation prendre forme - sans jamais être dans une démarche où on va ratatiner comédiens et personnages sous un rouleau-compresseur de grisaille... D'ailleurs, bizarrement, dans ce cadre vériste, le jeu se fait parfois un peu abstrait (je pense à Beauvois au début de Ponette, ou aux gamins de Werther qui sont pas loin de déclamer parfois).

J'en ai vu trois. Du préféré au moins aimé, ça donne :

1993 : Le Jeune Werther
2008 : Le Premier Venu
1996 : Ponette

Malgré ce que j'y apprécie, je reste gêné par les problèmes que j'ai plus généralement avec le ciné naturaliste. Quand c'est pour admirer la vie en action, ok. Quand c'est pour me tirer des larmes sous prétexte que ça a l'air trop vrai, non, ça me fait chier (je suis pas rentré une seule seconde dans Ponette, je trouve ça totalement inefficace).

Après, savoir ce qui agite plus profondément son cinéma, je sais pas.

J'en ai vu un seul :
Un enfant de toi.

J'ai trouvé ça insupportable, le film parisien par excellence avec ses personnages déconnectés de la réalité au comportement chelou, ses dialogues en bois, et son amour des appartements design.

A voir peut-être ce qu'il a fait plus jeune.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Province qui n'existe pas dans ce film : on est dans le fantasme de la vie du cinéma parisien, où rien n'est réel de toute façon.



C'est pas une question de surface, c'est une certaine façon de filmer le décor et les personnages qui est typique d'un certain cinéma parisien. le film pourrait se dérouler dans un bidonville de Calcutta, Doillon filmerait tout de la même manière. Et je trouve ça horrible.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Le film de Doillon, en fait quand j'y repense, c'est vraiment pile poil la parodie de Groland sur les films français.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Un, La Pirate.

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Tennis de Table Bordeaux

Bonne idée oui ! Ce serait un cahiers de vacances parfait pour l'été prochain !
Avant toute chose, si on pouvait déjà la filmer sans filtre bleu (genre "hors de Paris, dépression")...

pour moi ses meilleurs sont vraiment ses derniers. Un enfant de toi et Mes séances de lutte. Ils sont fascinants

Juste vu Ponette qui m'avait impressionné par sa capacité à se placer du point de vue de l'enfant, pas nécessairement de manière réaliste d'ailleurs. En fait c'est surtout le langage qui m'avait marqué, je n'ai pas vu ça dans un autre film.