Forum de FilmDeCulte

Après avoir tout tenté pour attirer l’attention de son petit ami qui vient de la quitter, Imogene, auteur new yorkais sans succès, se voit obligée de retourner dans le New Jersey où elle doit à nouveau cohabiter avec sa famille plutôt excentrique.
Imogene doit alors faire face à sa mère déjantée, Zelda et son frère mais ce sera sans compter sur le nouveau petit ami de Zelda, "le Bousche" et un jeune et craquant locataire. Ensemble ils vont aider Imogene à retrouver le sourire, au prix d’innombrables péripéties.

American Splendor ne cassait déjà pas des briques, mais rien ne laissait présager un tel naufrage de bêtise et de morale crétine qui viennent prouver les valeurs de Young adult ou Frances Ha. Prendre un tel casting pour leur faire camper des personnages aussi inexistants et caricaturaux (avec en prime un perso de gentil frère débile se déplaçant avec une carapace de crabe) pour une comédie d'une faiblesse patente échouant systématiquement dans toutes ses tentatives de loufoquerie, nécessiterait un véto immédiat et éternel d'autorisation de filmer à l'avenir. Navrant.
1/6

C'était cool American Splendor!

*bon rien à battre de celui-ci hein*

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Imogène ne donne en tous cas pas envie de s'y replonger.
La loufoquerie des débuts laissait au moins espérer une comédie prenant à rebours les clichés du film de retour aux racines type Garden State ou Lonesom Jim, sauf qu'en fait il s'agissait juste d'un retard à l'allumage, et le film ne sortira ensuite plus des rails de la comédie romantique balisée que pour devenir dans son dernier quart un hymne aux ploucs d'autant plus interdit et hypocrite qu'il se sent obligé de le légitimer en insistant bien comme il faut sur ce type qui, alors qu'il vient du New-Jersey, a je vous le donne en mille fait l'université de Yale

(Mais rassurez-vous, il boit et il aime les backstreet boys, c'est dont un type authentique pas comme ces gros bourges coincés de l'Upper East Side)

1/6

T'as fait un stage chez DPSR?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai pas compris la phrase sur Yale.

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En effet Difficile de se relire au boulot

C'est que le film dans son dernier acte tente l'hommage aux petites gens™, qu'il oppose symétriquement aux gros bourges New-Yorkais, comme s'il fallait forcément faire partie de l'un ou de l'autre.
Seulement, comme l'identification aux petites gens™ est rendue délicate par le fait qu'ils sont représentés par une MILF stupide et nymphomane ou un autiste qui se fabrique une carapace pour affronter le monde, le film te balance un personnage trait d'union, un type qui lui aussi vient du New-Jersey, lui aussi aime la junk food et la dance music, mais qui - et on te le rappelle souvent - a fait Yale, à tel point que c'en devient un point de suspense du film. "Mais, t'es sûr d'avoir fait Yale ? Toi ?". Dès lors, tu ne célèbres plus la figure du plouc, tu t'en excuses en justifiant du fait que, de temps en temps, le New-Jersey produit aussi des gens plus ou moins normaux.

On a l'impression d'un personnage qui a été rajouté après rétro-ingénierie du scénario, car dans son premier jet le mépris des auteurs pour ceux à qui ils prétendent rendre hommage devait être un peu trop flagrant.

Je comprends pas, c'est lequel qui fait bourge new yorkais et lequel qui fait plouc, entre Yale et le New Jersey? On a affaire à deux catégories intémdiaires là, entre une université prestigieuse mais quand même plouc et un faux New York mais pauvre et plouc.


(J'aime bien sinon la tagline, qui me fait imaginer une aisselle de Woody Allen, selon le surnom du New jersey "Armpit of America").

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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