Forum de FilmDeCulte

Copier/coller de ma critique FDC.


CA VOUS ETONNE RICHARD BERRY QUI FAIT UN FILM DE MERDE?

Il nous avait quand même habitué à mieux. Aussi imparfaits soient-ils, Moi César... et La Boîte noire faisaient tout de même preuve davantage d'efforts de la part de l'acteur devenu réalisateur. Même son premier, L'Art délicat de la séduction, déjà pas très glorieux, n'était pas tombé aussi bas. Malheureusement ici, en adaptant l'ouvrage de FOG inspiré de faits mafieux réels, Berry signe un film qui voudrait viser haut mais se retrouve au final au fond des poubelles du polar français, côtoyant des titres comme La Mentale, Truands ou encore MR 73. A l'instar de ses tristes exemples, L'Immortel se vautre systématiquement dans une vulgarité de tous les instants. Formellement déjà, par le biais d'une image certes léchée mais symbolisant la nouvelle convention des photographies lsoignées à la françaises, un peu sombre et jaunâtre, "pour l'ambiance". La mise en scène regorge d'effets de style qui n'ont pour seul conséquence que d'aggraver l'hystérie générale instaurée par un montage semblablement aléatoire par moments. Le tout enrobé dans une composition de Klaus Badelt qui pompe encore allègrement les meilleures partitions de Hans Zimmer. Il faut reconnaître au film une certaine cohérence entre son esthétique et sa thématique. On ne saurait quoi choisir pour évoquer la grossièreté du film, qu'il s'agisse de sa violence à l'outrance complaisante ou tout simplement de sa caractérisation pataude, servie par des acteurs improbables. Parfois, l'on parie sur un acteur comique pour interpréter un rôle à contre-emploi et on fait mouche (cf. Le Cousin d'Alain Corneau, un vrai polar français réussi). Parfois, l'on caste Kad Merad en mafieux du sud hypocondriaque qui bégaie et on se tire une balle dans le pied. Marina Foïs n'est pas tellement plus resplendissante, paraissant ne jamais croire à ce qu'elle dit oui fait. Joey Starr est bon mais on se demande encore l'utilité de son rôle. La fille de Richard Berry n'a que quatre films à son actif : ceux de son père. Il suffit de voir son niveau de performance pour comprendre pourquoi. Seul Jean Réno, jouant principalement sur son charisme, s'en sort à peu près. Et pourtant il est pas aidé par les lourdeurs à la limite du nanar dont fait preuve le scénario (l'interminable scène des barbelés). Quelque part dans cet amas de stéréotypes se chacait sans doute une histoire plus intéressante qui émerge parfois dans le résultat fini, dans la relation entre le truand et la flic par exemple. Mais le film n'en fait rien et c'est l'ennui qui se fait immortel.

1/6

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looooooooooool

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I think we're gonna need a helmet.

Pas mal...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

extraordinaire!

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hey

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Classe ouais

Du verbe "chacoir" en vieux français, signifiant "receler".

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Je rejoins à 100% cet avis.

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N'écoutez pas Film Freak

Rien à dire, ça donne vraiment envie... Déjà le titre était une invite à la narcolepsie cinéphilique.

décidément!
(mais c'est peut-être du vieux françois)

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J'ai oublié le tréma et la ponctuation.

Il fallait lire "à ce qu'elle dit, ouï, fait".

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oui-da

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Ah oui ça me fait penser que Frank Darabont va réaliser un biopic de... Bon ça va j'arrête.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca mériterait que je ressorte mon gif animé avec Domenech qui applaudit, ça.

Avec Carpenter, ç'eut mieux marché.

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