Forum de FilmDeCulte

La scène de l'oeil ça reste un "beurk" rigolo, un peu dégoûtant. Y a pas de malaise ou de vraie douleur tellement c'est grand guignolesque.



Je suis d'accord sur le principe mais, même en faisant abstraction de l'idée préconçue qu'on pourrait avoir grâce à la promo, l'approche du film me paraît finalement tiède.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas tant que ça, tout de même... Tu peux très bien bousiller un oeil sans complètement l'arracher. Ca reste crédible, même si le sadisme de la scène est vraiment poussé à bout.

J'au du mal à saisir le propos de The Descent au-delà du 1500 fois resucé "retour à l'état primal" et autre tergiversation autour de la figure féminine dans le film d'horreur.

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L'amitié.

Bon, faut dormir, là.

Badum-chsss.

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Oui enfin Roth sait que l'oeil qui pend par son cordon c'est "rigolo". Et la situation où l'autre est obligé de couper le truc, bon voilà, c'est là pour induire des rires de dégoûts.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Justement, y a une vraie audace car on est tiraillé entre le pur dégoût et la volonté de se marrer devant autant de sadisme. C'est entre les deux, et le spectateur est un peu "piégé"... Alors que généralement, les films d'horreur penchent trop soit dans la gaudriole inoffensive soit dans le premier degré qui se prend hyper au sérieux et qui me soûle. Eli Roth, tout comme QT, a compris la frontière entre distanciation et émotion, en restant toujours ambigu sur le premier et le second degré.

Yup, y a quasiment le même effet provoqué dans la scène de Cabin Fever où la nana se rase les jambes et tu sens que ça va arriver, et ça arrive, mle virus fait que de la peau et de la chair partent avec.

Et là tu souris et en même tu fais "Hssssssssssssssssss...aïe".

Epidermique.

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Ca m'est déja arrivé en plus un truc comme ça. Avec un rasoir chirurgical. La moitié de la joue est partie.

Not cool.

C'est une référence à SALO de Pasolini. (lire l'article génial sur Hostel dans le Panic n°4)