Mufti a écrit:
Well I know we're dying
And there's no sign of a parachute
In this Chapel
Little chapel of love
Can't we get a little grace
And some elegance
No we scream in cathedrals
Why can't it be beautiful
Why does there
Gotta be a sacrifice
*attention, message self-pity en vue et écrit tard hier soir, ou ce matin tôt*
Comment ne pas voir en la séparation avec des amis que vous connaissez depuis 20 ans exactement un véritable crève cœur ? Resté digne jusque là, j’ai craqué off-screen, en mettant From The Choirgirl Hôtel dans le lecteur CD de la voiture de mon père. Pas facile d’avancer les yeux bien embrumés en pleine nuit, le long des 50 km de route entre Nantes et Pornic, lorsque les phares éclairent la route façon Terminator 2. Ouais la route je la connais, mais au final je sais pas trop où elle mène. Et on a beau passer en plein-phare, on voit un peu plus loin, mais ça reste du bitume qui sort des ténèbres. Et on est pas plus avancé.
Je comprends très bien ce que tu ressens, c'est un peu mon état d'esprit habituel. Ne pas vraiment savoir où l'on va, tout en sachant que l'on avance, malgré tout. Ici, tu fais un grand bon en avant (12h en avant), tu prends une décision importante. Mais qui peux te dire où ça va te mener ? Qu'on parte ou pas à 20.000 km, on ne peut jamais dire où l'on va vraiment. Et ceci, toute la vie je pense. C'est ce qui est effrayant, c'est ce qui est beau. Mais je te rassure, tu avances. Pour finir sur une dernière banalité, l'important c'est le trajet, pas la destination.