Zad a écrit:
c'est exactement ce qui me fait penser que je n'ai rien à regretter.
je m'en branle, du moule (cette phrase ne doit jamais sortir de son contexte!), je ne vois pas bien à quoi il peut servir en art. Pas par prétention, hein: par conviction.
Autant il est clair que le "moule" universitaire est parfois effectivement scolaire, bête, ne prônant aucune forme d'originalité de pensée et n'étant destiné qu'à n'assimiler que les gens capables de maintenir le système et donc les professeurs installés et détenteurs du pouvoir, autant il faut faire attention avec ces histoires de règles, de moule et assimilés. Le terme de "moule" est malheureux, et il y a une distinction à faire entre ce qui relève de l'académisme et ce qui relève du moule (le problème étant que certaines écoles vont confondre les deux), mais Cosmo n'a pas tort sur le fond. Apprendre des règles et des techniques est le fondement même de l'art et les écoles permettent plus ou moins bien cela. Le discours "les règles je m'en fous" et assimilés, c'est le discours des artistes incompétents, des mauvais, de ceux qui n'ont pas étudié l'art des autres et du passé et qui ne savent pas ce qu'est l'art. Je ne dis pas que c'est ton discours, tu as peut être été refusé à tort, mais il ne faut pas refuser par principe sur le seul jugement d'un correcteur (surtout qu'une fac ce n'est jamais un seul prof).
Après, il faut voir ton devoir. L'originalité peut tout à fait être acceptée et récompensée à l'université à partir du moment où tu es dans l'exercice demandé, ce qui ne semble pas être le cas. On peut difficilement dire pourquoi sans l'avoir lu. Peut être simplement une question de forme ou de style?