Forum de FilmDeCulte

Ou comment un film passé inaperçu à Venise l'année dernière remporte aujourd'hui le grand prix de Deauville



Un homme, dont la maison a été saisie par la banque, se retrouve à devoir travailler avec le promoteur immobilier véreux responsable de son malheur.


Après At any price resté inédit chez bius, Bahrani revient avec une Erin-Brokovicherie sur un boss de hedge fund sans scrupule (Shannon, qui vapote beaucoup) faisant son beurre en expulsant de leurs maisons les familles qui ne peuvent plus payer leurs emprunts (dont le valeureux Andrew Garfield). Drame humaniste efficace mais manichéen reposant sur des scènes tire-larmes d'expropriation et sur son syndrôme Breaking Bad, le film souffre un peu trop de ses angles carrés, aboutissant à des performances attendues et à un manque de subtilité dans l'écriture.
3/6

Plutôt bien aimé. Bien sûr, le scénario est assez édifiant, et l'on a beaucoup d'avance sur son développement, mais Michael Shannon est génial et la crise immobilière bien expliquée.

Beaucoup aimé pour ma part. Le cheminement du héros est traité de manière assez remarquable dans son évolution psychologique ou comment on devient un connard en quelques semaines. Pour le coup, je trouve l'approche du cinéaste assez originale dans le cinéma américain pour le cynisme affiché même si ça retombe sur un dénouement classique mais totalement cohérent dans l'évolution de son personnage. Et puis des personnages si forts sur le papier sont parfaitement incarnés à l'écran par Shannon (formidable comme d'habitude) et pas le souvenir d'avoir vu Garfield si bien employé. Et effectivement tout ce que dit le film sur la crise immobilière américaine et la culture individualiste est passionnant.

4,5/6



Il dormait DPSR pendant le film? Shannon est autant un boss de hedge fund que mon chat et le film a autant de rapport avec Erin Brockovich que L'Aurore de Murnau.

Ouais c’est pas mal du tout. Nettement mieux que sa nazerie avec Dennis Quaid et Zac Efron dont j’ai oublié le nom.
Récit bien tendu, sujet interpellant et acteurs investis.

4/6 mais je n’en garde quasi aucun souvenir.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"