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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 22 Avr 2009, 19:05 
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Je viens de voir Le Voyage de Chihiro
Superbe, d'une inventivite rare, tout un monde cree l'air de rien avec un sentiment de richesse infinie. Et puis c'est assez noir et violent, par moments. 5/6


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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 27 Mai 2010, 15:43 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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UPDATE

OK, avant de répondre je me suis fait récemment quelques rattrappages et revisions.

Nausicaä de la vallée du vent (1984)
Sans mauvais jeu de mots, il y a un vrai souffle qui se dégage de ce film... C'est assez superbe, mais depuis que Mononoke est passée par là, Nausicaä fait un peu brouillon de sa petite soeur.
5/6

Le Château dans le ciel (1986)
Un merveilleux film d'aventures. C'est super fun et magnifique.
5,5/6

Mon voisin Tororo (1988)
Uuuuultra mignon, sans doute le plus adorable de tous. Ce film donne envie de s'installer à la campagne. Ce film donne envie de faire des enfants. Les deux petites filles sont absolument adorables, l'histoire est aussi simple que touchante, ya plein de scènes géniales (à l'arrêt de bus..).. Je suis juste un tout petit peu "déçu" qu'on ne se focalise pas plus sur les bestioles. Totoro & co font à peine partie du décor quoi.. Le Chat-Bus est génial.
5,5/6

Porco Rosso (1992)
Enorme surprise. J'ai trouvé ça absolument génial. Porco Rosso est un personnage qu'on oublie pas. La fin est parfaite. Et c'est assurément le plus drôle de tous.
6/6

Princesse Mononoke (1997)
J'ai déjà répété plusieurs fois que je trouve ça extraordinaire de bout en bout. Et puis, c'est par celui-là ue j'ai découvert Miyazaki.
6/6

Le voyage de Chihiro (2001)
Impressionné à la première vision en salles. Mais la révision DVD est moins bien passée. Cette revisitation d'Alice est artistiquement et techniquement fabuleuse, c'est vraiment la grande classe. Par contre ça commence à partir en couille niveau scénario, sans queue ni tête. On reste émerveillé devant le bestiaire et les idées, mais l'émotion reste à plat.
4/6

Le Château ambulant (2004)
Pratiquement les mêmes remarques que pour Chihiro. C'est splendide visuellement, mais on reste en dehors.
3,5/6

Ponyo sur la Falaise (2009)
Toujours ce scénaro un peu décousu, mais pour le reste c'est un enchantement, ultra mignon et tout et tout. Techiquement, ça cherche moins la prouesse que la poésie, et c'est très joli.
4,5/6

1. Princesse Mononoke
2. Porco Rosso
3. Le Château dans le ciel
4. Mon Voisin Totoro
5. Nausicaä de la Vallée du vent
6. Ponyo sur la Falaise
7. Le Voyage de Chihiro
8. Le Château ambulant

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Dernière édition par Arnotte le 30 Juin 2010, 08:16, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 31 Mai 2010, 15:12 
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Let’s go !

Nausicaä de la Vallée du vent (1984)
Grosse bonne surprise, pour un truc qu’on m’avait décrit comme un simple brouillon de Mononoké. Ça l’est évidemment un peu, mais le film a vraiment une singularité par rapport à tous ceux qui suivent : une sorte d’épure, un côté conceptuel dans l’univers (les grandes plaines vides) comme dans le découpage (des effets kitsch – des zooms, même, si je me souviens bien – très maîtrisés : on a l’impression que ca expérimente, c’est le seul Miyazaki où j’ai eu cette impression de fraicheur de (déjà plus très) débutant). Ça a aussi ce ton sec, efficace, saillant. J’aime beaucoup !

Le château dans le ciel (1986)
L’ABC de l’univers Miyazakien, tout est là. J’aime le côté film d’aventure, il y a des scènes flamboyantes très impressionnantes (l’orage !), mais c’est pas mon préféré… Cela dit je le reverrai sans déplaisir. Je sais pas pour vous, mais sur certains passages, notamment la fin, je trouve que la BO américaine fonctionne beaucoup mieux.

Mon voisin Totoro (1988)
L’autre chef-d’œuvre, avec Mononoké. J’adore la façon dont le film arrive à tirer son lyrisme de quelque chose de très brut, de très simpliste. La musique (le thème de l’envol) en est un bon exemple : petit motif électro qui se referme sur une sévérité inattendue. Je ne suis pas du tout partisan du fait de voir dans le "côté sombre" des films une preuve obligatoire de leur qualité, mais ici c’est vraiment l’idée brillante qui traverse le film : quelque part, pas loin, une mère est à l’hôpital. On a à peine besoin des peluches (finalement plutôt rares) pour faire sortir une force vive de ce trauma originel : c’est les deux sœurs qui font le plus beau du film, dans l’hésitation qu’elles concrétisent (la grande qui veut grandir, la petite solidement ancrée dans l’enfance). J’ai pas grand-chose d’autre à en dire, le film a quelque chose d’assez évident, en fait.

Kiki, la petite sorcière (1989)
C’est assez curieux de voir un tel talent affairé à une historiette aussi sommaire, le décalage est zarb. L’impression que Miyazaki a pas grand-chose à dire ici, quand même…

Porco Rosso (1992)
Les premières images que j’ai entre-aperçu de Miyazaki, c’était ça – par bouts, sur Canal. Revu il y a quelques années, je me joins à ceux qui trouvent que c’est probablement son film le plus abouti et maîtrisé (je n’ai, objectivement, absolument rien à lui reprocher), mais je l’ai peu revu, par exemple. Ça secoue sans doute pas assez la fibre lyrique et flamboyante de son cinéma pour être mon préféré.

Princesse Mononoké (1997)
Le coup de foudre total. C’est mon petit frère qui le regardait, je passais derrière lui en disant « mouais, c’est pas mal », style « je m’y connais moi, ca reste du DA japonais », puis je m’asseyais quand même pour regarder un peu. L’aprèm, mon frère se le remet. Je repasse, je re-regarde. Puis on se le remet. Puis après c’est moi qui le lançait : on a regardé ce film en boucle pendant quoi, une semaine ? C’était hallucinant : tout ce que je pouvais avoir envie de voir dans un film était là. La distance parfaite aux évènements, l’équilibre entre réalisme et fantastique, les visions magiques lointaines, le héros qui retient sa main de commettre un meurtre, les amants qui se poignardent avant de s’embrasser, l’apocalypse dans un silence de soleil levant… et surtout l’absence de scènes de transitions "utilitaires" : c’était du cinéma non-stop, à chaque plan, c’était des séquences toujours prises par leur bout le plus passionnant. J’ai appris plus tard que Miyazaki ne faisait pas de scénario, mais directement son découpage, jusqu’à ce que ça forme des scènes, qui elles-mêmes puissent former le film : même si j’imagine que finalement, intérieurement, la plupart des cinéastes ne fonctionnent pas autrement, dans ce film c’est flagrant. Ça restera un phare pour moi, et je pense dans l’Histoire du cinéma.

Le voyage de Chihiro (2001)
Le film est arrivé dans une telle Miyazaki-mania qu’il était quasiment inattaquable. Je me souviens pourtant, qu’à l’époque, tout en chantant ses louanges, j’avais eu une certaine gêne… J’y voyais une sorte de résistance à être réellement narratif (toute la première partie, notamment), c’était très froid aussi. Avec le recul, je retiens en fait surtout le côté "fait dans la dentelle", un film d’une délicatesse et d’une précision inouïes, aussi bien visuellement que dans le ton : c’est toujours ambigu, ca joue de mille nuances, le film est plein de plans si étrangement pensés, naviguant entre le merveilleux et l’horreur pure : de la calligraphie faite film. Au-delà de cela, je retiens surtout quelques scènes parmi les plus belles de la décennie (le dragon saignant contre la fenêtre ou entraînant la petite dans le puits, la course entre le monstre et Chihiro dans la grande maison, le sublime voyage en train) et des visions fulgurantes (le monde immergé sous une eau calme sur laquelle on marche, c’est une image qui m’a marqué à vie).

Le château ambulant (2004)
Un peu l’inverse : le film avait officiellement déçu à sa sortie, puis avec le temps il a vraiment bien feuri. Objectivement, contre lui, je retiens 5 minutes finales toutes pouraves et une ouverture qui a du mal à mettre le film sur rails (cela dit, j’ai l’impression que c’est un défaut récurrent de son cinéma, le fait d’avoir du mal à commencer et finir) + quelques petits tics de cinéma de vieux (Calcifer, parfois utilisé à la façon des plus élémentaires sidekicks pas drôles). Je crois quand même qu’on est beaucoup, à l’époque, à être passés à côté de la richesse première du film – celle qu’on nous avait vendu pour Chihiro, en fait – qui est d’avoir une logique narrative de rêve. Ça joue par les transformations constantes de personnages et de leurs personnalités, de lieux et d’espaces qui se confondent, des temporalités réelles et subjectives qui s’entremêlent (la patronne qui revient voir la jeune fille en vieille et qui ne s’en étonne presque pas) : le passage de la ville attaquée, en flammes, vues depuis la cour intérieure, cet espace vraiment intime pénétré par le chaos de la guerre, est une des choses les plus troublantes que j’ai pu voir chez Miyazaki.

Image Image Image

D’autres choses géniales : la façon dont une famille se forme progressivement dans ce bordel (notamment à travers les yeux du petit Marco, très beau personnage), la vision-synthèse passionnante d’une Europe isolée du monde, entre magnificence et guerres constantes, ou encore cette scène de flash-back super émouvante. Le meilleur reste cependant d’avoir fait succédé à la broderie de Chihiro un style fait de couleurs agressives et primaires, de coups de pinceaux un peu frustres, d’une simplification dans le trait : un côté païen et baroque, qui est finalement une des façons les plus intelligentes d’approcher la magie. Que ce soit dans la façon de succéder à Chihiro, ou dans la cohérence stylistique/thématique, je trouve finalement que c’est peut-être le meilleur film qu’il ait fait depuis Mononoké. Mais je comprends bien sûr qu’on puisse rejeter en bloc.

Ponyo sur la Falaise (2009)
J’ai tendance à voir ce film comme une réponse à celui de son fils : voilà ce que je sais faire. Or le déchaînement baroque sent cette fois beaucoup le remplissage (je ne sais pas quoi faire, donc je roule les mécaniques), le film accumulant par ailleurs cette fois les tics de vieux cinéastes con. Deux choses s’imposent : les gamins, et surtout leur amour très "surréaliste" (donné, d’emblée, surpuissant), et puis évidemment la scène de la course en mer. Mais j’ai quand même du mal… Quand les deux enfants se retrouvent devant le tunnel noir, inquiets, prêts à aller voir ce qu’il y a derrière l’enfance, derrière cet amour naissant, j’attends autre chose derrière que les mémés marrantes qui vont faire jouir Télérama. Malgré les idées, ce que l’univers pose de base (la structure en deux temps, la mer redonnant au pays les couleurs d’un petit royaume idyllique), j’ai besoin de savoir où ça va, et pour moi ca va un peu nulle part : j’ai vraiment l’impression d’un cinéma qui, s’enfonçant sous le poids de sa propre maîtrise, commence à se refermer sur lui-même – là où le film du fils, justement, malgré ses incroyables maladresses, arrivait vraiment à tracer une ligne de fuite. Après, ca reste du très très haut niveau, et il y a fort à parier que si un autre cinéaste que Miyazaki avait produit cela, je lui aurais sauté au cou.


Je me demande bien comment il va pouvoir enchaîner…

+ On your Mark, j'avais oublié
L’autre Miyazaki à expérimentations. J’adore de bout en bout, la façon de faire rimer début et fin est superbe.


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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 11 Aoû 2013, 16:34 
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En attendant le petit dernier que j'attends avec quelques craintes.


Le Château de Cagliostro (1979)

Il faut que je le vois celui-là.


Nausicaä de la vallée du vent (1984)

Découvert lors de sa ressortie, malgré ses 2 heures bien remplies le film arrive mal à restituer toute la densité du manga qui reste un sommet de récit post-apocalyptique (il s'agit d'ailleurs d'une adaptation des 3 premiers tomes sur 7). Donc petite déception relative mais remis dans le contexte de la filmographie de Miyazaki ça a quand même pas mal de gueule. 4.5/6.


Le Château dans le ciel (1986)

Film d'aventure parfait. J'adore la construction du film où tout le récit avance en s'élevant progressivement: on commence sous terre, puis sur terre, puis dans les airs avant de se poser sur le royaume de Laputa, grand moment de poésie où l'on est littéralement en lévitation. Laputa est vraiment le point de fuite du film, tout tend vers lui pour le pire ou pour le meilleur. 5.5/6.


Mon voisin Totoro (1988)

Chef d'oeuvre de simplicité, d'onirisme et de beauté bucolique, avec une imagerie d'une grande inventivité et de grandes scènes (l'arrêt de bus). Dur de ne pas dire que c'est un must jamais égalé. 6/6.


Kiki, la petite sorcière (1989)

Une perle un peu sous-estimée dans sa carrière, où l'on retrouve un merveilleux semé par petites touches (si on le compare à Harry Potter par exemple, sur un sujet similaire) et cette thématique récurrente chère au cinéaste: le travail comme véritable solution à se sortir des mauvaises impasses, quelque-soit les charmes que l'on détient. Un beau message pour les enfants je trouve. 5.5/6.


Porco Rosso (1992)

L'autre thématique récurrente de Miyazaki: les machines volantes et l'aviation. Excellente reconstitution des années 20. Comme pour les 2 films précédents j'aime beaucoup l'insertion légère du fantastique par quelques détails dans un univers très réaliste (ici un cochon qui vole, rien d'autre) même si ici la poésie que j'aime tant dans ses premiers films est moins au rendez-vous et laisse place à un petit plaisir rétro. Il faut que je le revois. 4.5/6.


Princesse Mononoke (1997)

Le gros morceau de sa filmographie, celui qui écrase tout. Epique, magique, sensoriel, politique, mythologique, grandiose, d'une grande maîtrise à tous les niveaux. La neutralité d'Ashitaka, son tiraillement et son élan pacifique m'entrent par tous les pores. 6/6.


Le voyage de Chihiro (2001)

J'aime beaucoup l'évolution de cette petite cousine de Kiki, comment elle gagne en maturité en affrontant la peur, en découvrant l'amour, en bossant elle aussi; j'aime un peu moins la profusion d'éléments merveilleux un peu indigeste du film là où auparavant ils étaient moindres et mieux utilisés. C'était mon premier Miyazaki, découvert en salle, j'avais moyennement accroché à l'ensemble mais avait été profondément marqué par les quelques fulgurances poétiques du film (le train sur l'eau surtout). 4.5/6.


Le Château ambulant (2004)

Même reproche que pour Le voyage de Chihiro dont il reprend l'aspect décousu et quelques éléments (le bestiaire, le prince plus ténébreux que charmant). J'avais été très déçu à sa sortie mais pour l'avoir revu il n'y a pas si longtemps, je dois avouer qu'il n'est pas si mal, quoiqu'un peu indigeste lui aussi. Plus expérimental et sombre que d'habitude, Miyazaki crée un film purement kaléidoscopique où se côtoient et se mélangent énormément de choses: les métamorphoses, les rêves, la guerre, les portes vers l'ailleurs etc... Tout ça donne un film très formel qui en fout plein les yeux pour se terminer sur sa plus belle histoire d'amour, très frontale cette fois-ci alors qu'avant elles n'étaient qu'approchées de loin. 4.5/6.


Ponyo sur la falaise (2008)

Ça faisait plaisir de voir un film un peu plus léger comme certains de ses premiers films, cette histoire d'amour toute simple à hauteur d'enfants. J'en ai plus beaucoup de souvenirs donc le film ne m'a vraiment pas marqué plus que ça mais j'ai le souvenir d'un film assez touchant, un peu pépère et effectivement sans grandes envolées. Miyazaki se repose un peu sur ses lauriers mais à cet âge et après tant d'efforts il a bien le droit de se reposer un peu. 4/6.


Miyazaki m'aura finalement apporté énormément de bonheur cinéphile, de l'émerveillement pur, il m'aura surtout ouvert les portes vers le cinéma d'animation (pas que japonais) à un âge où je voyais peu de richesses en lui, biberonné comme beaucoup aux mièvreries habituelles. La miyazaki-mania des médias a fait de lui un Dieu vivant de l'animation à une période où son cinéma était légèrement en baisse et ses grands films derrière lui, il est malheureusement devenu malgré lui l'arbre qui cache la forêt mais bon voilà: Miyazaki je t'aime!

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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 04 Fév 2022, 00:28 
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Donc j'ai revu toute sa filmo l'année dernière (sauf Porco Rosso), mais j'avais pas pris le temps de faire mon top :

Le Château de Cagliostro (1979)

Merveilleux premier film (que je n'avais jamais vu), drôle, enlevé, coloré, bourré d'idées et de rythme. C'est un peu affadi par le cahiers des charges Lupin, mais ça reste du grand cinéma.
4,5/6

Nausicaä de la vallée du vent (1984)

Revu à la baisse. C'est trop précipité, et ça n'a pas la puissance du manga, qui est l'une des plus grandes BD du 20ème siècle. Des choses magnifiques néanmoins.
4/6

Le Château dans le ciel (1986)
Je n'aimais pas trop... et c'est devenu mon Miyazaki préféré, tant le récit de cette errance mélancolique me broie le coeur. Parfait de bout en bout.
6/6

Mon voisin Totoro (1988)
Revu légèrement à la baisse. Ca reste excellent, mais je trouve la fin très mal négociée, avec un tournant dramatique hors-sujet et précipité.
4,5/6

Kiki la petite sorcière (1989)
C'est mignon, coloré, bourré d'idées... mais c'est clairement son film le plus mineur, qui ne raconte pas grand-chose, et qui se fait finalement trop enfantin du début à la fin.
3,5/6

Porco Rosso (1992)
Peur de le revoir, donc j'ai fait l'impasse. A l'époque, c'était :
5,5/6

Princesse Mononoké (1997)
J'en ai parlé dans le topic dédié. C'est grand.
6/6

Le voyage de Chihiro (2001)
Que dire, si ce n'est que c'est un des plus beaux films de ce siècle ? J'adore tout, du début à la fin.
6/6

Le château ambulant (2004)
Très largement revu à la hausse, pour sa beauté plastique, son héroïne fabuleuse (rarement vu un personnage féminin aussi fort et positif au cinéma), et son tour plus sombre qui fait parfois vraiment mal. Reste cette fin pas terrible.
5/6

Ponyo sur la falaise (2008)
C'est très enfantin, mais le voyage est d'une telle beauté et d'une telle richesse que je me suis laissé complètement engloutir. Plastiquement, c'est à tomber par terre.
5/6

Le vent se lève (2013)
Des trucs géniaux, mais j'ai trouvé ça... frileux. C'est un auto-portrait, certes, mais qui navigue à vue.
3,5/6

Top 3 :
1. Le Château dans le Ciel
2. Le Voyage de Chihiro
3. Princesse Mononoké

Et en bonus Conan, le fils du futur (1978), série qui commence très doucement et très mollement pour se muer en une peinture fabuleuse d'un monde post-apocalyptique, dont Miyazaki décrit tous les rouages, toutes les contradictions, toutes les issues possibles. C'est superbe.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 22 Fév 2022, 19:59 
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Je pourrais remettre ce top à jour car j'ai tout revu il n'y pas si longtemps, de toutes façons c'est tout entre 5,5 et 6 jusqu'à Chihiro, un peu à la baisse après.
Mais c'est juste pour dire que je viens de tomber sur cette série de France Culture (commencée en 2019 mais poursuivie maintenant ?) :
https://www.franceculture.fr/emissions/series/philosopher-avec-miyazaki

Demain ça continue avec Kiki, un des meilleurs n'en déplaise à Castorp. C'est d'ailleurs dans l'intime que je trouve Miyazaki à son top.


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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 22 Fév 2022, 20:06 
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J'aime beaucoup Kiki aussi. Superbe bo aussi.


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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 28 Mar 2022, 15:25 
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Bon allez, vu que j'ai pas eu le temps de créer les topics je me rattrape ici.

Le Château de Cagliostro (1979)
PV

Nausicaä de la vallée du vent (1984)
Tout est déjà là dans les thématiques, j’aime bien l’aspect dépouillé du visuel mais ça manque un peu de puissance
4-5/6

Le Château dans le ciel (1986)
Je l’avais vu en salles mais je m’en souvenais très peu, un grand film d’aventure.
5/6

Mon voisin Totoro (1988)
Pas revu récemment, mais je ne suis jamais rentré totalement dedans de toute façon.
3/6

Kiki la petite sorcière (1989)
Un faux petit film, sur l’enfance et le passage à l’âge adulte, d’une beauté formelle éblouissante.
5-6/6

Porco Rosso (1992)
Pas revu récemment mais j’adore, un appel nostalgique émouvant et drôle
5/6

Princesse Mononoké (1997)
Grosse redécouverte, film d’une ambivalence et d’une richesse rare. Mon préféré.
6/6

Le voyage de Chihiro (2001)
J’étais passé à côté en salles, ça m’a fait du bien de le revoir. Encore un grand film sur l’enfance, même si je n’adhère pas à tout.
4-5/6

Le château ambulant (2004)
La thématique guerrière fait mal en parallèle de l’actualité… C’est très beau, Miyazaki fond en un seul personnage ses 2 figures majeures (la jeune héroïne et la mémé) mais l’équilibre avec le fantastique n’est pas complété tenu, d’où cette fin précipitée
4/6

Ponyo sur la falaise (2008)
Vu l’année dernière, c’est encore une fois très beau visuellement mais assez creux aussi.
4/6

Le vent se lève (2013)
Je le revois un peu à la hausse. C’est encore une fois à tomber par terre de beauté, et le propos ambigu sur la réalisation de sa passion, le caractère obligatoire de celle-ci, au prix de sa vie personnelle et malgré des finalités non maitrisées (la guerre) en font une œuvre complexe et torturée, même si je ne suis jamais à fond.
4/6

Mon Top :
Princesse Mononoké
Kiki la petite sorcière
Le Château dans le ciel
Le voyage de Chihiro
Nausicaä de la vallée du vent

Tout ça c’est quand même du très bon.


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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 28 Mar 2022, 15:49 
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Jerónimo a écrit:
Mon voisin Totoro (1988)
Pas revu récemment, mais je ne suis jamais rentré totalement dedans de toute façon.
3/6

Revu récemment pour faire découvrir l'auteur à ma copine (qui n'accroche pas du tout à tout ce qui est japanime) et c'est vrai que ce n'est pas si ouf que ça. C'est mignon mais ça va pas bien loin, ça patine même un peu en fait. J'ai été assez déçu et j'ai peur de revoir les autres que je kiffais quand j'étais "cinéphile".


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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 28 Mar 2022, 15:54 
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Tonton a écrit:
J'ai été assez déçu et j'ai peur de revoir les autres que je kiffais quand j'étais "cinéphile".


Tu peux y aller. Totoro et Kiki sont ses deux plus faibles pour moi.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
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 Sujet du message: Re: Hayao Miyazaki
MessagePosté: 28 Mar 2022, 15:55 
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Tonton a écrit:
Jerónimo a écrit:
Mon voisin Totoro (1988)
Pas revu récemment, mais je ne suis jamais rentré totalement dedans de toute façon.
3/6

Revu récemment pour faire découvrir l'auteur à ma copine (qui n'accroche pas du tout à tout ce qui est japanime) et c'est vrai que ce n'est pas si ouf que ça. C'est mignon mais ça va pas bien loin, ça patine même un peu en fait. J'ai été assez déçu et j'ai peur de revoir les autres que je kiffais quand j'étais "cinéphile".


Beaucoup de ses films sont plus dynamiques et tournés vers l'aventure, tu peux revoir Nausicaä ou Le Château dans le ciel, ça te donnera une bonne idée je pense.


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