Forum de FilmDeCulte

Je suis désolé pour toi mais je suis de ton côté. Je trouve le film drôle, surtout grâce à Faris évidemment, et ça se mate.
Je n'utiliserais pas le terme "embarras" employé par Art core mais après je comprends la réaction cannoise quand, juste avant, Araki t'a sorti Mysterious skin. Ca devait être la douche froide dans la salle.

Ah tu es gay, je savais pas.

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Wut

Ouais c'est quoi les bails? (je sais pas ce que ça veut dire)

Je ne savais pas non plus. J'ai aimé Nowhere sans m'en souvenir, je me souviens des échanges intéressants sur White Bird mais je suis un fan absolu de Smiley Face qui met en place de manière parfaite des choses que j'apprécie particulièrement au cinéma, unité de temps, dérive, où la fumette sert uniquement à déréaliser un quotidien absurde de base. Comme Budd, je n'ai pas d'affinité particulière pour la défonce, mais je n'en ai pas non plus pour certains autres aspects sinistres de l'existence, dont le film se moque dans mon souvenir non sans drôlerie. Et Anna Faris est géniale dedans.

Cf. les notes les plus hautes : http://tops.plan-sequence.com/filmdetai ... ilmid=1209

Et je me souviens aussi d'une représentation démographique éloquente parmi les gens morts de rire dans la salle.

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Ha ha sponge 'spèce de dèp

(bon j'ai eu chaud quand même)

C’est le moins bon de ses cinq premiers romans et c’est peut- être pour cela qu’il s’agit de la seule bonne adaptation, qui est aussi un bon film qui plus est.

Accessoirement, je pense que tu n’as pas compris grand chose au livre.



Sérieusement ?

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There is no such thing in life as normal

Toi aussi tu es gay Film Freak…

Titre de mon livre.

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Vu que je n'ai pas aimé le film, ben oui.

Alors, déjà pour répondre à une autre de tes remarques, j'ai bien compris le livre à l'époque. Et ta remarque "tu n'as pas compris le livre" est tout à fait normale vu que j'en parle mal. Je l'ai lu il y a 20 ans, donc beaucoup trop longtemps pour avoir des souvenirs précis, mais j'avais beaucoup aimé à l'époque. Etrangement, Ce n'est pas le Bret easton Ellis dont je me souviens le plus alors qu'American Psycho, plus de 25 ans après l'avoir lu, j'en ai plein de souvenirs tellement il m'avait marqué. C'était ma découverte d'Ellis et ca a été un véritable choc pour ma part.

Pour revenir au film Les lois de l'attraction, je l'avais vu à sa sortie en salles et j'avais été déçu. Je n'ai pas un rejet total du film, je trouve d'ailleurs qu'il y a de bonnes idées par ci par là, c'est largement au-dessus du film American Psycho qui, en dehors de Christian Bale, était franchement loupé. Mais bon, à l'époque, j'étais resté un peu dehors et pas passionné par les personnages à l'écran. Donc oui pas bouleversé par la fin et le film en général. D'ailleurs, je suis surpris que tu sois étonné, je t'invite à relire les articles de la presse mais le film avait beaucoup divisé à sa sortie. Certains critiques avaient été emballées comme toi et avaient trouvé le film déchirant. D'autres n'avaient pas été touché et trouvaient le film superficiel.

Ce qui me frustre dans ces deux adaptations de Bret easton Ellis, c'est qu'il y a de très bonnes choses par ci par là qui retranscrivent parfaitement l'esprit des romans. Dans le Mary Harron, la scène des cartes de visite est géniale mais le reste du temps, la réalisatrice n'ose pas déranger et instiller le malaise propre au roman. D'où l'impression de voir une version imagée très light du bouquin. Et au final un film inutile. Enfin pas totalement inutile, Christian Bale étant LE Patrick Bateman et rien que pour ça ce film très moyen vaut le coup d'oeil.

Le sérieusement était surtout un étonnement, car je ne vois las trop comment on peut être bouleversé par les personnages principaux des Lois de l’Attraction ; en cela, le film est parfait.

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There is no such thing in life as normal

Le film est plus clivant que tu ne le penses. Quand je lis les articles à son sujet, c'est soit tu rentres dedans et tu adores (la critique des cahiers était extatique) soit tu restes à la porte. Malheureusement je fais partie de la seconde catégorie.
Par contre, j'ai adoré le choix de prendre l'acteur de Dawson.