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MessagePosté: 31 Aoû 2025, 13:14 
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polar sorti de l'invraisemblable usine à polar français des années 70 / 80.
avec delon, l'époque où il faisait 3/4 films par an. ça cartonnait - 1,8m pour celui-ci. nul mention de ce film pourtant dans ses nécros, hein.
et de giovanni, carrière improbable et impressionnante - résistant ! criminel condamné à mort ! alpiniste sauveteur ! romancier prolifique ! cinéaste ! - dont il ne reste quand même quasiment rien.

bon, et donc pas d'injustice majeure.

l'histoire ne fonctionne pas : ça part d'une idée cocasse (2 criminels qui n'ont rien à voir se retrouvent poursuivis par la police en même temps, et la traque de l'un influe sur la cavale de l'autre) mais qui n'a quand même pas grand intéret, est artificielle, ne va vaguement nulle part. c'est bien évidemment une dégueulasserie formelle - plans basiques, couleurs immondes, aucun gravita nulle part, vraiment terrible. l'identité du film est tellement usinesque que c'est dur de se connecter à quoi que ce soit à part juste évaluer tel ou tel aspect - ah tiens paul meurisse c'est sympa, tel bout de storyline est absurde, l'idée de se situer dans le milieu des gitans pourrait être intéressant mais il n'a pas l'air de vraiment connaître ou d'avoir quelque chose à en dire à part "ils sont déliquants parce que la société ne leur laisse aucune autre place !!!", pas méchant de le dire mais bon.

reste delon, son look d'autant plus improbable qu'il alterne vrais cheveux et wig, son incroyable charisme de l'époque, son confort qu'il avait en megastar producteur de ses propres films d'avoir 50 minutes de screentime, et un rôle assez antipathique (il tue de sang froid plusieurs fois). il était évidemment plus complexe que sa caricature, mais c'est intéressant de voir cet homme très à droite mettre son charisme au service d'un affreux criminel écrit avec empathie.

mais bon dans l'absolu, hors nanars and co, c'est le fond du panier.


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MessagePosté: 31 Aoû 2025, 13:26 
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Citation:
de giovanni, carrière improbable et impressionnante - résistant ! criminel condamné à mort ! alpiniste sauveteur ! romancier prolifique ! cinéaste ! - dont il ne reste quand même quasiment rien.


De très bons romans, de très bons scénario ( les grandes gueules, le trou, le deuxième souffle, les aventuriers, etc) et même en réalisateur j'aime bien Le rapace, dernier domicile connu et les égouts du paradis ( et pourtant je déteste Francis Huster).

Je trouve son bilan pas si mal.

Bon par contre, je ne connaissais pas la vie du bonhomme avant peu.


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MessagePosté: 31 Aoû 2025, 22:32 
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oui ce n'est pas vraiment qualitativement que je parle (encore que...).
c'est juste que la déperdition de notoriété entre les cinéphiles boomers et notre génération est déjà très marquée je pense, mais alors entre nous et la génération suivante ça doit être dramatique.


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MessagePosté: 31 Aoû 2025, 22:54 
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Team Degryse.
J'ajoute Pile ou Face. Mais ça doit certainement surtout valoir pour Noiret/Serrault (et les seins de Dorothée !).

Mais je connaissais la vie du bonhomme depuis toujours en fait et ça a certainement influencé un excès d'intérêt parce qu'il faut bien reconnaître que ce n'est pas si marquant.
Et donc justifie le fait qu'en dehors du Trou, qui devrait rester un classique pour cinéphile un peu pointu, son oeuvre disparaîtra doucement.

J'ai toujours halluciné sur certains films édités par René-Château, du genre les comédies avec Fernand Raynaud dont la postérité n'aura gardé que les sketchs. Alors que ça devait être une superstar.
Ou en contemporain, les éditions Coin de Mire qui, à côté de vrais classiques connus, semblent aller chercher jusqu'au plus obscurs des Gabin.

Pas souvenir d'avoir vu ce Gitan mais il a été très réédité à la mort de Delon à en croire les bacs de la FNAC, ou se vend très mal.

Enfin c'est très bien tout ce travail fait par des passionnés. C'est juste dommage cette sombre promesse du support disque à la durée de vie limitée.
D'autant que le cinéphile semble avoir progressivement remplacé le bibliophile. Mais celui-là pouvait au moins espérer transmettre ses objets à la génération suivante.


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MessagePosté: 01 Sep 2025, 09:05 
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Je garde un bon souvenir de "2 hommes dans la ville" de Giovanni, un beau plaidoyer contre la peine de mort


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MessagePosté: 01 Sep 2025, 12:21 
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Bêtcépouhr Lahvi a écrit:
J'ajoute Pile ou Face.
Et Giovanni n'a rien à voir là-dedans. Je mélange avec la filmo de son poto Enrico.
Mais je suis sûr des seins de Dorothée. De toute façon, un film français des années 70 de vrais mecs qui en ont, et une jeune comédienne débutante... Probable alors qu'elle se prenne une beigne.


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