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MessagePosté: 16 Nov 2021, 21:46 
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Étrange cocktail que ce Ghostbusters : Afterlife qui, à l'inverse du reboot genderswapped de 2016, change de registre et de décor. Dès la première séquence, assez kiffante, avec son pick up qui file à toute allure sur une route de campagne, ses phares comme seule lumière dans la nuit, son protagoniste et antagoniste gardés invisibles, mystérieux, le film lorgne davantage du côté de Spielberg et ses poulains que d'Ivan Reitman qui passe pourtant le flambeau à son propre fils.

Mais c'est sans doute justement là l'explication derrière la démarche générale qui rappelle davantage les films de J.J. Abrams comme Super 8 et Le Réveil de la Force parce que ce troisième chapitre de la saga est ce que l'on appelle - pour rajouter aux deux termes anglais mentionnés plus haut - un legacyquel, une suite qui voit de nouveaux personnages, jeunes, découvrir l'histoire des illustres héros des films précédents et/ou marcher dans leurs pas. Ainsi, Ghostbusters : Afterlife n'est-il ni plus ni moins que l'histoire du petit Jason s'imaginant endosser le costume des héros du film de son père (c'est d'ailleurs littéralement une des scènes du film). En 1984, il avait 7 ans et il était lui aussi biberonné non seulement par le film original mais également les productions Amblin auxquelles le film, co-écrit par Gil Kenan (Monster House, le remake de Poltergeist), fait sans cesse référence (des scènes semblent calquées sur E.T. et Gremlins).

Dans un premier temps, ce pas de côté, optant pour le film rural à hauteur d'enfants plutôt que la comédie prolo urbaine, semble être une proposition intéressante pour ne pas refaire le modèle à l'identique mais au-delà de ces quelques éléments métatextuels inévitables, le film ne tient pas réellement ses promesses et manque non seulement de rythme mais surtout de surprise et d'originalité.

Le récit met une heure montre en main à proprement démarrer et même passé ce point, une fois le pack de proton et l'Ecto-1 réappropriés et le premier fantôme - un ersatz de Slimer - chassé, le scénario passe encore trop de temps à expliquer des évidences clichés sur "ce qui se passe" (surtout pour finir par remaker l'original en moins iconique) plutôt qu'à tisser des arcs correctement (les deux romances du film font un peu pitié) alors que les pistes étaient là (tout ce qui touche à la figure du père absent a de quoi être mortel mais reste superficiel dans le traitement). Du coup, l'émotion voulue demeure imméritée.
Et si j'aime beaucoup le fantôme d'Egon en CGI, le retour de l'équipe d'origine est tellement mal amenée et mal mise en scène que ça gâche un peu tout...mais ça fait plaisir de voir Bill Murray dans un vrai rôle comique et pas une andersonocoppolarie.


Le film n'a pas vocation à faire autant rire que le premier et il reste quelques moments amusants mais l'ensemble est tellement mou que ça tombe parfois à plat, surtout avec ce sidekick gamin surécrit (il se surnomme Podcast...parce qu'il tient un podcast #scénarisme). Et je suis loin d'être le plus allergique à la nostalgie et aux fan service mais y a un ou deux clins d’œil tellement forcés que j'en ai roulé des yeux.
Le gros plan interminable sur le Twinkie ("p'tit cake" en VF) dans la boîte à gants et le "Who you gonna call?" téléphoné.
Avant le film, il y avait une petite vidéo de Reitman demandant de ne pas spoiler la fin (y a rien à spoiler que vous n'avez pas déjà deviné) et annonçant "if you're a fan, you're about to go on the greatest easter egg hunt". Mais le principe d'une chasse aux œufs, c'est que les œufs sont cachés, ils sont pas indiqués avec de gigantesques néons.

Bref, c'est pas méchant, ça part même d'un sentiment sincère de Reitman Fils, mais le résultat est plutôt symptomatique de notre époque.
Dans le même genre, Le Réveil de la Force ou Creed (ou même Tron Legacy et Blade Runner 2049, même s'ils sont moins méta) étaient plus réussis.

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MessagePosté: 26 Nov 2021, 01:18 
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Si le premier Ghostbusters donnait l'impression d'un très long sketch de Saturday Night Live qu'on aurait habilement étiré (et qui s'adressait aux adultes qui suivaient SNL), le fils d'Ivan Reitman nous offre avec Ghostbusters : Afterlife un film qui s'adresse visiblement à un public plus jeune, celui qui raffole de super-héros. On a ici une origin story de nouveaux et jeunes héros. Une sorte de reconfiguration du premier film qui aurait pour but de réaligner l'univers aux modes d'aujourd'hui, ce qui est plutôt malheureux et donne un film à des années lumières de la tonalité SNL du premier Ghostbusters. Le résultat lorgne d'avantage vers les productions Disney et Marvel (en cela, le reboot féminin de 2016 re-capturait de façon bien plus heureuse l'esprit « Ghostbusters » en proposant un casting féminin composé d'actrices de SNL qui collait parfaitement à l'énergie du premier film [le seul hic étant que le scénario était un copy paste peu inventif du film de 84]). Ghostbusters Afterlife essaie donc de créer quelque chose de frais en situant l'intrigue en milieu rural et en offrant de nouveaux personnages liés à ceux du film original. Mais il le fait en s'accrochant à des formes familières (il n'y a pas un seul nouveau fantôme dans ce film, et la musique de Rob Simonsen reprend aléatoirement et sans cohérence celle d'Elmer Bernstein). Malgré ces intentions, on ne retrouve pas ce qui faisait la force du premier film; c'est à dire l'humour pince sans rire et le génie de ses acteurs. On a plutôt un film interminable aux personnages fades qui prend beaucoup trop de temps à placer son intrigue, la ré-énergisant de temps à autre de péripéties copier\coller du premier film, et l’accoutrant d'une tonalité sentimentale à la limite du pathos et d'une grandiloquence digne de mythologies Marvel (qui auraient été digérés par E.T. L'Extraterrestre et Return of the King [pour la grande finale opératique et émouvante]). Si bien que lorsque l'équipe du film original se pointe le bout du nez dans cette nouvelle mouture, ce sont des versions vidées d'eux-mêmes, d'avantage symboles que personnages de chair et d'os. C'est à ce moment que la dichotomie tonale se fait le plus sentir (ils ont l'air de bouffons qui ne s'intègrent absolument pas au film). C'est comme si on faisait une suite tardive de Meetballs, Stripes ou Animal House et qu'on essayait de faire ressembler ça à du Disney lacrymal pour les enfants.

L'autre chose qui m'a dérangé est le casting incohérent. L'actrice qui joue la fille d'Egon Spengler à été casté pour donner un feeling « Sigourney Weaver » (alors qu'Egon était d'avantage lié à la secrétaire Jeanine [Annie Potts] qu'à Dana Barret [Weaver]). Il aurait été plus payant de faire ressembler sa fille à Jeanine, et le film aurait du même coup gagné en humour.

Quand même, il faut reconnaître que l'adaptation au goût du jour n'est pas mal fait. C'est juste que les péripéties sont menés de façon routinière, alors qu'elles étaient abordées de façon absolument spéciale dans les 2 premiers films. Il aurait peut-être juste manqué un casting charismatique qui serait venu sublimer tout ça d'une tonalité un peu plus décomplexé. Il y a aussi cette fâcheuse impression que le film est né d'un comité marketing veillant à relancer une franchise. Ghostbusters Afterlife essaie beaucoup trop de contenter les fans d'hier, et les fans potentiels, mais il oublie au final d'exister pour lui-même.

J'ai quand même pleuré à la fin du film, comme dans E.T. Je me suis fait avoir. On m'a floué. Ghostbusters n'est pas sensé faire pleurer. Salopard de Jason Reitman.

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MessagePosté: 02 Déc 2021, 14:37 
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Complètement d'accord avec FF sur ce coup là. Les mecs ont une licence en or dans les mains, ils peuvent en faire ce qu'ils veulent... Et ils refont, encore, la même chose.

Je n'aurai jamais cru dire ça un jour, mais je préfère le 2016 à ce film bien exécuté mais tout faible. Même le jeu vidéo était plus palpitant. Je pourrai en parler longtemps mais je suis plus vénère qu'autre chose en fait.

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MessagePosté: 02 Déc 2021, 15:51 
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Je suis à la fois rassuré mais sincèrement triste pour toi.

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MessagePosté: 02 Déc 2021, 17:43 
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Bah, c'est un film de 2021 quoi. J'ai été con d'y croire (le film est inoffensif et sincère mais plus j'y pense, plus je le trouve bidon en fait.)

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MessagePosté: 07 Déc 2021, 11:34 
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PLEIN DE SPOILERS PARTOUT

Ceux qui me connaissent savent que le film original est mon film d'enfance. Celui que j'ai bouffé parfois une fois par jour quand j'ai eu la VHS.
J'adore l'univers, tout les trucs iconiques que ce seul film a créé (la bagnole, les costumes, les lasers qui partent dans tous les sens, le bibendum géant, les mecs qui font un boulot complètement fantastique mais qui traitent ça comme un vulgaire taf alimentaire...);

Inutile de dire que j'attendais ce projet comme le messie, d'autant que tous les indicateurs étaient au vert. Vraie suite des deux premiers, fils du réal d'origine qui promet de respecter le matériau, projet annoncé après un reboot féminin que tout le monde avait détesté, etc.

Sauf que voilà: à trop vouloir contenter les (cons de) fans, passé sa dynamique et énigmatique scène d'intro, le film n'invente RIEN. D'ailleurs, celle-ci offre déjà un premier problème, se terminant sur le même effet des mains démoniaques sortant d'un fauteuil en cuir. Pourquoi ?? Ça n'a AUCUN sens, là où Jason Reitman et son scénariste pouvaient créer tout ce qu'ils voulaient.
Tous deux avaient pourtant une licence en or entre les mains. Basé sur le concept, on peut faire grosso modo n'importe quoi, se permettre toutes les folies. Il n'y a qu'à puiser dans certaines idées du pourtant moyen comic-book, et voir où ça peut mener (j'ai toujours en tête cette simple idée des Ghostbusters appelé à la Nouvelle-Orléans et accueillis par des manifs anti-Ghostbusters, les fantômes faisant pleinement partie du folklore de la région). Il y a des milliards de possibités autre que FAIRE REVENIR GOZER (ce qui, en plus, avait déjà été exploité dans un excellent jeu vidéo écrit par les auteurs d'origine).
L'idée de prendre des gamins (dont la petite-fille de Spengler) n'est pas originale mais pas mauvaise. L'idée que les Ghostbusters ont disparu depuis les années 8O avec toute activité paranormale, est bonne aussi. Mais bon sang, hormis ça le film ne propose que dalle.
Le premier fantôme à chasser ? Un copié-collé du Slimer, qui bouffe aussi n'importe quoi, mais BLEU. Paye ta créativité. Même la version 2016 proposait un monstre-dragon plus inventif. Une scène rigolote à insérer? On met des mini-bibendum qui n'ont absolument aucune justification. J'ai eu beau sourire machinalement, c'est le niveau zéro de l'invention.
Et plus le film avance (l'intro des personnages étant sympa au début, elle prend son temps, ça fonctionne), plus le projet montre ses limites et ses incroyables faiblesses.
La menace? Identique au premier film. Les mêmes monstres, le même méchant, les mêmes rebondissements. Introduire et développer Shandor aurait été une bonne idée mais elle est sacrifiée sans que l'on sache pourquoi (et même avortée tellement vite que je soupçonne de nombreuses scènes coupées). Résultat? On assiste aux mêmes scènes avec des personnages différents. Il n'y a même pas de valeur ajoutée, même visuellement - pourquoi par exemple ne pas montrer la possession de Zuul et Clortho, et passer une fois de plus par les mêmes ellipses qu'en 1984 ?
Pire, la menace est invisible, uniquement scénaristique. Dans les 3 volets précédents, il y a l'indispensable scène de "foire aux fantômes". Les fantômes sont lâchés, foutent le bordel, et justifient la présence des héros pour tout remettre dans l'ordre. Cette scène, dans cet opus, se résume à deux plans, à deux fantômes. Un zombie et une référence aux jouets Kenner. DEUX.
Du coup, quand Gozer se réincarne (en créature identique au 1 encore une fois, alors que - souvenez-vous - Spengler disait d'elle que "ça prend la forme que ça veut" - donc que là encore les scénaristes auraient pu nous surprendre), on a une meuf qui se prélasse dans un temple tout petit avec ses deux chiens à côté. On a l'impression que si on la laisse tranquille, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Aucun enjeu, aucune menace. Ce n'est pas en mettant des panneaux "l'apocalypse arrive" dans tous les plans que le spectateur va ressentir quoi que ce soit. Il est impensable que cette suite de 2021 soit 10 fois moins spectaculaire que les deux films de 84 et 89.

Formellement le film est correct, mais jamais aussi bon que quand il se démarque des originaux, exploitant le temps de deux mini clips son décor désertique, sa ville paumée, un côté rock country qui se démarque enfin. Mais là encore, il y a bien un problème dès le départ: la musique. A vouloir brosser le fan dans le sens du poil, Reitman choisit de reprendre TEL QUEL le score du premier film, déjà abandonné dans le second volet (on aime ou pas la zique du 2 mais elle contribue à donner au film une couleur un peu différente).
Le résultat est atroce: une musique très datée, dont on peut anticiper chaque note, chaque phrase, associée à des images léchées de 2020. C'est ridicule et contre-productif, puisque l'on peut carrément anticiper la fin de chaque séquence, chaque effet comique. C'est bien simple: j'ai eu l'impression d'assister au premier montage d'un petit malin qui a placé son CD du premier film en attendant un nouveau score... qui n'arrivera donc jamais.

Que dire de l'émotion à la fin? Évidemment elle marche sur la nostalgie, l'idée est mignonne, sauf que 1) elle est mise en scène avec les pieds (l'arrivée de l'équipe originale n'est pas iconique pour deux ronds), elle est uniquement scénaristique. Elle n'est pas amenée. Et 2) on la prévoit dès le début du film, elle est complètement attendue, donc encore une fois: zéro surprise.
L'épilogue ENCORE UNE FOIS EN MODE CLIN D'OEIL (coucou la version 2016) achève le côté fan-service ridicule. Sigourney Weaver face à Bill Murray fait des références à une scène dans laquelle elle n'était pas à l'origine. On n'est pas devant des personnages, on est devant des comédiens qui font des blagues sur un vieux film. Ce n'est pas une fiction, c'est un sketch chez Jimmy Fallon. Que dire de la chanson qui apparaît comme un énième cheveu sur la soupe? Et de l'inutilité de montrer New-York, à nouveau pour dire aux fans "vous avez vu? On a mis New-York et la caserne hein? Vous avez le package total hein?")
Je passe sur les incohérences (les costumes adultes qui vont comme un gant aux gamins, etc.), il y aurait sans doute trop à dire. D'ailleurs ce ne serait pas gênant si le reste était palpitant.

BREF.
Ce film représente à mes yeux tout ce que je déteste chez le Hollywood de notre époque. On ne raconte rien, on se contente d'essayer de faire du fric sur des marques, sans jamais prendre de risques. On aime ou pas la version féminine (je trouve personnellement que la version longue a beaucoup de qualité), paradoxalement celle-ci avait beaucoup plus de couilles que ce film tout faible, prévisible de bout en bout et jamais drôle.

Quand je vois Reitman dire fièrement en ITW qu'une éventuelle suite ferait peut-être revenir Vigo des Carpates, je me dis qu'il n'y a vraiment plus d'espoir à voir quelque chose de nouveau.

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MessagePosté: 07 Déc 2021, 14:34 
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Petit edit perso d'ailleurs : rarement un film ne sera passé de "mouais c'était mignon" à la sortie de la salle à "putain mais c'était vraiment de la merde !" en quelques heures.

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MessagePosté: 07 Déc 2021, 14:38 
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Le Cow-boy a écrit:
Petit edit perso d'ailleurs : rarement un film ne sera passé de "mouais c'était mignon" à la sortie de la salle à "putain mais c'était vraiment de la merde !" en quelques heures.

Tu te rends compte que t'es le seul à répondre à tes propres posts avec Gontrand?


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MessagePosté: 07 Déc 2021, 15:11 
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Oui enfin il a une toute petite longueur d'avance sur ce coup-là...

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MessagePosté: 07 Déc 2021, 15:19 
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Et sinon c’est bien ou pas ?


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MessagePosté: 07 Déc 2021, 15:29 
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Déjà-vu a écrit:
Et sinon c’est bien ou pas ?

lol

Cédric a aimé !

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MessagePosté: 27 Déc 2021, 18:16 
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Vu avec un spectateur de 8 ans et un autre de 12 ans, ils ont beaucoup aimé. Du coup, de les voir kiffé, cela me permet de profiter du film et de passer par dessus ses faiblesses. Et pour compenser le niveau, je vais leur montrer "le voleur de bicyclette" pendant les vacances.


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