Forum de FilmDeCulte

Metropolis (1927)
6/6

M le maudit (1931)
6/6

Le Testament du docteur Mabuse (1933)
Le Testament du docteur Mabuse (1933, version alternative française)
Je ne sais pas lequel des deux j'ai vu mais 6/6

Furie (1936)
6/6

J'ai le droit de vivre (1937)
5/6

Chasse à l'homme (1941)
Me suis endormi, hélas, à revoir...

Le Secret derrière la porte (1947)
5/6

House by the River (1950)
6/6

L'Ange des maudits (1952)
6/6

Le démon s'éveille la nuit (1952)
6/6

La Femme au gardénia (1953)
5/6

Règlement de comptes (1953)
Vu il y a bien trop longtemps même si certaines chose m'ont marqué...

Désirs humains (1954)
5/6 supérieur au Renoir.

Les Contrebandiers de Moonfleet (1955)
6/6

L'Invraisemblable Vérité (1956)
5/6

Le Tigre du Bengale (1959)
Le Tombeau hindou (1959)
6/6

Le Diabolique docteur Mabuse (1960)
Le premier que j'ai vu, il y a maintenant 20 ans. Je me souviens d'un film très B, très sérial, mais c'est tout, j'aimerais beaucoup le revoir.

Pour moi un auteur supérieur à Hitchcock, donc l'un des meilleurs cinéaste du monde. Mais c'est pas un cinéma facile à appréhender, j'ai mis du temps avant de vraiment apprécier, j'ai dû en revoir certains plus d'une fois pour vraiment les comprendre. Derrière des films de genre très typés, ça dit des choses très complexes sur les désirs, la structure psychologique de la société, l'inconscient, l'autoritarisme etc. Et j'en ai vraiment pas vu assez putain...

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N'écoutez pas Film Freak

Pas mal de films à découvrir (surtout de sa période américaine)

M le maudit (1931)
ça ne veut rien dire mais ça incarne pour moi une certaine perfection. Peter Lorre, la scène finale...

Le docteur Mabuse (1922)
Un aboutissement de ses "serials". L'époque gronde derrière ces films, ça en fait leur force... Si on avait un type de la trempe de Fritz Lang aujourd'hui.

Les Nibelungen : La Mort de Siegfried (1924)
Les Nibelungen : La Vengeance de Kriemhild (1924)
J'adore. On n'a pas fait mieux en "heroic fantasy"

Les Espions (1928)
vu une fois j'avais été emporté par l'inventivité du film, la scène finale. C'est un Mabuse bis. A revoir

b]Le Testament du docteur Mabuse (1933)[/b]
Je le pensais plus faible mais une revoyure m'a montré que non.

Metropolis (1927)
Visuellement très fort mais vraiment handicapé par son histoire, ses personnages. Je m'ennuie un peu devant

La Femme sur la Lune (1929)
a revoir

Furie (1936)
Souvenri d'un film un peu rigide, à revoir

Le Retour de Frank James (1940)
Mauvaise réputation mais j'avais pris du plaisir

Les Contrebandiers de Moonfleet (1955)
Divertissement mélancolique parfait

Chasse à l'homme (1941)
pas trop de souvenir

Espions sur la Tamise (1944)
Film d'espions infusé de fantastique. ça trouble un peu les cartes et j'aime ça

La Femme au portrait (1944)
Carré

Le Secret derrière la porte (1947)
Pas fan de film psychanalytique mais j'apprécie tout de même l'atmosphère de celui là

Le Tigre du Bengale (1959)
Le Tombeau hindou (1959)

Retour au sérial. y'a de très belles choses dans un projet global un peu repoussant. J'ai pas d'avis très clair sur ceux là.

Je ne sais pas si je vais noter, car j'en ai pas revu certain depuis vraiment très longtemps et souvenirs très flous.

J'ai une triplette magique dans ce que j'ai vu :

La femme sur la Lune
J'adore le double mouvement feuilletonnesque / poétique du film, j'ai eu la chance de le voir à un beau ciné-concert également. Le film qui "invente" le compte à rebours quand même... Inspiration principale d'Hergé pour son dyptique lunaire.

Les contrebandiers de Moonfleet
J'aime comment le film joue essentiellement sur des embiances de son genre pour un ensemble assez minimaliste et ramassé... son rapport adulte / enfance reste l'un des plus beau qui soit

M le Maudit
Pareil que Cantal, l'idée d'une certaine perfection

Puis...
Furie, La femme au portrait, Réglements de compte, Désirs Humains : j'avais adoré.
Espions sur la tamise, La femme au gardenia : mineurs dans le dispositif apparent, mais attachants / passionnants
House by the River, Le secret derrière la porte... deux miniatures peut-être trop mécaniques / démonstratives
L'Ange des maudits agréable, un peu mou
Le Retour de Frank James tout raide
Métropolis : pas à fond sur le côté social et le rythme du film, mais bourré d'éléments fascinants

Les Nibelungen : La Mort de Siegfried
Les Nibelungen : La Vengeance de Kriemhild

Le Tigre du Bengale
Le Tombeau hindou

Souvenirs vagues pour ces deux dyptiques, j'avais surtout aimé le premier

Metropolis (1927)
5/6

Les Espions (1928)
4,5/6

M le maudit (1931)
6/6
souvenir d'un film parfait également, m'ayant fait plus forte impression que Metropolis

Furie (1936)
très bon souvenir (excellent Spencer Tracy)
6/6

Chasse à l'homme (1941)
5/6

La Femme au portrait (1944)
4/6

La Rue rouge (1945)
6/6

Règlement de comptes (1953)
6/6

Les Contrebandiers de Moonfleet (1955)
5/6

Voilà c'est tout.

J'hallucine quand je vois tout ce que vous avez vu..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai peu vu les films allemands (hormis Métropolis et M le maudit) mais beaucoup de sa période américaine, il fait partie de mon panthéon personnel, à coté d'Hitchock et d'Hawks.

Pour beaucoup d'entre eux, les souvenirs sont flous, mais je me rappelle parfaitement quelques 6/6 pour moi : Réglements de compte, Furie, Moonfleet, Blue Gardenia, L'invraisemblable vérité. Et j'ai une admiration particulière pour le Tigre du Bengale/le Tombeau Hindou.

J'ai toujours été fasciné par le tranchant de sa mise en scène, qui donne cette dimension implacable à son cinéma.

Qui sont allemands aussi !

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N'écoutez pas Film Freak

Oui, je sais, mais ils viennent après la carrière hollywoodienne !

1. Fury
J'adore ce film. Un des rares vieux films que je kiffe vraiment.

2. L'Invraisemblable vérité
Super pitch, film très sympa.

3. M le Maudit
C'est bien mais je m'en rappelle plus assez.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Après quelques (relatives) récentes déceptions, je me suis retapé une bonne partie de la filmo que j'avais vu il y a longtemps (parfois en accéléré quand je n'accrochais pas plus que cela) afin de m'éclaircir les idées.

Les Trois Lumières (1921)
Pas revu depuis une éternité et pas spécialement envie après avoir vu les Niebelungen. Doit tourner aux alentours de 3/6

Le docteur Mabuse (1922)
Pas revu depuis la même époque, mais m'avait fait une impression énorme, l'un de mes Lang préférés. 5.5/6

Les Nibelungen : La Mort de Siegfried (1924)
Les Nibelungen : La Vengeance de Kriemhild (1924)
Je pensais les avoir vu, mais en fait non. J'ai trouvé ça d'une lourdeur et d'une longueur... En fait j'ai été plus sensible aux décors et aux costumes pendant les 2/3 du film qu'à autre chose. Ça se réveille nettement dès que Klein-Rogge arrive enfin à l'écran.
3/6 au premier et 4/6 au second.

Metropolis (1927)
Pas revu, m'avait bien plu sans m'avoir outrageusement emballé non plus, à revoir. 4.5/6

Les Espions (1928)
Son meilleur film muet après les Mabuse, qui souffre dans toute la première partie d'avoir été tourné juste après Metropolis, on sent que le budget de Lang a été mis sérieusement sous surveillance. Tout ce qui touche à Masimoto est absolument sublime (en particulier la scène avec l'espionne dans son déshabillé, quel érotisme!)
5/6

La Femme sur la Lune (1929)
La dernière partie m'agace (voir le commentaire laissé dans le topic dédié), mais il faut avouer que le reste et tout de même de très bonnes factures.
4.5/6

M le maudit (1931)
Pour moi l'un des films les plus importants de l'histoire du cinéma. Tout est parfait, c'est d'une modernité ébouriffante (bien que je sois chauve).
6/6

Le Testament du docteur Mabuse (1933)
Pas aussi fort que le muet, mais très bon tout de même.
Celui qui s'attaque le plus frontalement au nazisme.
5/6

Furie (1936)
Le dernier que j'ai vu, et finalement l'un de mes préférés.
C'est l'envers du miroir de M, c'est non plus un coupable mais un innocent qui est poursuivi par la foule. L'intro est magnifique (Tracy qui soulève la nuisette par la bretelle, le regard coquin que lui jette Sidney), une fois Tracy arrêté le rythme est ultra-soutenu et écrasant, une fois de plus totalement moderne. Ça brasse tellement de choses quant aux pulsions et à la culpabilité, très grand film.
5.5/6

J'ai le droit de vivre (1937)
Beau film qui me laisse de marbre.
4/6

Chasse à l'homme (1941)
Revu en accéléré, propre mais pas emballant.
4/6

Les bourreaux meurent aussi (1943)
Des séquences visuellement fortes (l'homme blessé venu se réfugier chez le médecin, la perquisition qui s'ensuit), mais je ne peux m'empêcher de le trouver mineur.
4.5/6

Espions sur la Tamise (1944)
Même impression que pour Chasse à l'homme.
4/6

La Femme au portrait (1944)
Pour moi l'un de ses deux plus beaux films américains avec Fury. On retrouvera le même trio dans le film suivant, mais je les préfère dans celui-ci, où il n'y a aucune fioriture, Lang n'y traite que de l'essentiel. Et quel twist final!
5.5/6

La Rue rouge (1945)
Très proche du précédent, mais je trouve que celui-ci pâtit plus des moments où Robinson n'est pas à l'écran. Réalisation ciselée.
5/6

Cape et Poignard (1946)
Ça se regarde, c'est pas honteux, mais c'est vraiment faible par rapport au reste de l’œuvre de Lang. Cooper contribue grandement à affaiblir le film.
3/6

Le Secret derrière la porte (1947)
Si le côté psychologique avait été traité avec plus de finesse et de justesse, ça pourrait être le meilleur film américain de Lang. La réalisation est éblouissante. Pour moi le plus beau rôle de Joan Bennett, magnifique dans ce film.
5/6

House by the River (1950)
Intro remarquable (et très hitchcockienne), mais le film ne tient pas la longueur, s'y alterne de très bonnes séquences et d'autres beaucoup plus lourdes et moins inspirées.
4.5/6

L'Ange des maudits (1952)
Avec le temps les notes ont tendance à augmenter... celui là plus j'y pense moins je comprend, je le trouve vraiment consternant.
2/6

Le démon s'éveille la nuit (1952)
Quand Lang fait du Tennessee Williams, c'est pas mal du tout mais ça reste loin de ce que je préfère. Très bonne Barbara Stanwyck
4.5/6

La Femme au gardénia (1953)
Bon mais pas spécialement accroché
4/6

Règlement de comptes (1953)
Réputé comme l'un des tout meilleurs Lang, je n'arrive pas à l'apprécier autant que certains. Peut être la faute à G. Ford que je n'apprécie pas plus que cela...
4.5/6

Désirs humains (1954)
Inférieur au Renoir, G. Ford en cheminot est assez ridicule.
4/6

Les Contrebandiers de Moonfleet (1955)
Pas revu depuis très longtemps, m'avait plu à l'époque mais faudrait vraiment que je le revois.
4.5/6

La Cinquième Victime (1956)
Le film le plus grivois de Lang, allusions sexuelles à n'en plus finir, bon film que je ne m'empresserai pas de revoir.
4/6

L'Invraisemblable Vérité (1956)
La Femme au portrait où Robinson n'aurait pas totalement fantasmé...
4.5/6

Le Tigre du Bengale (1959)
Le Tombeau hindou (1959)
Idem que le premier Mabuse, je ne les ai pas revu depuis une éternité mais j'ai le souvenir de deux films qui m'avaient profondément enthousiasmés. Je serais curieux de les revoir.
5.5/6

Le Diabolique docteur Mabuse (1960)
Pâle copie du Testament du docteur Mabuse, c'est sympa à regarder mais ça fait très série B.
4/6

Tu mets plus à House by the River qu'à la 5eme victime ? Pour ma part j'adore ce film. Les acteurs dont sont excellents (Dana Andrew et Ida Lupino c'est quand même une division au dessus de Louis Hayward), il y a un mélange singulier entre comédie et film de serial killer (perçus comme l'archétype du sujet moderne pouvant mieux contrôler son image que sa vie et ses désirs) qui à la fois fonde un genre et le déconstruit par avance, et la description du monde des médias et du remplacement de la presse papier par la télé est très affutée et visionnaire (brouillage de séparation entre le fait divers et ce qui relève de l'opinion, qui finalement perd dans la crise plus ceux qui produisent l'image que le public à qui on ne demande pas de réagir, sinon pour prouver son innocence ou se livrer, la tentative du journaliste de déjouer le crime potentiel et de se défausser moralement lui impose de traiter le meurtrier invisible mais sociologuement cerné comme son principal public ). Le film est à la fois neuf, fondateur dans le cinéma américain et prolonge sa période allemande, notamment M. Énorme influence sur Elle de Verhoeven et les meilleurs Fincher.

Oui je trouve la réalisation assez plate par rapport à ce que Lang a pu faire par ailleurs, et le traitement pas forcément novateur. Après c'est le but des top persos, on note en fonction de sa sensibilité personnelle, il y a de bien plus grands chef d’œuvres déclarés auquel je ne met que 4/6, parce qu'il ne me touche pas particulièrement (Dersou Ouzala ou Voyage à Tokyo par exemple).

Photo ?

M LE MAUDIT

« Toujours, je dois aller par les rues, et toujours je sens qu'il y a quelqu'un derrière moi. Et c'est moi-même ! […] Quelquefois c'est pour moi comme si je courais moi-même derrière moi ! Je veux me fuir moi-même mais je n'y arrive pas ! Je ne peux pas m'échapper ! […] Quand je fais ça, je ne sais plus rien… Ensuite je me retrouve devant une affiche et je lis ce que j'ai fait, alors je me questionne : J'ai fait cela ? » (Hans Beckaert- "M")


M le Maudit pourrait etre sorti en 2023...le meilleur de ses concurrents lui arriverait a la cheville et il pourrait en être fier..

M Le Maudit vous saisit à la gorge, lui et son air lancinant, sifflement lugubre du serial Killer qui tue des enfants dans une ville déja ravagée par la pauvreté, les bandits de tous poils qui rodent et derrière tout cela un homme qui monte et va etre élu 1 an plus tard en Allemagne..

Fritz Lang qui pensa d'ailleurs appeler le film " Les assassins sont parmi nous", dresse le portrait d'un monstre, Inspiré du légendaire Peter Kuerten, " Le vampire de Dusseldorf" qui terrorisa le pays 15 ans durant avant de se faire prendre et couper en deux, le sourire aux lévres sur l'échafaud...

Ici, le tueur est repéré par ...Un aveugle, qui trace la lettre M dans son dos avant evidemment de le faire savoir à toute cette communauté " de la basse ville"..La chasse à l'homme commence

Et il a à présent tout le monde contre lui, car il géne : la police bien sûr, mais surtout la pègre qui en a marre que par ses descentes incessantes les hommes de lois viennent les géner dans leur trafic..C'est alors bizarrement l'angoisse chez le poursuivi qui prend aux tripes et non l'acharnement des poursuivants-retournement de situation dans la tete du spectateur et comme un sentiment non pas de pardon, mais de compassion envers un etre torturé, malade, aux pulsions sanguinaires pourtant..Mais ceux qui lui courent après valent t-ils bien mieux ?.....

On navigue la dans une excellence cinématographique rare..
En cela la dernière demi-heure restera comme l'un de ces monuments du cinéma ou ce monstre finit par attirer de la compassion chez nous.. l'interprétation de Peter Lorre est exceptionnelle, et si le verdict parait probable, il n'est pas dit, pas prononcé...Il laisse tous les protagonistes comme pantois, dans une Allemagne délabrée, aux rues "noires foncées", que Fritz Lang ici a dépeintes comme le génie de l'image qu'il fut : dans la brillance..Ce fameux clair obscur qui sied si bien a "M", considéré par beaucoup comme l'un des 10 plus grand film de tous les temps..