Ça sent quand même vachement le rance cette interview, même si le fait que ce soit relativement pacifié vis à vis des Cahiers est bienvenu. Je trouve Ciment quand même très à l'ouest (quand il croit que la rédactrice du Monde n'a pas vu 2001 par exemple, ou même qu'elle ne connaît pas... ce genre de trucs qui sent le vieux gâteux).
Je ne savais pas que Positif était sans rédac-chef, ça explique pas mal de chose concernant l'absence de "ligne" dont on parlait l'autre fois.
Un truc bien résumé, cela dit :
Citation:
Si vous lisez Première, vous avez des entretiens très brefs, des petites critiques, beaucoup de photos : vous le trouvez sur internet, ça. C’est-à-dire qu’aujourd’hui le garçon ou la fille qui n’a pas beaucoup d’argent, même si c’est 3,50 euros, c’est quand même cher pour quelque chose qu’ils peuvent trouver sur internet. Positif c’est 7,80 euros, c’est beaucoup plus cher, mais si on fait un dossier par exemple sur Michael Curtiz (Casablanca), comme ce sera le cas le mois prochain, vous pouvez tapoter tout ce que vous voulez sur internet, vous ne trouverez pas vingt-deux pages avec des études de fond, etc. Steve McQueen, je suis allé à Amsterdam, j’ai fait un entretien approfondi avec lui de cinq pages, vous ne le trouvez pas sur internet, ça. Donc il n’y a pas de concurrence. Ce n’est pas que nous résistons à internet, je ne suis pas du tout contre, mais on n’est pas en compétition avec. Et je crois que le problème de la presse aujourd’hui, c’est qu’elle souffre beaucoup de cela.