Forum de FilmDeCulte

J'espère bien que non

Ah lala tous ces jeunes qui prennent le pseudo Gerry et qui foutent du GVS partout

Oui et non.

Ouf....

Je vais essayer d'être plus clair...

Le montage, dans ce film, se contente de créer une succession entre des séquences totalement indépendantes. Cavalier ne nous montre que des instants de vie, des moments de son existence, la plupart du temps très personnels. Il ne crée presque jamais de liens entre ces séquences. Et le seul moyen qu'il a trouvé pour essayer de casser cette impression, c'est de répéter 4-5 leitmotivs au cours du film : les animaux, sa maladie, ses parents, Françoise, les chambres d'hôtels...

Ca rejoint peut-être sa conception de la vie, faite de petits instants, où ce sont des choses sensibles et insignifiantes qui prouvent qu'on existe vraiment. Et on peut y adhérer. Ou pas.

Et c'est quand il est plus métaphorique et symbolique que le film me plaît le plus (l'ostie, la mort, etc.).

voilà, tout comme gerry (sauf que j'en ai vu que vingt minutes), qui décidément a très bon goût.

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On dirait plutôt que tu n'as pas d'opinion sur le film.

C'est pas facile de te parler, à toi et à ton cerveau de poule...

J'ai expliqué comment Cavalier procédait, en quoi c'est très simpliste, mais en disant qu'objectivement on pouvait aimer (même si pour moi ça reste du Delerme cinématographique, c'est à dire quelque chose de stylistiquement et philosophiquement franchement au ras des paquerettes), et j'ai même dit quels passages j'avais apprécié et pourquoi.

Selon toi, c'est très cool de voir tous ces petits instants de vie. Moi je trouve ça trop personnel, et surtout trop chiant, trop nul, trop mal filmé et trop mal commenté pour qu'on puisse s'y intéresser. Et en plus il utilise pour ainsi dire AUCUNE possibilité du montage. Bref.

Bon je ne vois pas pourquoi je te répond vu l'insulte au dessus...Cest dans ton habitude et cela montre maintenant une grande bétise plus qu'une immaturité.
Mais bon parlons avec les d'jeunz...enfin même si je pense qu'à 40 ans tu en seras toujours au même point.
Je te faisais simplement remarquer que tu n'expliquais en rien pourquoi c'était simpliste puisque ce que tu dis revient à une déscription sommaire du film...



Je ne trouve ça pas cool...De plus je ne vois pas en quoi ce serait un défaut qu'un film soit trop personnel.
Pour les autres points il n' y a rien à répondre, c'est de l'opinion balancé sans rien dérrière (si ce n'est que tu t'es fait chier...c'est bien)...

Pfff...

vous êtes marrants, vous : quand on se fait chier comme un rat mort, on serait obligé de s'imposer 2h d'enfermement ?

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S'il faut tout t'expliciter, mon dieu... Qu'est-ce que je peux ajouter à ce que j'ai dit?
1) le montage est à chier, dépourvu de toute force, de toute intelligence, se limitant à une compilation de moments
2) ces moments sont très personnels (mais dans le sens qui n'intéresse que l'auteur ou son entourage), du coup impression de voyeurisme
3) je trouve le film dépourvu d'unité, les cadres sont moches
4) la seule façon qu'a Cavalier de rythmé son film, c'est de causer tout le temps, soit pour dire des banalités, soit en empruntant un ton pompeux (si tu quittes le champ, tu es libre! libre! pfiouuuuu)
5) sa seule autre façon de rythmer le film, c'est d'avoir fait une structure avec quelques leitmotivs, et je trouve ça très facile, comme s'il appliquait basiquement une théorie du montage...

Que veux-tu de plus? Que je dise que ces "artistes" qui font des "petits riens" les choses les plus importantes de nos vies m'emmerdent profondément? C'était sous-entendu.



Putain mais je l'ai dit trois fois! C'est trop personnel en ceci qu'ici c'est de l'intimité pure et dure, et que quasiment rien de ce qui est montré a valeur universelle ou symbolique. On peut se reconnaître dans tels ou tels détails, mais c'est tout. Ce qui manque, c'est un point de vue personnel, une réflexion plus poussée sur ce qu'il filme, sur la mémoire, à l'instar de Marker par exemple.



Comme dit à un moment dans le film, plus qu'un véritable journal intime c'est une accumulation de détails et d'instants anodins, souvent cocasse et parfois pathétique auxquels s'ajoute en direct un commentaire interessé du cinéaste. Il filme sa femme, jusqu'à parfois atteindre l'agacement de celle ci, la transformation de son environnement, du physique des personnes qui l'entourent comme par exemple sa mère dont l'état empire de plus en plus, des objets, des animaux, des gens pendant leur sommeil (étrange sensation à la vue de ces séquences)... Cavalier propose en quelque sorte la synthèse de ce que serait un immense blog, sans vraiment suivre de ligne directrice, seulement un patchwork d'instant partagés.

C'est sur que ça c'est de l'avis... Et après t'oses critiquer le mien...

Le problème, pour moi, c'est plutôt que tu viens parler du film après. Du coup je ne sais pas si la citation que tu arbores en signature est de la moquerie, ou plutôt de l'identification, une référence pour toi.
Après, à titre perso, je trouve ça ridicule de se tirer comme ça de la salle, mais ce n'est que mon avis.

Voilà, ma citation de signature est une auto-mise en abyme fictionnelle à la Cavalier.

et j'insiste, quand un film me casse les couilles par son indigence, que j'ai l'impression de perdre mon temps, je comprends pas l'intérêt de persister.

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Oui, mais avant de me décider à quitter la salle, je donne quand même sa chance au film, je cherche à le comprendre, à le suivre, je n'attends pas qu'il me plaise immédiatement... ou alors c'est juste une question d'humeur incompatible avec l'ambiance du film (ca peut arriver), et là, je ferme ma gueule.

Éventualité qu'il y ait malgré tout quelque chose d'intéressant par la suite ? Pouvoir juger le film dans son ensemble ?