Forum de FilmDeCulte

Thomas Langmann told The Hollywood Reporter on Saturday that his next film will team Jean Dujardin with Vincent Cassel in a remake of the 1977 Claude Berri comedy "One Wild Moment."

Un moment d'égarement, c'est ça?

Bref, ça vend pas du rêve.

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Remake sans intérêt d'un film sans intérêt. Sans intérêt².

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N'écoutez pas Film Freak

et puis bon, y'avait déjà un remake pas terrible

Putain, Stanley Donen...

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N'écoutez pas Film Freak

Le procès Breillat-Rocancourt c'est en ce moment, et c'est glauque :
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/20 ... entiments/

Z, je suis venu te nommer devant Dieu.

J'ai enfin maté le 1er épisode. C'est chaud. Alors c'est très ambitieux (récit ample, détaillé, représentation cash de personnages célèbres dont les noms ne sont pas changés...), mais c'est tellement mauvais dans le jeu, figé et naze dans la mise en scène, parfois lourdement explicatif dans l'écriture.

Tendu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

lol

Non mais c'est la base, c'est la pâte à pizza. Ce qui compte le plus pour moi, ce sont les intentions, c'est ce que tu notes entre parenthèses. Bien sûr que tout est à reprendre (casting, comédiens, répliques, mise en scène = tout fait grincer des dents) mais je pense que Belvaux s'en fout complètement et tend un maximum son linge avec deux bouts de ficelle. Mais à l'époque, et pour la première fois depuis longtemps (ou toujours), ça allait dans LE BON SENS. Regarde le second épisode avec Nicole Garcia, la tonalité évolue encore, et ça fait un pas supplémentaire dans la bonne direction.

Après c'est la vieille discussion sur ce qui motive le plus pour écrire : voir un film raté avec de l'ambition, ou un film sympa sans ambition. Je suis souvent poussé au cul par les premiers, et rendu amorphe par les seconds. Ca donne envie de faire mieux, non ? D'autant que nous avons cette culture JFK-The Insider-All the President's Men, et que nous mesurons chaque fois le grand écart qui persiste entre Les Prédateurs (téléfilm fauché) et ces productions US. Il y a en France la place pour un film qui réunirait les ambitions du Belvaux (et le background des affaires françaises) et la réussite des Stone-Mann-Pakula (le traitement, la mise en scène, l'écriture).

J'ai pour ma part super envie d'écrire quelque chose sur les juges d'instruction, j'y pense depuis des années, j'ai réuni pas mal de docs... il faut !

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I think we're gonna need a helmet.

A noter qu'à la base c'est un projet et un scénario de Maillot. Belvaux est arrivé si je me souviens bien un peu tard sur le projet (et, sans vouloir jouer à Voici, sûrement pas avec la tête à ça : Rémy Belvaux venait de se suicider). Ce retard peut expliquer, au-delà des maladresse de Belvaux (qui reste un cinéaste que j'aime bien) l'écart que vous notez entre l'ambition du projet et le résultat.

Ce qui me déprime un peu chez Belvaux, c'est son manque d'ambition formelle, ce côté plat et désincarné, froid et lent alors qu'il pourrait facilement coller à son intrigue et resserrer sa narration.

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I think we're gonna need a helmet.

Mais grave, c'est d'une platitude...

Donc Tom tu dis que c'était un projet à Maillot et il se serait fait jarter en réal ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

38 Témoins est toujours lent et froid et théâtral et peu ambitieux formellement mais le scénario rattrape le tout. J'ai marché. 4/6 (la fin est particulièrement forte en fait)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Si c'était pour aller réaliser La mer à boire c'était pas nécéssaire...

C'est super loin, donc je me rappelle plus des détails (me souviens plus des raisons exactes), je pense pas qu'il se soit fait éjecter. Mais il était prévu au départ qu'il le réalise lui-même.

Sinon je suis pas d'accord sur Belvaux, y a du potentiel formel. La raison du plus faible, c'est classe et léché. Et une ambition également (malgré tous ses défauts, j'aime bien sa trilogie, le principe est motivant et couillu).

Sauf que le principe est totalement inexploité.
Même Kevin Smith a fait mieux. Et formellement, la trilogie, c'est pas très loin de Smith non plus...

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L'enveloppe était assez crade, les films seuls assez chiants (sauf le troisième, peut-être), mais je trouvais le jeu entre les trois passionnant : les rencontres, les mélanges de ton, les persos secondaires qui deviennent principaux... Pour moi c'est assez bien exploité, c'est juste fait au détriment de la cohérence émotionnelle des films seuls. Je suis sans doute plus enthousiasmé par le principe que par le résultat, mais je me souviens que ça m'avait vraiment passionné et inspiré.

C'est quoi le film de Smith sur le même principe ?