Forum de FilmDeCulte

Moi ça me fait pas pleurer ça, ça me fait putain de frissonner.

Sinon, la fin du Retour du Jedi m'émeut pas mal... Luke un peu à l'écart des réjouissance, incapable de partager la joie des autres et qui voit apparaître les fantômes d'Anakin, Yoda et Obi Wan...

Kate Winslet cheveux mouillés qui se retourne en gros plan dans Titanic. Souvenir d'ado qui m'émeut toujours autant. Amour extra-film et sentiment immersif. Et le gros plan de Lord Bullingdon lorsqu'il affronte son beau-père.

La découverte du corps de la fille de Sean Penn dans Mystic River. Fatal.

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Comme...ma...bite...dans...tes...seufs...

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Oui dans le livre c'est encore plus impressionnant ce sentiment de FIN, de séparation, d'irréversibilité. Ce passage m'a particulièrement ému dans les appendices (la chronologie). La dernière date qui y figure :



Dans le film, je suis toujours ému par



et la harangue de Theoden lors de la bataille de Minas Tirith me donne toujours des frissons.

Voilà. Exactement le passage qui m'achève.



"My brother, my captain, my king!" juste la réplique qui tue tout!

Raaahhhhhh cette réplique. L'une de celles qui m'a plus plus ému au cinéma.

Dans Master and Commander la deuxième visite des îles Galapagos, accompagnée par le Concerto grosso de Corelli, est aussi trés émouvante.

la grandeur morale, souvent sacrificielle, d'être ordinaires révélée par des circonstances extraordinaires.
exemple typique: les actes d'héroïsme liées à la dernière guerre.
Sobibor, L'armée des ombres..

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

A fond..... Et la scène sur le lit aussi. "You're not nothing."

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

une belle scène de sexe, tendre et intense.

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J'avais pleuré comme une merde devant Le Tombeau des lucioles, mais j'ai jamais voulu le revoir parce qu'il me laisse malgré tout le souvenir d'un gros chantage affectif.

D'ailleurs Takahata a réalisé l'autre film le plus triste du monde avec Pompoko, qui est un des mes films préférés. Celui-là c'est terrible, je pleure un peu plus tôt à chaque fois. Toute la fin avec les derniers baroud d'honneurs et les renoncements est bouleversante. Je chiale vraiment comme un gosse là devant. Et longtemps après, en plus.

Et la fin de La liste de Schindler bien sûr, "J'aurais pu en sauver un de plus !"

Comme beaucoup, j'ai davantage en tête des films qui m'ont fait pleurer que des situations qui provoquent forcément des larmes, quoique les sacrifices, au sens large, ont souvent cet effet sur moi

Bon, sinon, sans doute mes plus grosses larmes :

Six Feet Under - la fin, évidemment, mais aussi l'épisode 10 de la cinquième saison,

Trust de Hal Hartley - le film qui m'a sauvé la vie, si proche de moi qu'il m'est impossible d'en parler de façon objective, larmes la première fois en 1992 au cinéma, les trois fois, et larmes torrentielles lorsque je l'ai revu en dvd récemment

Happy together - à la fin, , et le générique

Bonnie and Clyde - la fin,

Twin Peaks, Fire walk with me -

Arizona Dream - la scène des cadeaux entre Lili Taylor et Johnny Depp, mais également celle de la qui m'a fait passer du rire aux larmes ou inversement

Gerry - de Casey Affleck, et les dix dernières minutes

Le Nouveau Monde - des séquences éparses, la fin, mais j'ai conscience que l'adagio du 23ème concrto de Mozart y est pour beaucoup

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There is no such thing in life as normal

Bon moi je suis une petite lopette je pleure très très très facilement. Que ce soit beau ou triste, je pleure.

Ceci dit il y a 2 thèmes qui me touchent vraiment

- les familles déconstruites, atypiques, brisées qui apprennent à se reconstruire, les personnes seules qui se construisent une nouvelle famille.
Ca va de While You Were Sleeping à Broken Wings en passant par les Armes Fatales (je dois être la seule personne au monde à pleurer comme une madeleine à la fin de l'Arme fatale 4), Leon, Père et fille, En bonne compagnie, Blue Crush, Tout le monde dit I love you ou bien sûr les Harry Potter (et j'en passe).

- les héros qui vivent leur vie à travers leurs passions (principalement sportives ou artistiques) surtout si elle est destructrice cette passion.
Là tapez dans un bon gros nombre de films sportifs et c'est bon, je roule!


Après il y a des types de scènes ou de plans qui me tirent toujours quelques larmes

- des jolies scènes de danse (généralement contemporaines - par exemple [i]My Funny Valentine[i] dans Compagnie - ou de comédie musicale - pratiquement tout Tous en scène) et les gros plans sur les visages soit du public en extase (par exemple Save the last dance) soit des danseurs sur scène (par exemple Compagnie)

- les travellings sur de l'eau, les vagues vues de près (Le Premier plan du Grand Bleu me noue toujours le ventre)

- des plans sur les grandes étendues du farwest ou des villes westerns avec des cuivres qui raisonnent

- la skyline de NY bien filmée comme il faut (et forcément je citerai Gangs of NY et son plan de fin sur du U2)

Bon, je vais m'arrêter là sinon je n'aurais jamais fini...

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Il fut un temps où Besson ouvrait tous ses films comme ça.