Forum de FilmDeCulte

L’incroyable histoire vraie d’un homme ordinaire et de ses followers qui ont ébranlé Wall Street en misant sur GameStop, une entreprise à laquelle personne ne croyait.

Expérience assez cocasse que de passer tout le film à se dire que c'est vraiment un énième The Social Network-wannabe, jusqu'à la musique qui ne fait même pas l'effort de ne pas paraître purement plagiée (mais vraiment, j'imagine que la BO de Reznor & Ross a servi de temp track mais miskine le compositeur à qui on demande d'abandonner toute personnalité...parce que je peux pas croire que tu proposes ça sincèrement et que le réal dise "nickel") avant de découvrir durant le générique de fin que c'est adapté d'un livre du même auteur, Ben Mezrich, intitulé...The Antisocial Network, que c'est monté par Kirk Baxter, le monteur de Fincher depuis 15 ans, et que c'est carrément et improbablement produit...par les jumeaux Winklevoss?!

Sinon c'est une histoire assez folle dont j'ignorais tout mais le seul mérite du film est de la relater. Les 105 minutes passent comme une balle, à grands renforts de montages de memes Reddit accompagnés de commentaires de journalistes et de zig zag d'un aperçu d'un de ces petits investisseurs (c'est un peu la scène de Facemash de The Social Network - Mark devant son ordi, les étudiants chacun devant leur ordi, la teuf du Final Club - mais sur tout un film) mais c'est parce que ça ne s'attarde sur rien. Je suis partagé entre le côté factuel toujours un peu inconséquent et la décision louable de ne pas créer artificiellement une motivation au protagoniste, avec une ou deux bribes de backstory perso dont on sait pas trop pourquoi elles sont là (la soeur morte du Covid et l'échec en athlé dans la jeunesse). On n'a pas forcément besoin d'un trauma originel pour justifier un acte de boursicotage éthique et engagé. Mais du coup, ça ne raconte pas grand chose à part ça (y a un vague truc sur la connexion de gens en pleine pandémie pour une cause mais bon), il n'y a pas de point de vue, jusque dans la forme, c'est impersonnel as fuck (au moins, Gillespie a arrêté les travellings speed malaisants).

Encore un film wikipédia. Réussi. Mais ça reste wikiki.

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J'avais trouvé ça assez sympathique mais un peu raté dur 2 points essentiels :
- C'est pas très didactique sur le mécanisme qui met les fonds de pension dans la sauce je trouve. Je serai curieux de savoir ce qu'en comprennent les spectateurs. C'est pas the big short quoi mais admettons.
- j'ai vécu le truc en direct à travers un forum de bourse et la fièvre qui a pris tout le monde est assez mal retranscrite. Le montage à base de memes sauve à peine les meubles.

Et c'est surtout dommage sur ce dernier point parce que sinon c'est un peu juste le chevalier blanc contre les méchants hedge fonds.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

C'est un peu le prix à payer pour éviter d'être chiant (The Big Short, même avec ses encarts "guest star pédago", m'a barbé), au moins là c'est clair.

Mais après, oui, comme je dis, tout va très vite.

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Film stupidement et irresponsablement à la gloire des meme stocks, je crois qu'on atteint là le nadir du film David-vs-Goliath de l'ère. Il y a une brochette d'acteurs sympathiques, Rogen, D'Onofrio (que je n'ai pas reconnu), le mec qui jouait Tommy Lee de Motley Crüe dans une série récente avec Rogen, et l'excellent Pete Davidson, que je ne connaissais pas, ça présente un monde de la pandémie et du port du masque qu'on voit rarement au ciné (bon c'est pas le sujet), tout ça pour servir un pseudo-discours anticapitaliste qui fait l'apologie de la spéculation et d'un spéculateur louche qui ne vaut pas mieux que les directeurs de hedgefunds qu'il prétend combattre, et sans une once d'ironie.
Le film invente pour ce faire des étudiants endettés (issus de la classe ouvrière ou racisés, et même lesbiennes puisqu'il s'agit d'un couple), des employés de magasins ou des infirmières latinos qui se sont enrichis à l'occasion pour servir son propos fallacieux. Déplorable.